Covid-19 : des pertes abyssales pour l'économie française

Le confinement sur huit semaines en France pour lutter contre l'épidémie va se traduire par 120 milliards d'euros de perdus pour l'activité, selon une étude publiée lundi par l'OFCE. Les ménages pourraient perdre 11 milliards d'euros de revenu disponible. « Une telle chute de l'activité est inédite à part peut être en temps de guerre ».
Grégoire Normand

Les conséquences économiques et sociales du coronavirus s'amplifient. Selon une note de l'observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiée ce lundi 20 avril, l'impact de deux mois de confinement est estimé à environ 120 milliards d'euros, soit 5 points de produit intérieur brut (PIB) annuel en moins. Ce chiffre corrobore les premières estimations du laboratoire de recherches rattaché à Sciences-Po Paris publiées à la fin du mois de mars. Les économistes rappellent "qu'une telle chute de l'activité est inédite à part peut être en temps de guerre" et redoutent une récession profonde à la fin du confinement.

Lors d'un point de situation dimanche 19 avril, le Premier ministre Edouard Philippe a rappelé que la France traversait sa pire récession depuis 1945. M. Philippe a martelé que la crise économique serait "brutale" et "ne fait que commencer", tout en rappelant les mesures d'aides. Dans ce cadre, le distributeur Fnac Darty a annoncé dimanche avoir obtenu un prêt de 500 millions d'euros dont 70% garantis par l'Etat. Le prolongement des mesures de confinement au moins jusqu'au 11 mai pourrait encore alourdir les pertes pour l'économie tricolore.

Lire aussi : L'économie française entre dans sa pire récession depuis la seconde guerre mondiale

"Une spirale récessive"

Le tableau sombre présenté par l'OFCE montre que sur les 120 milliards d'euros, les administrations publiques seraient en première ligne avec des pertes de revenus disponibles évaluées à 71 milliards d'euros. Viennent ensuite les sociétés financières et non-financières (-42 milliards d'euros). Les ménages et les entreprises indépendantes sont également touchés à hauteur de 11 milliards d'euros. Pour le directeur du département d'analyse et prévision de l'OFCE, Eric Heyer, "près de 60 % de la baisse de revenu national est absorbée par les administrations publiques. Mais 33% est au compte des entreprises, ce qui pose la question du rebond après l'épisode de confinement. Le risque est grand de voir s'enclencher alors une spirale récessive". En effet, les auteurs de la note redoutent que la chute historique de l'activité provoque des faillites à répétition et de nombreuses destructions d'emplois malgré toutes les mesures de riposte annoncées. Ce qui entraînerait une baisse substantielle des revenus et donc de l'activité.

> Lire aussi : Le spectre de la récession, un cauchemar pour le gouvernement

Des mesures transitoires suffisantes ?

Les premières mesures de soutien aux entreprises et aux ménages permettent à de nombreux établissements de répondre à l'urgence et aux salariés de préserver une grande partie de leurs revenus. Il demeure que cette panoplie pourrait s'avérer bien insuffisante au moment de la sortie de crise. "Les reports de créances fiscales ou sociales répondent dans l'immédiat aux problèmes de trésorerie des entreprises. Mais pour éviter une dégradation dangereuse de leurs comptes d'exploitation en sortie de crise, il paraît difficile de ne pas annuler des créances pour les entreprises qui auront subi l'impact du confinement", expliquent les économistes.

Pour une meilleure efficacité, "les aides aux entreprises doivent être absolument ciblées. Plus les aides seront ciblées, moins cela coûtera cher. Des aides non-conditionnées peuvent créer d'importantes distorsions de concurrence" rappelle le directeur principal de l'OFCE Xavier Timbeau. Actuellement, les débats sur le conditionnement des aides font rage entre économistes. Certains plaident pour un conditionnement restrictif afin d'inciter les entreprises à ne pas verser de dividendes et les obliger à revoir leur stratégie pour respecter les engagements environnementaux de la France lors des accords de Paris. Le Danemark a par exemple conditionné les aides d'Etat aux entreprises au non versement des dividendes et la non-présence des entreprises dans les paradis fiscaux.

