COP21 : une ébauche d'accord sur le climat a été adoptée

Après une semaine de négociations, la conférence mondiale sur le climat a débouché aujourd'hui sur un projet d'accord entre les 195 pays contre le réchauffement de la planète.
"Le travail n'est pas fini, des questions politiques majeures restent à trancher. Il nous faudra toute notre énergie, intelligence, capacité de compromis, capacité de voir loin pour pouvoir arriver à notre résultat", a ajouté Laurence Tubiana.

Le chemin est encore long, mais c'est un premier pas. La conférence mondiale sur le climat a franchi une étapé clé samedi avec la remise d'une ébauche de texte d'accord (disponible ici), en vue d'un pacte universel entre 195 pays contre le réchauffement de la planète censé être conclu la semaine prochaine à Paris.

"Nous disposons d'une nouvelle base de négociations acceptée par tous (...) Il s'agit d'écrire la suite", a déclaré la négociatrice française Laurence Tubiana, devant les délégations réunies au Bourget.

Le texte adopté à l'issue d'une semaine de tractations entre négociateurs du monde entier compte 48 pages et comporte encore de très nombreuses options que les politiques devront trancher à partir de lundi pour aboutir à l'adoption d'un pacte universel d'ici vendredi prochain. Les ministres des différents pays doivent prendre le relais des négociateurs lundi.

Encore du pain sur la planche

"Le travail n'est pas fini, des questions politiques majeures restent à trancher. Il nous faudra toute notre énergie, intelligence, capacité de compromis, capacité de voir loin pour pouvoir arriver à notre résultat", a ajouté Laurence Tubiana.

"Comme disait Nelson Mandela, ça a toujours l'air impossible jusqu'à ce que ce soit fait", a commenté Nozipho Mxakato-Diseko, la délégué sud-africaine qui préside le G77 + Chine, le groupe des pays en développement.

De nombreuses options encore ouvertes

Aucun sujet de fond n'est tranché par le nouveau texte qui laisse encore ouvertes de nombreuses options, par exemple sur l'objectif à long terme de limitation du réchauffement - 1,5 degré, que réclament les petits Etats insulaires, ou 2 degrés. A la "mi-temps", les négociations "avancent clairement même si c'est difficile", avait estimé samedi matin la Fondation Nicolas Hulot.

Lors de la conférence de Copenhague, le grand rendez-vous climat manqué de 2009, "après la première semaine, on savait déjà que les choses étaient quasiment bloquées", avait ajouté le porte-parole de la Fondation, Matthieu Orphelin.

(avec AFP)

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