C'est à Deyme (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, dans les locaux de l'entreprise Nutripure, que Marie Chavanes reçoit en personne ou consulte en visio. Pour cette nutritionniste, ancienne biathlète de haut niveau « On parle de "détox", pour "détoxication", uniquement parce qu'il y a "intoxication". Or le corps est capable de se désintoxiquer naturellement tout seul par la transpiration, la respiration ou la digestion, sauf quand il est vraiment malmené. Il faut alors faire un "reset", une sorte de mise à jour, comme on le ferait pour un ordinateur. »

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Au cœur de notre hiver aux températures changeantes, les organismes sont mis à rude épreuve. Le stress de nos vies trépidantes, l'alimentation trop rapide ou trop riche ajoutés aux problèmes de sommeil, accentués par le manque de sport, causent une nette baisse de régime bien que l'année vienne à peine de commencer. Pour garder le cap, Marie Chavanes conseille avant toute chose le Pack intestin et digestion de Nutripure, destiné à entretenir le microbiote intestinal à l'aide d'une cure de glutamine - qui cicatrise la muqueuse intestinale - accompagnée d'un probiotique qui réensemence l'intestin. Ce kit propose des compléments à absorber chaque jour pendant un mois, composés d'éléments 100 % naturels et validés par les sportifs Amandine Buchard ou Christophe Lemaitre, qui préparent les JO de Paris.

La détox comme une routine

Une détox réussie commence par une alimentation correcte ; c'est l'aspect essentiel des cures, comme celle de Lily of the Valley, où la gastronomie minceur du chef Vincent Maillard est supervisée par le médecin Jacques Fricker. Lucie Weill, la patronne de ce centre wellness près de Saint-Tropez, avoue que le terme « détox » a suscité un débat au sein de son équipe. « Le mot est un peu fourre-tout, mais nos clients arrivent dans un tel état de stress que c'est finalement le qualificatif qui convient le mieux à notre cure de déconnexion totale parmi les quatre formules que nous proposons. » Si les curistes sont souvent des femmes d'une quarantaine d'années, quelques hommes en profitent aussi pour souffler et prendre soin d'eux.

Au centre wellness Antarès à Méribel, place aux sorties en extérieur dans le froid. Cette cure lancée par la danseuse Rhian Evans mélange des pratiques new age avec des séances de respiration, en alternance avec des virées dans la neige et des passages en cabine de cryothérapie high-tech à -110 degrés. « Il s'agit en fait d'un stage de réoxygénation : on montre aux clients comment reprendre contact avec leur propre corps, comment retrouver un équilibre avant de leur donner les clés pour mieux vivre au quotidien, insiste Rhian Evans. Mais il faut ensuite poursuivre les efforts en rentrant à la maison, sinon l'effet s'estompe. »

La détox s'apprend, donc, comme une sorte de routine, à l'image de ce qui se pratique pour les soins du visage. Or c'est l'autre pan du marché de la détox : les cosmétiques destinés à nous dépolluer et nous purifier. Chrystelle Lannoy, fondatrice de la marque Gemology, rappelle en préambule : « Le premier geste à avoir, c'est de nettoyer sa peau en profondeur pour qu'elle se détoxifie naturellement. On peut ensuite optimiser les mécanismes naturels avec des soins. »

Son petit plus à elle ? Les gemmes qui composent ses cosmétiques, comme le quartz blanc, qui améliore la microcirculation et favorise l'oxygénation, contribuant à l'élimination des toxines.

Enfin, pour rester dans les minéraux et compléter le tour d'horizon, intéressons-nous aux cheveux, à traiter par exemple avec le produit best-seller de Christophe Robin : le Scrub à base de gros sel. Le coloriste attitré de Catherine Deneuve a inventé cette formule qui purifie et dépollue le cuir chevelu grâce à des cristaux de différentes tailles offrant une sensation de fraîcheur surprenante et apaisante. Attention toutefois à ne pas en abuser, une fois par mois suffit, et, comme le rappellent tous les coiffeurs, pour avoir de beaux cheveux, encore faut-il être en forme, faire de l'exercice et se nourrir correctement. Bref, y aller mollo sur le sel.