Kwaga, le trieur de mails sémantique

L'outil propose d'analyser en langage naturel le contenu des mails.

Comment trier ses mails efficacement ? La question turlupine tous les cadres entreprise, envahis par une correspondance toujours plus foisonnante. "En moyenne, un actif reçoit une soixantaine de mails par jour et répond à une dizaine. 10% des salariés peuvent en recevoir plusieurs centaines et répondre à une centaine de missives", indique Philippe Laval, qui a eu l'idée de Kwaga pour remédier au problème.

Le concept : proposer un assistant personnel qui alerte sur les mails importants reçus, sans avoir à regarder sa messagerie en permanence, indique à quel message on n'a pas encore répondu, quel correspondant il faut relancer. Le système enregistre également les rendez-vous pris, rappelle ceux à prendre. "C'est une technologie de traitement de langage naturel. Il y a une première phase d'analyse des correspondants, puis des tournures de phrases en français et en anglais", indique Philippe Laval. Ainsi, Kwaga identifie des expressions telles que "rencontrons nous la semaine prochaine" ou " il faut remettre le rapport Untel à telle date". L'outil, qui est gratuit pour le moment, peut être téléchargé en ligne et est également disponible dans Google Apps, la suite logicielle de Google à destination des entreprises. À partir de la rentrée, Kwaga sera payante, au prix de 3 à 4 euros par mois et par utilisateur. La société attend en effet que le moteur de recherche mette en place un système global de facturation disponible pour toutes les solutions de la plateforme.

Levée de fonds

Philippe Laval vise les entreprises moyennes qui ne sont pas effrayées par les services de logiciels à la demande "Saas". Google Apps, qui compte 25 millions d'utilisateurs dans le monde et 2 millions d'entreprises, est donc le principal mode de distribution de Kwaga. La société espère conquérir 1 million d'utilisateurs en 2012 et être rentable cette année-là. En attendant, elle a levé environ 1 million d'euros, soit auprès de ses proches soit au moyen d'aides publiques comme Oséo. Elle cherche 2 millions d'euros pour l'an prochain.

 

 

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