Coup de tonnerre : Fitch abaisse la note de crédit de la France

L'agence de notation Fitch a abaissé la note de crédit de la France de AA à « AA- », estimant notamment que le contexte politique et social pourrait compliquer la réduction des dépenses publiques. Une décision jugée trop pessimiste par Bruno Le Maire.
L'agence de notation Fitch attribue une partie de la baisse de sa note à la crise sociale que travers la France.
L'agence de notation Fitch attribue une partie de la baisse de sa note à la crise sociale que travers la France. (Crédits : Reinhard Krause)

Et ce qui devait arriver arriva. Après près de trois ans de quoi qu'il en coûte, l'agence de notation Fitch a abaissé, vendredi soir, la note de crédit de la France à « AA- » (avec perspective stable désormais), estimant notamment que le contexte politique et social pourrait compliquer la réduction des dépenses publiques.

Les marchés financiers s'appuient sur cette note, croisée avec celles d'autres agences, pour définir les taux de leurs prêts aux Etats. Une dégradation de la note française pourrait donc augmenter son taux d'emprunt, et donc la facture du remboursement de sa dette. Par exemple, la France emprunte à 3% contre 2,5% pour l'Allemagne dont les finances publiques sont mieux tenues.

La contestation : un risque pour les réfomes

Dans un communiqué, Fitch a jugé que le programme de stabilité adressé ce mois-ci par Bercy à l'Union européenne était plus ambitieux que le précédent programme de réduction du déficit, visant 2,7% à l'horizon 2027, mais qu'il s'appuyait sur des prévisions de croissance plus optimistes que ses propres prévisions. L'agence a dit prévoir une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,8% cette année et de 1,3% en 2024, contre 1,0% et 1,6% pour le gouvernement.

Rappelant les manifestations contre la réforme des retraites, Fitch a ajouté que « l'impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) représentent un risque pour le programme de réformes d'(Emmanuel) Macron et pourraient créer des pressions en faveur d'une politique fiscale plus expansionniste ou d'un renversement des précédentes réformes ». Le gouvernement a eu recours à l'article 49-3 pour faire adopter la réforme des retraites, se passant d'un vote au Parlement, ce qui a entraîné un net durcissement de la contestation sociale. « Cette décision a donné lieu à des manifestations et à des grèves dans tout le pays et renforcera probablement les forces radicales et anti-establishment », écrit également l'agence de notation qui notait jusqu'à présent la France "AA" avec perspective négative, soit le risque d'un abaissement.

Un tiers des dépenses indexées sur l'inflation

A court terme, les pressions sur les dépenses resteront fortes, sachant qu'un tiers d'entre elles, notamment les retraites et les prestations sociales, sont indexées sur l'inflation. A moyen et long terme, la récente adoption de la réforme relevant à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite aura un impact modérément positif, a encore estimé Fitch. L'agence de notation a relevé que le ratio dette publique/PIB de la France à la fin 2022 (111,6%) était le plus élevé des pays classés en catégorie AA, dont la médiane est de 48,4%.

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a regretté vendredi dans un communiqué l'« appréciation pessimiste » de Fitch estimant que l'agence de notation « sous-évalue les conséquences des réformes » notamment celles des retraites. Dans ses conclusions, Fitch évoque « des déficits budgétaires importants et des progrès modestes » concernant leur réduction.

Après avoir atteint 4,7% en 2022, le déficit public français devrait légèrement remonter cette année à 4,9% avant de refluer progressivement à partir de 2024, anticipe le gouvernement dans son programme de stabilité publié ces derniers jours, qui table sur un retour dans les clous budgétaires européens en 2027. Fitch anticipe pour sa part 5% de déficit cette année.

Le désendettement devrait quant à lui connaître un coup d'accélérateur d'après le gouvernement, avec une dette représentant 108,3% du PIB en 2027, soit 4 points de moins qu'envisagé précédemment mais toujours très loin de l'objectif européen de 60%. Elle était à 111,6% du PIB fin 2022.

Le gouvernement campe ses positions

Samedi, le ministre français des Finances Bruno Le Maire a assuré à l'AFP que Paris allait continuer à « faire passer des réformes structurantes » malgré l'abaissement de la note financière de la France par l'agence Fitch. « Je crois que les faits infirment l'appréciation de l'agence Fitch. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays, et nous continuerons à le faire », a-t-il déclaré.

« Nous avons devant nous toute une série de réformes qui vont accélérer la transformation du modèle économique français », a fait valoir samedi Bruno Le Maire. Il a évoqué à ce sujet le projet de loi industries vertes qui va être présenté dans quelques jours, avec l'objectif ambitieux, de réindustrialiser la France, d'ouvrir de nouveaux sites industriels et de créer de nouveaux emplois.

Malgré son désaccord, le ministre de l'Economie a conclu sa prise de parole d'un message d'apaisement adressé aux agences de notations et aux marchés financiers : « ne doutez pas de notre détermination totale à rétablir les finances publiques de la nation (...) à accélérer le désendettement du pays, à réduire les déficits et à accélérer la réduction des dépenses publiques ».

Et pour cause : il doit éviter que l'abaissement de la note trouve écho chez les autres agences. Attendue pour une actualisation de sa note vendredi dernier, l'agence Moody's n'a finalement pas annoncé de nouvelle notation, tandis que l'agence S&P Global, qui accorde actuellement la note de "AA" à la France avec une perspective négative, doit publier ses conclusions le 2 juin.

Le projet de réforme des règles budgétaire de l'UE salué

La Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont salué le projet de réforme des règles budgétaires de l'Union européenne discuté vendredi par les ministres des Finances des Vingt-Sept réunis en Suède. La BCE « se félicite » du projet présenté mercredi par la Commission européenne, a déclaré la présidente de l'institution monétaire Christine Lagarde. Elle a salué « l'effort (de l'exécutif européen) pour parvenir à un compromis » malgré des « accords entre les pays qui font face à des défis différents », les écarts d'endettement étant très importants entre les Vingt-Sept.

Ce projet est « une bonne proposition qui contient plusieurs propositions que nous défendions », a affirmé Alfred Kammer, le directeur du FMI pour l'Europe, lors d'un point presse à Stockholm. Le FMI souhaiterait toutefois que l'UE se dote d'« un conseil budgétaire indépendant » qui évaluerait les questions « de façon extérieure à la Commission », a-t-il plaidé.

La réforme du Pacte de stabilité au cœur des discussions

La réforme du célèbre « Pacte de stabilité », que la Commission espère entériner d'ici la fin de l'année, est au programme d'une réunion des ministres des Finances de l'UE organisée vendredi et samedi dans la capitale suédoise. La proposition suscite encore d'importantes divergences parmi les Vingt-Sept.

Elle maintiendrait les limites emblématiques fixées pour le déficit des administrations publiques des États membres à 3% du Produit intérieur brut, et pour la dette publique à 60% du PIB. Mais, afin de promouvoir l'investissement, la Commission souhaite donner aux Etats plus de marges de manœuvre, et fixer des trajectoires d'amélioration des finances publiques moins drastiques et plus réalistes.

Les pays dits « frugaux » d'Europe du Nord, menés par l'Allemagne, ont critiqué un affaiblissement du Pacte de stabilité. Ils réclament des règles chiffrées contraignantes de réduction de l'endettement, valables pour tous, car ils craignent une mise en œuvre politisée et trop accommodante de la part de la Commission. Les pays du Sud surendettés, comme l'Italie dont la dette atteint 150% du PIB, jugent au contraire la proposition trop sévère et insistent pour libérer davantage l'investissement public.

Le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis a reconnu que l'objectif des Vingt-Sept de conclure la réforme avant la fin de l'année était « très ambitieux ». Le Pacte de stabilité avait été suspendu début 2020 pour éviter un effondrement de l'économie européenne touchée par la pandémie de Covid. Malgré la guerre en Ukraine, il doit être réactivé fin 2023.

Ne pas conclure la réforme d'ici là ne serait pas un drame, a estimé le ministre allemand des Finances Christian Lindner. « Nous avons un Pacte de stabilité. Tant que nous n'avons pas de nouvelles règles, les règles actuelles s'appliquent et donc nous ne sommes pas dans le vide », a-t-il affirmé. Le commissaire à l'Economie, Paolo Gentiloni, s'est cependant dit « optimiste sur le fait qu'on arrivera à de bons résultats », car, selon lui, « tous les Etats membres, malgré des points de vue différents, sont conscients du besoin d'aboutir à un accord. »

Le fait que le projet suscite des critiques tant des pays « frugaux » du Nord que des pays du Sud prouve, selon lui, que le projet de réforme de la Commission « est très équilibré ».

Commentaires 50
à écrit le 29/04/2023 à 19:41
Signaler
Encore un petit effort (quelques milliards supplémentaires dépensés pour essayer de faire remonter la cote de popularité du Président) et nous aurons bientôt la note BB. Donc non seulement Emmanuel Macron va être impopulaire pendant encore 4 ans mais...

à écrit le 29/04/2023 à 17:25
Signaler
si nos deputes représentaient réellement le peuple Une dissolution devrait etre automatique

à écrit le 29/04/2023 à 17:16
Signaler
ce gouvernement aurait dû montrer l'exemple en réformant les institutions ; les comptes publics ne seront jamais bon avec le système politique actuel (trop de privilèges et de clientélisme) et ce n'est pas le recul social des retraites qui changera n...

à écrit le 29/04/2023 à 16:42
Signaler
Ce que je ne saisis pas, c'est que notre économie et celle de l'Europe a fortement évolué depuis 50 ans. Et on ne peux pas vraiment dire que les dogmes marxistes aient été appliqués ou aient influencé la mise en place du Marché Unique. A l'inverse, l...

à écrit le 29/04/2023 à 13:56
Signaler
Le Maire, 01/03/2022 : "Nous allons provoquer l'effrondrement de l'économie russe !"... Macron impose sa ridicule réforme des retraites pour apaiser les créanciers qui financent notre dette abyssale. En réponse, Macron se fait fouetter par ces mêmes ...

à écrit le 29/04/2023 à 13:51
Signaler
Et voilà comment les marchés financiers ont bai.... Macron et les français.Ils voulaient à tout prix que la macronie fasse passer la réforme des retraites.leur réponse ce n'est pas assez . Non seulement il nous a trahi mais il va falloir certainemen...

le 29/04/2023 à 17:21
Signaler
la déception ! il devait choisir l abeille comme modèle politique. la ruche renaissance ne bourdonne pas

à écrit le 29/04/2023 à 13:06
Signaler
Nos problèmes n'ont pas pris naissance avec Macron. Notre dette a pris son envol il y a 50 ans et a grossi dans l'indifférence générale et dans le déni parce que nous voulions vivre au dessus de nos moyens quoi qu'il en coute. Aujourd'hui, comme touj...

le 29/04/2023 à 20:42
Signaler
L envol c est y a moins de 50 ans En 1980 la dette etait disons normal , c est apres le gouvernement Barre que ça n a plus eté bien gerer ..par les gouvernement du centre ( droit ou gauche ) qui se sont finalement reuni .. tous copains chez Lar...

à écrit le 29/04/2023 à 13:04
Signaler
Tout ça pour ça,? On peut donc annuler la réforme des retraites

à écrit le 29/04/2023 à 12:48
Signaler
La dette de la France va donc nous coûter plus cher et on se rapproche du scénario à la grecque. Merci la CGT !

à écrit le 29/04/2023 à 11:44
Signaler
Il ne reste plus qu'à envoyer la facture à la CGT et à la Nupes de Melanchon.

