Wall Street n'échappe pas à la baisse

Comme leurs homologues européens, les marchés new-yorkais reculent ce lundi, plombés par les inquiétudes grandissantes sur la Grèce et les valeurs bancaires.
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Dans le sillage des places européennes, Wall Street a ouvert en nette baisse ce lundi. Comme en Europe, c'est la menace d'un potentiel défaut de paiement de la Grèce qui inquiète les investisseurs. Le secteur bancaire est à nouveau fortement attaqué. Peu après l'ouverture, le Dow Jones perdait 1,08% à 10.874 points, le S&P 500 abandonnait 1% à 1.143 points et le Nasdaq cédait 0,81% à 2.448 points

Du côté des valeurs, les grandes banques américaines sont à la peine, plombées par les incertitudes sur la Grèce. Mais aussi par une forte révision à la baisse de prévisions de résultats du secteur bancaire par les analystes de Citigroup. JPMorgan recule ainsi de 2,62% à 31,24 dollars, Goldman Sachs abandonne 1,45 % à 100,77 dollars et Morgan Stanley laisse 1,43 % à 31,62 dollars. Citigroup chute pour sa part de 1,31 % à 26,39 dollars. Et Bank of America cède 0,14 % à 6,97 dollars. Son PDG a annoncé ce lundi un programme de réduction des coûts, portant sur 5 milliards de dollars.

McGraw -Hill grimpe de 3,41 % à 40,04 dollars après l'annonce de sa scission en deux compagnies indépendantes. Une première société sera spécialisée dans l'information financière, incluant notamment l'agence de notation Standard & Poor's. La seconde entité regroupera les activités dans l'édition de manuels scolaires. En outre, le groupe a annoncé une augmentation de son programme de rachat d'actions, porté à un milliard de dollars.

Au chapitre des fusions-acquisitions, le fabricant de composants pour téléphones portables Broadcom a annoncé le rachat de son concurrent NetLogic pour 3,7 milliards de dollars. Cela représente 50 dollars par action, soit une prime de 57% par rapport au cours de vendredi. Le titre NetLogic s'envole donc de près de 50 % à 47,8 dollars ce lundi, alors que celui de Broadcom cède 3,17 % à 32,38 dollars. Cette opération pourrait être bouclée au premier semestre 2012.

Enfin, Amazon perd 0,54 % à 210,24 dollars. Selon le Wall Street Journal, le numéro un mondial du commerce en ligne négocierait avec les éditeurs afin de lancer un abonnement mensuel permettant de louer des livres numériques. Le groupe se heurte cependant à la réticence de certains éditeurs. Amazon devrait par ailleurs lancer sa première tablette numérique dans les prochaines semaines.

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