Les agriculteurs mettent la pression sur Attal en lançant le blocage des autoroutes autour de Paris

L'A10-A11 est bloquée par les agriculteurs, dans les deux sens, au niveau du péage de Saint-Arnoult, point de trafic important entre Paris et l'ouest de la France, ce vendredi, depuis 16h. Le mouvement social entraîne de facto d'importantes difficultés de circulation. Des annonces du gouvernement Attal sont attendues ce vendredi.
Environ 130 tracteurs s'apprêtent à entrer sur cette autoroute, dans un sens au niveau de Senlis, et dans l'autre à proximité de Compiègne, ont indiqué à l'AFP la préfecture et des agriculteurs (Photo d'illustration).
Environ 130 tracteurs s'apprêtent à entrer sur cette autoroute, dans un sens au niveau de Senlis, et dans l'autre à proximité de Compiègne, ont indiqué à l'AFP la préfecture et des agriculteurs (Photo d'illustration). (Crédits : Rémi Benoit)

[Article publié le vendredi 26 janvier 2024 à 09h11 et mis à jour à 13h07, puis à 19h12]. Les agriculteurs ont commencé à se retiré de plusieurs villes peu avant les déclarations très attendues par la profession de Gabriel Attal. Les manifestants restent cependant encore très mobilisés.

Et juste après sa prise de parole, le Premier ministre Gabriel Attal doit se rendre vendredi soir sur le barrage emblématique de l'A64 à Carbonne, tenu par des agriculteurs en colère, a appris l'AFP de sources concordantes. Sa venue a été confirmée par l'une des figures du mouvement, l'agriculteur Jérôme Bayle, à l'origine de la contestation dans la région. « On va partir ensemble », a-t-il annoncé à la presse, après les annonces du chef du gouvernement.

Des mobilisations dans toute la France

Ce vendredi, des agriculteurs de la section d'Ile-de-France du syndicat majoritaire agricole FNSEA ont commencé à bloquer la circulation vendredi après-midi sur des autoroutes autour de Paris, ont déclaré à l'AFP des agriculteurs au sein des cortèges. A niveau du péage de Saint-Arnoult sur l'A10-A11, point de trafic important vers l'ouest de la France, la circulation est entièrement bloquée dans les deux sens, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon une estimation de la police, quelque 200 tracteurs participent au blocage. Au sud de la capitale, sur l'autoroute A6, au niveau de Villabé (Essonne), Nicolas Galpin, référent de la FDSEA Ile-de-France, a, de son côté, assuré à l'AFP avoir « mis en place un barrage filtrant, avec une quarantaine de tracteurs ».

« On laisse sortir les gens par la voie la plus lente. On est là au moins jusqu'à minuit. On pense que les mesures annoncées ce soir ne seront pas à la hauteur. On garde des forces pour le mois qui vient », a-t-il précisé.

Même dispositif sur l'A13, près du péage de Buchelay (Yvelines), à l'ouest de Paris : « C'est bloqué dans les deux sens sur l'A13, mais les gens peuvent entrer et sortir » en amont et aval du point de blocage, a indiqué par téléphone Arnaud Lepoil de la FDSEA Ile-de-France.

Outre les blocages sur le péage de Saint-Arnoult sur l'A10-A11, sur l'A6 et l'A13, des barrages étaient prévus sur la RN14 reliant Paris à Rouen, au niveau de Villeneuve Saint-Martin à Ableiges et sur l'A16, au nord de Paris, au niveau du carrefour de la Croix Verte et de Champagne-sur-Oise.

Des tracteurs se retirent de plusieurs villes

Des agriculteurs ont commencé à « lever le camp » vendredi après-midi à Bordeaux, Montpellier ou Lyon avant les annonces attendues du Premier ministre Gabriel Attal, scrutées aussi à Agen (Lot-et-Garonne) où les manifestants restent très mobilisés.

« Rentrez à la maison »: à Montpellier, le syndicat agricole FNSEA de l'Hérault a fait passer le message, après que 570 véhicules, dont 315 tracteurs, furent entrés à la mi-journée dans la ville. Ils avaient « occupé temporairement plusieurs sites pour y déverser du lisier, de la paille et divers déchets verts », selon la préfecture. « La consigne officielle, c'est de rentrer chez soi », a indiqué à l'AFP un porte-parole départemental de la FNSEA.