à écrit le 29/04/2023 à 11:04
Signaler
3000 milliards dette. la "crise sociale" sert de bouc emissaire pour eviter de designer l'origine des deficits: depenses en hausse, suppression des recettes, stratégie économique désastreuse du gouvernement (et ses prédecesseurs). Le sabordage de...

le 29/04/2023 à 11:26
Signaler
Ok. Mais acune manifestant qui bloque l'entree des entreprises (semi)publiques pour se manifester contre les regimes speciaux. C'est de mecontent tres selective.

le 29/04/2023 à 11:28
Signaler
Je suis d accord sur vos observations En France le politique toute étiquette confondue pratique le clientélisme finance par la dette depuis 1981… Quand on regarde la structure / montant / groupe politique au pouvoir . Le constat est parfois différ...

le 29/04/2023 à 12:31
Signaler
@Vous nous faites marrer - Le Covid ne justifie rien, d'autres pays, comme la Suède, n'ayant pas décidé d'arrêter leur économie ne s'en trouvent pas plus mal sur le plan sanitaire et bien mieux sur le plan économique. La même remarque vaut pour les E...

le 29/04/2023 à 12:41
Signaler
Dépenses en hausse d'accord. Mais des recettes il y en a trop.

à écrit le 29/04/2023 à 11:03
Signaler
C est drôle ben France le discours alarmiste est proféré par ceux qui détiennent le plus …sa s doute pour faire oublier la place de n1 que détient la France en Europe sur les écarts de salaires par catégorie socio- professionnelle .. comment expliq...

le 29/04/2023 à 12:37
Signaler
La conséquence logique d'une suppression du quotient familial serait la modulation des retraites en fonction du nombre d'enfants : en effet, un système par répartition nécessite que la génération suivante soit assez nombreuse pour le financer, sachan...

à écrit le 29/04/2023 à 11:02
Signaler
C est drôle ben France le discours alarmiste est proféré par ceux qui détiennent le plus …sa s doute pour faire oublier la place de n1 que détient la France en Europe sur les écarts de salaires par catégorie socio- professionnelle .. comment expliq...

à écrit le 29/04/2023 à 10:42
Signaler
Il serait temps de ne plus emprunter et de revenir à notre monnaie locale pour faire tourner notre pays et non pas ceux des autres ! ;-)

le 29/04/2023 à 11:15
Signaler
Oui, le retour aux billets de 10.000 francs pour payer une baguette.

le 29/04/2023 à 12:20
Signaler
Raisonnement très " simplet " !!! Que vaudrait notre monnaie locale ?

le 29/04/2023 à 12:49
Signaler
Une monnaie reflète la force de l'économie. Avec nos dettes abyssales, nos déficits chroniques malgré notre record mondial de prélèvements obligatoires, notre volonté absolue de vivre au-dessus de nos moyens et de travailler moins et moins longtemps ...

le 29/04/2023 à 13:12
Signaler
QUI vaudrait notre monnaie de singe locale?

le 29/04/2023 à 16:17
Signaler
Par rapport a quoi voulez vous en connaitre "sa valeur" si ce n'est par ce que nous produisons !? ;-) La monnaie est un moyen d'échange et non pas un but ! J'adore n'être qu'un "simplet" ! ;-)

à écrit le 29/04/2023 à 10:35
Signaler
Trop de strates administratives en France car L’État français est à la fois déconcentré et décentralisé. Le “millefeuille territorial” autorise un trop grand nombre d'échelons de l'administration conduisant à des doublons et un manque de lisibilité. ...

à écrit le 29/04/2023 à 10:29
Signaler
Tous ceux qui travaillent dans l'immobilier qui souhaitaient que l'Etat accordent des aides pour soutenir le secteur, notamment la construction neuve, vont être déçus sI l'Etat ne les assiste plus. De plus la grève de la consommation que font certa...

à écrit le 29/04/2023 à 10:27
Signaler
Souvenons-nous de la qualité de jugement des agences de notation lors de la crise financière de 2007-2008. Toutes avaient offert les plus belles notes aux produits les plus toxiques et nous connaissons la suite...

à écrit le 29/04/2023 à 10:19
Signaler
Berger et Martinez ils ont bien vu cela venir et ont laisse leur moutons a leur sort.

le 29/04/2023 à 10:40
Signaler
Non mais bien sûr c'est la faute à la cgt si la note a baissé ha ha ha rien à voir avec la dette de 3000 milliards d'euros et les déficits publics et commerciaux hein ? Arrêtez donc de croire aveuglément les médias mainstream.

le 29/04/2023 à 11:20
Signaler
Toujours le faute des autres et pas des francais meme eternel jalouses aux eux qu'ont mieux organise leur vie.

le 29/04/2023 à 12:39
Signaler
En rège général, c'est le gouvernement en place qui est considéré comme responsable de la dégradation financière d'un pays.

à écrit le 29/04/2023 à 9:44
Signaler
On s'en Fitch ! Déclarons la guerre à l'anglosaxonie !

à écrit le 29/04/2023 à 9:17
Signaler
La France a surtout le problème structurel de rester le gendarme du monde et de vouloir conserver des territoires aux quatre coins de la planète dont elle n'a plus les moyens pour un petit pays, cela ne peut faire parti que d'un cout global Européen.

le 29/04/2023 à 10:37
Signaler
Y a qu à vendre au plus offrant tous ces confettis qui nous coûtent une fortune et que nous ne sommes plus capables de défendre : pêches illégales des chinois en sud pacifique et événement de Mayotte . .. allez Antilles 500 milliards, Mayotte 100, n...

à écrit le 29/04/2023 à 8:52
Signaler
Voila. Le debut de la fin de l'assistanat généralisé. Le socialisme finit quand finit l'argent des autres et bientôt il y en aura plus. Comment ne pas partager le diagnostic «L'impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) consti...

le 29/04/2023 à 9:22
Signaler
Vous avez raison, supprimons les aides mirobolantes aux entreprises !

le 29/04/2023 à 9:43
Signaler
Il ne faut pas emprunter si on ne veux pas dépendre des marchés. Ah mais alors plus d'obole de l’état et on devra même peut-être travailler comme les autres.

le 29/04/2023 à 10:24
Signaler
Et toujours pas un retour aux billets de 10.000 francs. Frexit, encore plus vite !

le 29/04/2023 à 11:15
Signaler
C est drôle en France le discours le plus alarmiste est proféré par ceux qui détiennent le plus …sans doute pour faire oublier leur propre situation très confortable et la place de n1 que détient la France en Europe sur les écarts de salaires par cat...

à écrit le 29/04/2023 à 8:07
Signaler
Avec une telle dette, de tels déficits et un tel climat social rien de surprenant et même cette agence a été bien veillante en vers la France vue la situation. De toute façon la Français veulent une économie socialiste donc ce n'est que le début des ...

le 29/04/2023 à 13:28
Signaler
Les français ont été lobotomisés à l'école de la république et formatés pour êtres des esclaves socialistes de l'état. La situation se dégradera jusqu'à l'explosion. Comme à chaque fois avec le socialisme...

à écrit le 29/04/2023 à 6:56
Signaler
Bravo, la CGT et LFI enfoncent l aFrance, qui va payer en premier...leurs electeurs et adherents. Faut vraiment rien avoir dans le cerveau. Ils se tirent dans le pied et cela fait bien rire a Moscou qui les supporte de tout coeur.

le 29/04/2023 à 10:28
Signaler
C'est pas la cgt qui a fait le koikilenkout et qui gère si mal le pays depuis 2008 si ? C'est pas un peu facile d'accuser un tiers pour se dédouaner soi même ?

le 29/04/2023 à 10:51
Signaler
Vous avez la mémoire bien sélective : Qui a été le plus longtemps au pouvoir ?: La droite qui se pare d’une vertue de bon gestionnaire qu elle n a pas … Je vous invite à regarder comparer Le déficit cumulé depuis 1975 entre la droite et la gauch...

le 30/04/2023 à 10:53
Signaler
La désinformation fonctionne sur les esprits légers. Le dégradation de la note financière de la France serait du à une manifestation. Pourtant toutes ces grèves n'ont rien changé à la croissance du trimestre c'est marginal. Et bien évidemment l'incom...

à écrit le 29/04/2023 à 6:05
Signaler
Quelles conséquences aura cette dégradation sur les taux d emprunt de la France ? Quels risques d aggravation du déficit et donc d engrenage à la baisse du ratio dette /PIB ?

le 29/04/2023 à 12:26
Signaler
Conséquences : des taux d'intérêts plus élevés, moins d'investissements étrangers.

à écrit le 29/04/2023 à 0:49
Signaler
Bref le titanic prend l'eau.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.