Accoyer veut "tout remettre en cause" chez Les Républicains

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Accoyer veut tout remettre en cause chez les republicains[reuters.com]
(Crédits : Jacky Naegelen)

PARIS (Reuters) - Le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a admis lundi que le parti de droite avait un "problème de leadership" et qu'il y avait besoin de "tout remettre en cause" au lendemain du second tour des élections législatives.

Les Républicains (LR) ont obtenu 113 sièges à l'issue du second tour, selon les chiffres publiés par le ministère de l'Intérieur. Son allié de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) a obtenu 17 sièges. Depuis l'époque du gaullisme triomphant, jamais la droite classique n'avait obtenu si peu de sièges à l'Assemblée nationale.

"Nous avons un problème de leadership", a dit Bernard Accoyer. "Nous avons un besoin de rénovation profond et je proposerai au bureau politique, dès après-demain, un calendrier, une méthode de travail. Nous avons besoin de tout remettre en cause."

Les Républicains éliront un nouveau chef "d'ici la fin de l'année", en "novembre ou début décembre", a-t-il ajouté.

Mais pour Bernard Accoyer, "cela ne doit pas être un combat de personnes. Ce doit être un débat de fond, sur notre ligne, sur nos méthodes de travail".

Il assure ne pas avoir de préférence quant à un candidat. "Tout le monde est légitime, à s'exprimer d'abord, et ensuite à être candidat. Je souhaite qu'il y ait plusieurs candidats", a-t-il dit.

Il assure que ce ne sera pas François Baroin. "François Baroin serait un très bon candidat, sauf qu'il a décidé de ne pas être candidat et de ne pas concourir pour la présidence du mouvement."

Les Républicains deviennent la première force d'opposition à l'Assemblée nationale face à la République en marche (LREM) qui, elle, a remporté 308 sièges.

"Nous serons une opposition responsable, a-t-il dit. "Sur un certain nombre de sujets, je pense aux prélèvements obligatoires, je pense aux questions régaliennes, à la securité, la justice, entre autres, nous aurons une position qui sera différente."

(Caroline Pailliez, édité par Yves Clarisse)