À Bordeaux, « une partie des tracteurs sont repartis » de la rocade qui était bloquée depuis mercredi, a confirmé à l'AFP Jean-Samuel Eynard, président de la FNSEA en Gironde. D'autres manifestants girondins avaient prévu « d'attendre les propositions » de Gabriel Attal avant de se retirer à leur tour « si elles sont à la hauteur », a-t-il précisé. « Si tout va bien, on lève le camp ce soir ».

Dans le Rhône, les agriculteurs qui bloquaient le principal accès routier au nord de Lyon depuis Paris ont levé leur barrage vers 16H30. La FDSEA y avait tenu vendredi matin son congrès annuel en montant une petite estrade, en présence du président national du syndicat Arnaud Rousseau.

En Normandie, le blocage à Flers (Orne) a été levé vers midi. Sur l'A12, les ralentissements entamés en début d'après-midi ont également pris fin, selon la FNSEA. Au Mans, dans la Sarthe, quelque 500 tracteurs ont quitté les lieux vers 17H30 après avoir déversé et mis le feu à des pneus, de la paille et divers gravats sur un rond-point à proximité d'un supermarché, a constaté un JRI de l'AFP.

En revanche, dans le Lot-et-Garonne, la mobilisation restait forte devant la préfecture d'Agen, a constaté un correspondant de l'AFP. Plus de 500 agriculteurs s'y sont rassemblés, selon la police. Ils ont déversé du fumier, de la paille, des gravats et des pneus devant les grilles et commencé à répandre du lisier sur les murs de la préfecture avec une citerne de 17.000 litres. À Périgueux, en Dordogne, un impressionnant tas de pneus et de déchets divers a également été amoncelé aux abords de la préfecture.

Attal en Haute-Garonne pour éteindre l'incendie

Confronté à sa première crise depuis sa nomination, le nouveau locataire de Matignon s'est rendu ce vendredi auprès des agriculteurs pour faire « des propositions concrètes de mesures de simplification », en compagnie du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau.

Certains agriculteurs, eux, avaient choisi de se lever aux aurores pour mettre la pression sur l'exécutif. Sur l'A1, environ 130 tracteurs sont entrés en début de matinée, dans un sens au niveau de Senlis, et dans l'autre à proximité de Compiègne, ont indiqué à l'AFP la préfecture et des agriculteurs. Sur l'échangeur de Seclin, au sud de Lille, où plus de 150 tracteurs sont entrés sur l'A1 jeudi à midi, la circulation tat toujours bloquée dans les deux sens.

Lire aussiComment les agriculteurs diversifient leurs activités pour arrondir les fins de mois

Le blocage a perturbé la circulation dans le Nord, où un important trafic de camions et voitures s'est retrouvé sur des routes départementales boueuses. Les agriculteurs comptent bloquer l'autoroute A1 près du péage de Chamant (Oise) dans les deux sens entre Paris et Lille. La préfecture de l'Oise a autorisé la fermeture de l'A1 sur une quarantaine de km jusqu'à 23h59 vendredi.

Colère des agriculteurs : l'autoroute A1 fermée entre Senlis et Ressons-sur-Matz ce vendredi
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— France Bleu Picardie (@fbleupicardie) January 26, 2024

Des blocages dans le sud de la France

Des agriculteurs ont également passé la nuit sur l'A16 à Amblainville (Oise), à 60 km de Paris, prêts à se rapprocher de la capitale en fonction des annonces gouvernementales. Les sections d'Ile-de-France de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs ont appelé leurs adhérents à se rassembler vendredi sur les grands axes autour de la capitale.

Deux importantes autoroutes du sud de la France sont, elles aussi, fermées ce vendredi matin sur près de 400 km sur un axe allant du sud de Lyon vers l'Espagne, du« jamais vu », a-t-on appris auprès de la société exploitant ces axes, Vinci Autoroutes.

L'A7 et l'A9 sont coupées entre Chanas (Isère) et Sigean (Aude) à la demande des autorités : « On n'avait jamais vu ça, d'une telle ampleur et sur une telle durée », a expliqué à l'AFP une porte-parole de Vinci.