Un crédit d'impôt pour compenser le capital non utilisé

Parmi les outils présentés pour soutenir les entreprises, les économistes plaident par exemple pour une compensation du capital non-utilisé pendant la période de confinement. Concrètement, "pour tout actif non utilisé pendant la période de confinement - un avion, un équipement industriel ou le local d'un restaurant, l'entreprise déclarerait la période de non-utilisation de l'actif et disposerait d'un crédit d'impôt à valoir sur l'impôt des sociétés égal au coût du capital calculé au prorata de la période de non utilisation. De la même façon que pour le chômage partiel, la non utilisation de chaque actif productif serait à justifier par l'entreprise". Le président de l'OFCE Xavier Ragot a rappelé que "la préservation du tissu productif sera déterminante dans le rebond de l'économie".

Une épargne forcée de 55 milliards d'euros

Les mesures de confinement ont entraîné une baisse drastique de la consommation des ménages et des entreprises. L'OFCE a calculé que les foyers français accumuleraient une épargne forcée de 55 milliards d'euros. "Cette épargne découle du soutien apporté à l'économie et en particulier du soutien aux revenus d'activité des ménages" ajoute le document. Beaucoup d'économistes s'interrogent sur l'avenir de cette épargne. A la sortie du confinement, les ménages vont-ils privilégier l'épargne de précaution ou recommencer à consommer comme avant ?

Pour la reprise de l'activité, la consommation devrait être déterminante. La consommation et la confiance des ménages français restent des moteurs considérables de l'économie hexagonale. Pour Xavier Timbeau, il n'existe pas forcément beaucoup d'outils pour limiter l'épargne des Français durant cette période. "Le meilleur moyen est que le retour à la normale se fasse le plus rapidement possible. Il faut limiter l'inquiétude des ménages." De son côté, Xavier Ragot estime "qu'il faut limiter l'épargne de précaution. Le scénario sanitaire sera déterminant et le gouvernement doit être clair. Il ne faut pas arrêter brutalement le chômage partiel à la sortie du confinement. Il est également préférable de limiter les hausses du chômage par des primes à l'embauche par exemple".

9,1 millions d'emplois affectés

Sur le front de l'emploi, les économistes ont considérablement noirci leurs prévisions. Il y a trois semaines, ils estimaient que 5,7 millions de personnes pourraient se retrouver au chômage partiel. Aujourd'hui, ils évaluent que 9,1 millions d'emplois pourraient être affectés par les mesures de confinement. Dans leurs travaux, les chercheurs ont même décomposé les conséquences par secteur et motif. Il apparaît que les fermetures obligatoires de nombreux établissements dans le commerce non-alimentaire, les lieux de restauration et hôtellerie, les services non marchands à la mi-mars ont eu des répercussions massives sur l'emploi (-2,6 millions). A cela s'ajoutent les nombreuses gardes d'enfants qui ont également eu des effets considérables sur l'emploi total (1,1 million). L'emploi dans le commerce (-218.000) est particulièrement concerné par ce phénomène ainsi que le tertiaire non-marchand. Ce lundi matin, Muriel Pénicaud a annoncé au micro de RTL que 9,6 millions de salariés étaient actuellement au chômage partiel, soit près d'un salarié du privé sur deux, et appelé les chefs d'entreprises à reprendre leur activité s'ils le pouvaient.

6,5 millions de salariés

Dans leur étude, les économistes fournissent le profil des personnes concernées. Il s'agit en majorité de salariés (6,5 millions). La montée en puissance du chômage partiel depuis plusieurs semaines montre que les mesures gouvernementales incitent les entreprises à recourir fortement à ce dispositif. En revanche, de nombreux travailleurs pourraient rester au bord du gouffre à la suite de confinement. En effet, environ 175.000 personnes se retrouvent sans rien au bout d'un CDD de moins d'un mois, 135.000 personnes sont considérées comme non éligibles aux différents dispositifs et parmi les 1,1 million de non-salariés, beaucoup pourraient passer entre les mailles des filets de sécurité. D'après les simulations opérées, les chiffres du chômage pourraient bondir avec 400.000 inscriptions supplémentaires à la fin du confinement. Pour parvenir à ce résultat, l'économiste Bruno Ducoudré a apporté certaines précisions. "On a supposé que tous les contrats courts ne voyaient pas leurs missions reconduites et nous avons pris en compte une fraction des personnes en période d'essai. Les entreprises ne recourent pas intégralement au chômage partiel. Elles peuvent mettre au chômage également".

> Lire aussi : Covid-19 : les inscriptions à Pôle emploi bondissent, le chômage partiel explose

Récemment, le gouvernement a annoncé des mesures pour élargir les filets de sécurité pour les actifs perdant leur emploi ou ceux à la recherche d'un travail. Un décret pris à la suite d'une ordonnance prévoit la prolongation des allocations pour les demandeurs d'emploi en fin de droits, neutralise la période de confinement pour plusieurs calculs de droits (notamment pour les intermittents), et élargit la possibilité pour des démissionnaires qui avaient quitté leur emploi tout récemment de bénéficier de l'assurance chômage. Malgré cet assouplissement, l'exécutif maintient sa réforme de l'assurance de chômage qui a durci les conditions d'accès au régime assurantiel en allongeant la durée nécessaire de cotisations pour les salariés mises en oeuvre depuis l'automne. Muriel Pénicaud a pour l'instant annoncé le report du second volet en septembre (au lieu du premier avril) qui prévoit de nouvelles modalités de calcul pour l'indemnité journalière.

Grégoire Normand
Commentaires 40
à écrit le 21/04/2020 à 8:57
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Mouais bon, l'economie va y perdre et les français y gagner. 55 Mds d'epargne forcée, s'enrichir en faisant la sieste au lieu de s'appauvrir a faire du pib. On a malheureusement une economie d'agitation et non de production. De l'agitation, de la go...

le 21/04/2020 à 16:54
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LOL!On en reparle quand les rayons bouffe commenceront a se vider.

à écrit le 21/04/2020 à 0:13
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Il n’y a plus d’autre alternative.

à écrit le 20/04/2020 à 21:02
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Les Italiens commencent à comprendre, "Il suffit d'un virus pour faire ressortir le vrai visage de l'UE." "C ' est pourquoi nous avons décidé de rejoindre ITALEXIT. " Il suffit en effet pour faire comprendre même au plus endurci des Européens que la ...

le 21/04/2020 à 8:35
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Les neerlandais commencent a comprendre: apres l'epoque faciste les italiens s'allie avec les autres tricheurs des traites financiers europiennes.

à écrit le 20/04/2020 à 20:57
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Arrêtez le délire ! Ce ne sont pas des pertes, ce sont des manques à gagner. Tout ce qui compte, c'est de tenir le temps que ça dure. Et, en principe, il y a des aides pour ça. En plus, ça ne va pas durer très longtemps, et on se rattrapera un peu...

le 22/04/2020 à 12:00
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Vous ne vous rendez pas compte de la casse de petites entreprises (faillites), et de plus grosses aussi, ainsi que la désorganisation du pays qui va arriver avec cette casse économique. Un tsunami qui va emporter tellement de familles que le massacr...

à écrit le 20/04/2020 à 20:29
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A rapprocher des 10 M€ pour le stock de 1,6 Mds de masques dont on s'est débarrassé à partir de 2011.

à écrit le 20/04/2020 à 19:05
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Le match c'est Covid19 contre Economie. Belle affiche. Pour l'instant Covid est en tête avec 20 000 morts devant Économie à 120 milliards. On peut en déduire que chaque décès a coûté 60 millions d'euros à l'économie Française. D'aucuns penseront que...

le 20/04/2020 à 19:29
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Je suis d'accord qu'à certain moments il faut faire des calculs cyniques pour regarder l'effort que ça représente de sauver des vies, mais là je ne suis pas d'accord avec votre calcul, il ne faut pas diviser par le nombre de morts mais par le nombre ...

à écrit le 20/04/2020 à 18:52
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Moi je regarde un peu ce qui se passe et va se passer dans d’autres pays et je pense que la France a fixé une date trop tardive (11 mai) pour le déconfinement. En effet, même si elle aura peut-être été un peu plus touchée que d’autre pays, partout où...

le 20/04/2020 à 19:54
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La France contrairement aux autres pays est gouvernée par une poignée de branquignols.. Ca peut faire illusion dès lors qu' il s' agit d' appliquer la feuille de route de Bruxelles en dépeçant les acquis qui jetèrent la population ...

le 21/04/2020 à 16:18
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Par rapport aux autres pays, nous devons supporter les blocages des CGT, profs syndicalistes, gilets jaunes et autres pseudo experts d’extrême gauche et d’extrême droite qui passent 24/24 sur les chaines infos. Heureusement, en dehors d'Amazon, l...

à écrit le 20/04/2020 à 18:11
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Envoyons la facture d une façon ou d’ une autre au gouvernement chinois puisque c est lui qui est responsable de la situation mondiale sanitaire et économique ... par ses mensonges manipulations ! apparemment lui s est couvert en vendant massiveme...

le 21/04/2020 à 13:06
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Et en plus il a racheté pas mal quand la bourse a commence à plonger, il va racheter pas mal d entreprise. Ils ont tout calculé avant de nous refiler le virus et et nos médiocres au gouvernement leurs font encore les coubettes..hallucinant... Jam...

à écrit le 20/04/2020 à 18:09
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Envoyons ce la facture d une façon ou l autre au gouvernement chinois puisque c est lui qui est responsable de la situation mondiale sanitaire et économique ... apparemment lui s est couvert en vendant massivement du dollar e ben achetant des centai...

à écrit le 20/04/2020 à 16:45
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Comme il est étrange - et inquiétant - de constater qu'un retour à la normale le plus rapide par la reprise de la consommation des ménages est envisagé comme seul capable de limiter les dégâts... avec en filigrane, si j'ai bien compris, cette croyanc...

à écrit le 20/04/2020 à 16:30
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Et en plus de savoir l'Allemagne satisfaite de nous voir couler, son si vieil ennemi, n'en fait qu'en rajouter un peu plus... Alors que pour la première fois de notre histoire on a de loin la plus puissante armée de deux !

le 20/04/2020 à 17:02
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Ce n'est pas la première fois de notre histoire que nous avons la meilleure armée, cela a toujours été le cas jusqu'en 1870 (probablement un peu avant pour être précis, je dirais aux alentours de 1866 avec Sadowa).

le 20/04/2020 à 17:43
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Ya un truc avec les allemands, ya un truc, c'est sûr... Si on se réfère à l'analyse de Nietzsche pour son peuple qu'il aimait beaucoup, tendrement, un complexe d'infériorité peut-être vis à vis des français qui malgré les siècles passés ne s'est...

le 20/04/2020 à 17:49
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Mdr. Faudrait vérifier. J’ai bien peur que ce soit encore une raclée avec notre généralissime Gamelin Macron

le 20/04/2020 à 19:23
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"Faudrait vérifier." Ce serait un moment opportun en tout cas ils comprendraient mieux que l'argent ne se mange pas je pense mais c'est pas sûr non plus, ce sont les allemands.

le 20/04/2020 à 19:33
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Au gars plus bas (Mdr mais il ne comprend pas grand chose), l'armée allemande ne ferait pas le poids face à l'armée française... Puissance nucléaire, capacité de projection, il n'y a pas photo...

le 20/04/2020 à 21:07
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On est les plus forts. Youpi. Puis après.....Paris ville ouverte.

le 20/04/2020 à 21:15
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Et bravo à celui qui préconise de recourir à l’arme nucléaire sur un pays limitrophe et donc proximité des villes françaises ! Un champion !

