Chocolat noir fleur de sel bio, chocolat au lait noix de coco toastée bio, chocolat au lait intense en cacao : à deux pas du port de Morlaix (Finistère), Grain de Sail s'est fait une place dans le petit monde des manufactures de chocolat. Dans ses ateliers, elle produit jusqu'à 25000 tablettes par jour, commercialisées en magasin dans le Grand Ouest, à Paris et sur son site Web.
Née d'un projet global de développement durable fondé sur la qualité des produits importés et l'ambition de limiter au minimum les émissions de CO2, la marque s'approvisionne auprès de petits producteurs en agroforesterie d'Amérique centrale et du Sud.
Transportée à bord des cargos à voile de Grain de Sail, la masse de cacao bio arrive sous forme de pâte à faire du chocolat. Elle sera associée à d'autres produits issus des circuits les plus courts : du lait de Bretagne, du sarrasin torréfié localement et des noisettes d'Italie. Contrairement à d'autres industriels, la PME de 70 personnes se charge elle-même du conchage, procédé consistant à aérer et lisser le chocolat liquide chauffé.
Visite pédagogique
« Cela permet de travailler et de maîtriser la texture pour sublimer le chocolat », avance Olivier Barreau, le patron de Grain de Sail, dont l'originalité ne s'arrête pas à la
seule fabrication de tablettes vendues à un prix ne dépassant pas les 3 euros. « Tout le monde doit pouvoir y accéder, dit le dirigeant. Grain de Sail, c'est un projet de création de lien social, avec nos fournisseurs, avec nos salariés, avec nos visiteurs. »
La chocolaterie emploie 20 ouvriers de l'Esat (établissement et service d'aide par le travail) de Morlaix, dont l'activité est valorisée dans un parcours de visite pédagogique intitulé « L'aventure du chocolat ». De la production de la fève de cacao à la tablette, la chocolaterie fait partager au public (20000 visiteurs par an) son aventure humaine et maritime. Les plus gourmands peuvent accéder sur réservation au « labo tablettes », un espace de création personnalisée de tablettes de chocolat. Réservation en ligne conseillée.
« C’est une décision difficile, mais nous avons décidé d'arrêter des "Chiffres et des lettres" » (Stéphane Sitbon-Gomez, France Télévisions)
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !