Les amoureux du grand large ont décidé de faire fi de la morosité de la conjoncture. Et à mesure que l'affluence dans les salons nautiques grandit, les fabricants de bateaux se frottent les mains. A commencer par Bénéteau, l'un de ses représentants historiques dans l'Hexagone. Le plaisancier a fait état d'un carnet de commandes, à fin décembre, équivalent à 60% de son objectif de chiffre d'affaires annuel.
Cela n'est pas à mettre sur le compte de la progression de 1,7% des revenus du groupe au premier trimestre, période peu significative car constituant traditionnellement 15% de l'activité de l'exercice. La bonne orientation des ventes de Bénéteau est d'abord liée à la tendance positive observée au cours des premiers salons d'automne. Déjà, début décembre, le fabricant soulignait le dynamisme du marché français. Aujourd'hui, la capacité du groupe à respecter sa prévision portant sur une croissance de 15% du chiffre d'affaires au titre de l'exercice 2009/2010 ne fait plus aucun doute.
Mieux, le groupe, qui prévoyait d'atteindre 70 à 80% de ses anticipations de chiffre d'affaires annuel fin février, semble en bonne voie pour améliorer son plan de marche. Ces encourageantes perspectives n'ont pas échappé au marché puisque le titre gagne près de 7% depuis le début de la journée. Moins parce que Bénéteau, comme d'autres, serait susceptible de surfer sur une reprise de l'industrie nautique. Mais plutôt parce que la richesse de son offre, illustrée par douze nouveaux modèles sur un total de trente en présentation lors du Salon nautique de Paris, en fait un acteur de premier plan.
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