le 20/04/2020 à 23:25
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C'est la France qui sa decide de se confinée. L'Allemagne et la Suisse ne l'ont pas fait. Une de raison est certainement le système de santé français qui n'était pas prêt et équipé.

le 21/04/2020 à 8:56
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@ prêcheur néolibéral. "l'armée allemande ne ferait pas le poids face à l'armée française..." Merci, voilà qui est déjà un bon point de départ pour régler une profonde crise. @ germanophile mais qui préfère rester vivre en France quand mê...

le 21/04/2020 à 11:49
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Vous avez tord de tout le temps douter, la cinquième compagnie avec ses bouillants soldat est en opération dans la forêt de Marcoul est pressentie pour opération anti-groupi sur la plage de l'Atlantique, une dépanneuse de Char a été aperçu en éclaire...

à écrit le 20/04/2020 à 14:30
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Pertes évaluées sur 2 mois de confinement seulement... Mais pour les mois d'après, avec un redémarrage poussif de l'activité, des baisses de productivité attendus liés au respect des gestes barrière, des secteurs entiers encore à l'arrêt ( restaurat...

le 20/04/2020 à 15:00
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L'Allemagne avait déjà des problèmes économiques notamment sur ses exportations de voitures vers les USA.

le 20/04/2020 à 15:02
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Ce n'est pas qu'une question de moyens. France et Allemagne dépensent 11% de leur PIB pour la santé. A moyens comparables, l'Allemagne a des soignants mieux payés et 25 000 lits de réanimation. La France des urgences surchargées et seulement 5 000 li...

le 20/04/2020 à 15:17
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Les français, comme les espagnols, comme les italiens et comme tous les pays du sud sont victimes de l' UE et des GOPE -Grandes Politiques Economiques fixant la feuille de route récessive de Macron- ; voyons comment et pourquoi en comparant, pour exe...

le 20/04/2020 à 16:18
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Ouais ! Mais évitons de nous appliquer la double peine avec nos partenaires italiens et espagnols ds le choix catastrophique de faire éclater l'UE, car les Allemands reviendraient à une zone Mark avec une économie et une volonté impérialiste encore p...

le 20/04/2020 à 17:52
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@Fred06 votre monnaie de singe vous allez la garder pour vous, si le désir des pays du sud abandonnés par l' UE est de rejoindre l' Angleterre, ils le feront, vous animez le même projet peur qui n' a pas su empêcher les anglais ...

à écrit le 20/04/2020 à 14:01
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Pour info , combien avait couté mai 68 , trduit en euros 2020 ? Merci

le 20/04/2020 à 14:51
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Je ne sais pas ce qu'a coûté mai 68, mais cela n'a rien à voir avec la situation actuelle. Mai 68 était un problème Français et non mondial. L'économie mondiale fonctionnait. Il a donc été facile après les événements de 68 de se raccrocher au marché ...

le 20/04/2020 à 15:13
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Puisqu'on va inonder le marché avec de la monnaie. ( credit remboursables et non remboursés, à tours de bras, aides diverses et variées ). Cela va se traduire par une perte de valeur de la monnaie. Nos economies évaporées par la perte du pouvoir...

le 20/04/2020 à 16:30
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Faut demander aux peaces and love qui pullulent ici et qui ont maintenant 70 berges, déjà qu'ils ne se souviennent même plus de la grippe de Hongkong qui a pourtant fait 31000 morts à leur époque ,alors pour le reste ...Bon, faut dire qu'ils avaient...

le 20/04/2020 à 19:03
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Et puis le petit commerce fonctionnait même à Paris, pour alimenter les barricades.

le 20/04/2020 à 19:23
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@ réponse de la chose Au moins en 68 les jeunes avaient le courage d'affronter les "autorités"...et pas des guignols comme Castaner. Aujourd'hui, tout le monde ouvre "sa gueule" sur internet, bien caché derrière un pseudo. Dans la rue, des gilets j...

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