Lafarge profite de ses perspectives 2011

Le premier cimentier mondial Lafarge a annoncé ce vendredi anticiper un rebond de la demande en ciment en 2011 après un exercice 2010 marqué par des résultats globalement en ligne. Il va également créer une coentreprise avec Anglo-American au Royaume-Uni. Le marché a apprécié.
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Lafarge a annoncé ce vendredi avoir dégagé en 2010 un résultat net, part du groupe, en croissance de 12% à 827 millions. Quant au chiffre d'affaires, il a progressé de 2% à 16,17 milliards d'euros et le résultat opérationnel courant (ROC) est ressorti en repli de 1% à 2,4 milliards d'euros. De leur côté, les analystes de l'agence Reuters s'attendaient en moyenne à un chiffre d'affaires de 16,1 milliards d'euros. Le consensus donnait également un résultat opérationnel courant (ROC) de 2,4 milliards et un résultat net de 849 millions.

Les investisseurs ont apprécié cette publication. Le titre qui se paye un peu moins de 12 fois les bénéfices estimés pour 2011 a progressé de  4,13 %, ramenant sa progression depuis le début de l'année dans le vert  à 2,08 %.

Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'est également affiché en hausse. Il a progressé de 9% à 3,959 milliards d'euros.

Pour l'avenir, le groupe de matériaux de construction qui proposera un dividende d'un euro par action au titre de l'exercice 2010 est optimiste. Lafarge a annoncé anticiper un rebond de la demande en ciment en 2011 après un exercice 2010 marqué par des résultats globalement en ligne. Le premier cimentier mondial table pour cette année sur une croissance des volumes de ciment comprise entre 3% et 6%, contre de -1% à +3% attendu en 2010.

Par ailleurs, le français va créer une coentreprise avec le groupe minier Anglo American au Royaume-Uni. Les activités concernées seront le ciment, les granulats, le béton prêt à l'emploi et les enrobés bitumineux des deux groupes. La nouvelle entité, qui permettra à Lafarge de se renforcer outre-Manche, représentera un chiffre d'affaires combiné de 1,8 milliard de livres sterling (2,1 milliards d'euros) sur la base de 2010.

"C'est une opportunité qui est née de la crise et qui permet de créer de la valeur dans une période déprimée", a expliqué le PDG de Lafarge , Bruno Lafont, au cours d'une téléconférence. "C'est un deal créateur de valeur parce qu'il y a des synergies fortes, de coûts et de revenus."

L'opération, toujours soumise à l'approbation des autorités de la concurrence, devrait permettre de dégager des synergies supérieures à 60 millions de livres sterling (70 millions d'euros environ) par an, selon le communiqué.

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