Thierry Sénéclauze, présent sur un barrage stationnaire au niveau d'Albon (Drôme) y voit la preuve « que [l']action est suivie et forte ». « C'est un mouvement de pacification totale, nous sommes sur l'autoroute mais nous ne casserons rien, nous ne dégraderons rien et nous balayerons toute notre portion d'autoroute quand on partira », a-t-il promis.

Une partie de l'A7 fermée « par précaution »

Dans la région de Montpellier, quelque 600 véhicules dont 315 tracteurs occupent l'autoroute dans un sens, de l'autre côté les voies sont vides, ont constaté des journalistes de l'AFP. Sur l'A9, principal axe entre la France et l'Espagne, des centaines de tracteurs ont rejoint la mobilisation phares clignotants, certains brandissant des panneaux à l'envers de leurs villages ou des drapeaux français, a constaté une journaliste de l'AFP.

En milieu de matinée, ils étaient réunis au péage de Saint-Jean-de-Védas, déversant de la paille et du lisier. La fermeture de l'A9 entre Orange et Sigean émane d'une « décision zonable concertée avec tous les préfets », a expliqué à l'AFP un porte-parole de la préfecture de l'Hérault. Contactée, la préfecture de la Drôme explique de son côté qu'il a été décidé aussi de fermer une partie de l'A7 « par précaution ». Aucune heure de réouverture des axes n'est indiquée pour l'instant.

A Narbonne, des viticulteurs venus de toute la région se mobilisaient pour une opération qui devrait durer toute la journée avec près de 2.000 manifestants et 250 tracteurs déjà sur place, a indiqué la gendarmerie. « Le convoi descendu de Carcassonne vers Narbonne vient d'arriver, donc là on va redescendre sur l'autoroute A9 et bloquer entre Narbonne et Perpignan », a expliqué à l'AFP Damien Onorre, membre de la direction du Syndicat des vignerons de l'Aude.

« On va rester au moins pour la journée, tout dépendra des annonces mais il faut qu'elles soient costauds parce que là les gens, ils sont déterminés », a-t-il prévenu. L'accès au Pas-de-la-Case, axe qui mène en Andorre, devait en outre être bloqué par une manifestation d'agriculteurs des Pyrénées-Orientales à partir de 10 heures « pour une durée indéterminée », a averti la préfecture, qui recommande aux automobilistes désirant s'y rendre de passer par le tunnel du Puymorens et l'Espagne.

« Toujours des belles paroles »

Rencontrés dans de multiples lieux de France par l'AFP, les agriculteurs ont des revendications diverses, et ce, qu'ils soient éleveurs de volailles frappés par la grippe aviaire l'an dernier, viticulteurs dont les vins se vendent moins, cultivateurs bio aux légumes boudés par les Français, ou grands céréaliers.

« Aujourd'hui on attend des réponses du Premier ministre et si on n'en a pas on continuera le mouvement », résume Jérémy Allard, 25 ans, président des Jeunes agriculteurs (JA) du canton de Quesnoy-sur-Deûle (Nord), « on veut vivre de notre métier et pas toujours subir la concurrence déloyale d'autres pays qui ne respectent pas les mêmes normes ».

« Le gouvernement va toujours dans notre sens quand on discute avec des représentants mais c'est toujours des belles paroles », selon lui.

Jean Lefevre, producteur de betteraves et de céréales dans l'Oise, venu protester contre la « distorsion de concurrence » avec « les produits importés qui ne respectent pas les mêmes normes sociales et environnementales », s'attend à ce que le blocage soit levé à l'issue de la journée. « Mais le mouvement s'inscrit dans la durée », avertit Olivier Lelièvre, producteur de betteraves et maïs, également mobilisé.

Certains exploitants réclament une baisse du GNR (gazole non routier). D'autres veulent un prix minimum pour leurs produits, ou le versement d'aides ou d'indemnisations dues de longue date, voire un moratoire sur l'interdiction des pesticides, comme nouvellement demandé par la FNSEA. Une partie des 140 revendications portées par le syndicat majoritaire nécessitent une loi ou des négociations à Bruxelles.

