La Bourse de Paris maintient son cap baissier

Malgré une séance de répit la veille, la Bourse de Paris est repartie en territoire négatif mercredi. A la clôture, le CAC 40 cède 1,24% à 3.759,80 points.

Les inquiétudes autour de la réglementation financière, nées des propositions de Barack Obama la semaine dernière, et sur un resserrement du crédit en Chine continuent de peser sur les marchés. Les investisseurs sont également restés prudents dans l'attente de la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur ses taux. Avec cela, un mauvais indicateur supplémentaire sur l'immobilier américain a enfoncé un peu plus le marché : les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont plongé de 7,6% en décembre alors que les analystes attendaient une reprise. De fait, les nombreux résultats d'entreprises outre-atlantique ont été relégués au second plan.

Ce marché difficile n'a pas été favorable aux premiers pas en Bourse de Rusal. Le groupe minier russe a chuté pour sa première journée de cotation à la Bourse de Hong Kong et de Paris. Le certificat de dépôt de Rusal décroche de 10,85% à 17,75 euros sur le compartiment professionnel d'Euronext Paris.

Du côté du CAC 40, le marché a été tiré à la baisse par les valeurs cycliques et financières. Lafarge recule ainsi de 4,49% à 53,99 euros et réalise la plus forte baisse de l'indice. La valeur est affectée par les mauvais résultats du concurrent mexicain Cemex. Pour le secteur automobile, Renault abandonne 3,19% à 33,85 euros et Peugeot 3,98% à 23,87 euros.

STMicroelectronics termine en baisse de 4,39% à 5,83 euros après la publication de ses résultats annuels. Le fabricant de semi-conducteurs a annoncé une nouvelle perte nette en 2009, même si le quatrième trimestre a toutefois été plus favorable. Pour 2010, le groupe table sur une croissance du marché de 10% à 12%, une prévision jugée un peu trop prudente par les analystes.

Du côté du secteur financier, la perspective de nouvelles règles plus strictes en matière de réglementation financière continue d'inquiéter le marché. Crédit Agricole recule de 2,61% à 11,55 euros, BNP Paribas de 1,8% à 51,75 euros et Société Générale de 1,54% à 42,84 euros.

Sur le SBF 120, Klépierre décroche de 2,22% à 26,85 euros. Le promoteur immobilier a annoncé un chiffre d'affaires 2009 en progression de 22,6% à 246,5 millions d'euros mais sans parvenir à satisfaire les investisseurs pour une valeur jugée pas très bon marché.

Thomson dégringole de 6,58% à 99 centimes d'euros et signe la plus forte baisse du SRD. Les actionnaires ont approuvé le plan de sauvegarde du groupe après l'accord donné par les créanciers. Au 1er février, Thomson prendra le nom de Technicolor sur le marché, avec un code mnémonique « TCH ».

Du côté des hausses, Technip (+1,93% à 49,77 euros) profite pour sa part d'un relèvement de recommandation de Société Générale. Dans son ensemble, le secteur défensif a bien résisté. Pernod Ricard gagne notamment 1,22% à 58,20 euros.

Sur le SBF 120, Fimalac progresse de 1,62% à 37,55 euros. La société d'investissement a annoncé une hausse de 9,7% de son chiffre d'affaires à taux de change constant au premier trimestre de son exercice 2009-2010, à 140,9 millions d'euros, dont 115,2 millions réalisés par l'agence de notation Fitch Ratings.

Sur les marchés pétroliers, les cours du brut repartent à la hausse après avoir dégringolé ces derniers jours. Les stocks hebdomadaires de brut américain sont ressortis en baisse. Le baril de WTI s'échange contre 74,80 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord contre 73,40 dollars. Côté devises, 1 euro vaut 1,4052 dollar.

 

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