Once d'espoir face au risque souverain

Selon François Chevallier, stratégiste chez Banco Leonardo, le destin du métal jaune serait de plus en plus lié à la qualité de la signature des Etats.

La relique barbare ignore les poncifs. D'aucuns seraient pourtant tentés de se raccrocher à l'argumentaire habituel pour justifier l'accélération de la hausse des cours de l'or depuis le mois d'août : accès de faiblesse du dollar, envolée des prix des matières première alimentée par un goût du risque retrouvé ou encore volonté affichée des banques centrales des pays émergents de diversifier leurs réserves de changes.

Encore faudrait-il pouvoir expliquer l'accroissement, dans le même temps, de la prime accordée par les investisseurs au métal jaune par rapport à d'autres classes d'actifs, comme notamment le pétrole. Selon François Chevallier, stratégiste chez Banco Leonardo, son destin serait de plus en plus lié à la qualité de la signature des Etats.

En l'occurrence, l'expert a établi une étroite corrélation entre l'ascension du métal précieux et la montée des CDS (Credit Default Swap) des "PIGS" qui reflètent l'évolution du risque souverain du Portugal, de l'Italie, de la Grèce ainsi que de l'Espagne. De là à souhaiter que de grandes nations fassent défaut pour propulser l'or à de nouveaux sommets, il n'y a qu'un pas que l'on ne s'aventurerait pas à franchir.

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