Lire aussiColère agricole : pourquoi la niche fiscale du gazole non routier (GNR) est au cœur du conflit

Un peu partout dans le pays, les manifestants s'en sont pris jeudi à des symboles de l'Etat et des grandes surfaces, donnant l'image d'une colère se radicalisant. Plus de 55.000 personnes se sont mobilisées, selon un décompte de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire proche du pouvoir, qui tente depuis une semaine de canaliser un mouvement démarré en Occitanie.

LR veut interdire l'importation de certains produits

Le député LR Antoine Vermorel-Marques (Loire) a déposé une proposition de loi pour interdire l'importation de produits agricoles qui ne respectent pas les normes imposées en France aux agriculteurs, indique-t-il dans une interview mise en ligne vendredi sur le site du Figaro.

« Au nom de la stricte réciprocité, nous proposons d'interdire d'importer ce qui est interdit de produire en France », affirme le député, dénonçant une « concurrence déloyale » qui représente un « manque à gagner » pour les agriculteurs français de « 10 milliards d'euros », estime-t-il.

Dans le détail, l'élu vise « la viande nourrie à la farine animale, aux céréales OGM d'Ukraine » et « les tomates du Maghreb, traitées au dichloropropène, substance potentiellement cancérigène interdite depuis 15 ans en Europe ». La proposition de loi a reçu le soutien du patron de LR Eric Ciotti et celui du groupe LR à l'Assemblée Olivier Marleix, précise-t-il à l'AFP.

Aux yeux du député LR, l'article 44 de la loi Egalim sur le partage de la valeur entre acteurs de la chaîne alimentaire française, est « inopérant », car il cible « les vendeurs et non les importateurs ».

(Avec AFP)

Commentaires 28
à écrit le 27/01/2024 à 9:43
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Gabriel Attal est retranché dans son parc potager (alsacien) à l'Hôtel Matignon; c'est nous qui sommes em......

à écrit le 27/01/2024 à 8:05
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Et je les en remercie cela permet de vivre une expérience peu fréquente à savoir de voir tout ces gens repus aux autoroutes rouler sur des routes nationales ! Ils sont nuls !!! Une véritable catastrophe ils se suivent tous à la queue leu leu incapabl...

à écrit le 26/01/2024 à 23:06
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l' état à sa part de responsabilité avec ses normes absurdes pour plaire aux écolos ....ils reportent tout sur les consommateur ...les actionnaires ....qui profitent ....l' augmentation EDF ET GDF .

à écrit le 26/01/2024 à 16:50
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Très bien ce mouvement ont ne veux pas être empoisonné avec des produits importés alors que nos agriculteurs sont très respectueux de la bonne bouffe

le 26/01/2024 à 18:05
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Les agriculteurs français sont les plus gros consommateurs de produits chimiques de L' U E (66600tonnes), et vont se fournir à l'étranger quand ceux ci sont interdits de vente en France.

à écrit le 26/01/2024 à 14:18
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c est beau de voir des batimenst defoncés, des routes coupees et que la police laisse faire. La prochaine fois, le ministere de l agriculture devrait acrrement demander a que la police remplisse elle meme de purin les sous prefectures et autres bati...

le 26/01/2024 à 14:38
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Imaginez les conséquences si on faisait intervenir la police. Si c'était le cas vous seriez le premier à dénoncer les violences policières envers les agriculteurs.

le 26/01/2024 à 17:05
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Si cela dégénère ,les consignes vont être clair éviter ceux de la FNSEA le plus possible ,ils votent pour nous par contre sur la coordination rurale et le Modef vont pouvez y aller.franco.

à écrit le 26/01/2024 à 13:33
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Comment se fait-il que les agriculteurs ne parlent pas des revenus générés par leurs coopératives agricoles ? Quelles margent se font-elles sur le dos des petits agriculteurs ?

le 26/01/2024 à 13:55
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Les coopératives appartiennent aux agriculteurs qui y détiennent des parts sociales reste que ce sont les dirigeants élus ou salariés qui captent l'essentiel des ressources par des pratiques obscures .Quand un cadre de la chambre d'agriculture m'a ex...

le 26/01/2024 à 15:37
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Moi je trouve quand même très dommage que les agriculteurs se plaignent que la grande distribution leur achète la viande a 6 euros par exemple et que celle ci nous la revende a 15 20 euros... Si les agriculteurs avaient envi de s'en sortir ils ouvri...

à écrit le 26/01/2024 à 13:13
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Et si le gouvernement a son tour bloquera les autoroutes donc les tracteurs restent en place jusqu'au les manifestants ont recompensees les degats faits?

à écrit le 26/01/2024 à 12:52
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Les agriculteurs qui manifestent actuellement ne représentent pas le monde paysan ! Ils sont les tenants d’une agriculture et d’un élevage industriel qui les a surendetté, les a fait empoisonner les sols, mal traiter leurs animaux et vendre des produ...

le 26/01/2024 à 12:59
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agriculteur attention le venus a paris est déconseillé m macron a recrute ces chemises brunes a savoir les black block pour discrédite vos revendications une copie des gilet jaune

le 26/01/2024 à 13:34
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@ Jourdain Barbella - Les agriculteurs n'ont rien à gagner dans ce bras de fer avec l'Etat...la FNSEA ...Si... et l'ensemble agro industriel encore plus. La seule demande raisonnable est celle qui consisterait a vérifier qu'il n'y a pas de distortio...

le 26/01/2024 à 16:29
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@Jourdain Barbarella " ils votent majoritairement à droite ou à l’extrême droite. " Concernant la FNSEA ,les adhérents ont votés pour Macron à près de 70.% en 2022.

à écrit le 26/01/2024 à 12:48
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Vu le niveau des manifestations, ce ne m'etonne pas qu'ils n'arrivent pas de gerer leur entreprises sans l'aide des contribuables, ce qu'ils ne sont pas eux-mêmes. C'est une version moderne de la mendicité. Acune fierte chez eux.

à écrit le 26/01/2024 à 12:31
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Quand est il de l'indemnisation des sociétés d'autoroutes ? Je suppose que l'état, donc nous, allons payer Vinci et Cie.

à écrit le 26/01/2024 à 10:47
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Marre de voir mes impôts être déversés dans le poche de ces gens qui ne respectent rien. Les "gentils agriculteurs" qui menacent leurs voisins, les habitants des villages ou élus sont légions. L'usage de la violence est une pratique courante. Notez a...

le 26/01/2024 à 11:30
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Agriculteur est une vie sans congés et sans voyages, comme vous le dite l'argent passe dans l'outil de travail et non dans les revenus.

le 26/01/2024 à 12:29
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@fma44 Il faut savoir ce que l'on veut. "Ils" disent tous être "en mission". Si celle ci ne peut plus être vécue sans une "rente" que les autorités leur procurent, ils peuvent aller voir ailleurs, non ? Il me souvient (c'est devenu moins fréquent) qu...

le 26/01/2024 à 16:35
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@ fma44 "Agriculteur est une vie sans congés et sans voyages" Pas tous, les gros qui ont des ouvriers agricoles à 1200/mois qui bossent chez eux peuvent en prendre.

à écrit le 26/01/2024 à 10:08
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Ce qui est bien c'est qu'a <B>Nantes</B> on a des saucisses de canard en plus !!!! <img src=https://facebook.com/favicon.ico>

à écrit le 26/01/2024 à 9:56
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Ce conflit n’a pas commencé hier, puisque le mouvement « on marche sur la tête » en était les prémisses.. Je le crois très significatif, car dérivé de cette situation où certains font le travail (les agriculteurs, les entreprises du secteur y compris...

le 26/01/2024 à 10:05
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"Nous avons un problème de mouches du coche " Mais heureusement vous avez... le glyphosate ! LOL ! ^^ Oups désolé... tu disais ? :-)

à écrit le 26/01/2024 à 9:30
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"des mesures à effet rapide " Une injection directe d'argent public et vite !!! Ben oui c'est ça les effets de la dépendance.

à écrit le 26/01/2024 à 9:24
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Les francais, allemands, belges, tcheks et polonais tiennent l'avenir de cette europe techno en leurs mains. Ils doivent au mois de juin voter pour en sortir. Deroger signifiera encore plus de contraintes. En attendant tout bloquer et montrer a brux...

le 26/01/2024 à 12:35
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Erreur Ceux qui tiennent les ficelles, ce sont les consommateurs. Voir le "bio", qui a fait un flop, en raison des outrances constatées. Le fait que les "agriculteurs" soient piégés, c'est de LEUR responsabilité. Si LEURS représentants les mènent dan...

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