Croissance : Macron la chance, cela va-t-il durer ?

[Un an de présidence Macron] La progression du PIB s'est établie à 2% en 2017, au plus haut depuis six ans. Cette véritable embellie économique a profité à Emmanuel Macron pour sa première année à l'Élysée. Mais de nombreux risques se profilent déjà à l'horizon.
Grégoire Normand
(Crédits : HANDOUT)

Les clignotants sont au vert pour Emmanuel Macron. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 2% sur l'ensemble de l'année 2017. C'est la croissance la plus rapide depuis 2011, quand le PIB de l'économie tricolore avait atteint 2,1%. 2017 met fin à plusieurs années de « croissance molle ». L'ancien ministre de l'Économie bénéficie d'une conjoncture très favorable pour sa première année au pouvoir mais le repli de l'activité au premier trimestre 2018 (0,3% contre 0,7% au dernier trimestre 2017) illustre quelques signes de fébrilité.

Un environnement international porteur

Les bonnes performances économiques de la France en 2017 s'expliquent d'abord par une conjoncture mondiale favorable, selon les économistes interrogés.

« Comme les autres pays de la zone euro, la France a bénéficié d'un environnement international porteur, avec une forte reprise de l'activité mondiale », résume Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l'Insee.

Chez Natixis, l'économiste Véronique Janod souligne également la « bonne dynamique du commerce mondial et des conditions de financement toujours favorables pour les entreprises en raison de la politique monétaire accommodante de la BCE ».

Ce dynamisme a été particulièrement marqué par l'investissement des entreprises et celui des ménages. La formation brute de capitale fixe (FBCF) des sociétés a accéléré nettement, passant à 3,7% en 2017 contre 2,7% en 2016, tandis que les ménages ont investi dans le logement neuf.

Le commerce extérieur, traditionnel point noir de l'économie française, a moins pesé sur la croissance en 2017 qu'en 2016 (- 0,3 point après - 0,8 point). « Les exportations ont bénéficié entre autres du retour des touristes étrangers en France, après deux années 2015 et 2016 marquées par les attentats », ajoute Julien Pouget.

L'emploi a également connu une belle embellie. Au total, les créations nettes ont atteint 268.000 emplois tandis que l'emploi intérimaire a battu des records, avec une hausse de 169.000 sur un an.

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PIB : vers un tassement ?

[Cliquer pour agrandir le graphique]

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Un "effet Hollande" avant "l'effet Macron"

À qui attribuer ces bons résultats ? Pour Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Banque, « la dynamique de croissance en 2017 a peu à voir avec Emmanuel Macron. »

L'économie française a bénéficié « d'une conjonction de facteurs favorables : une baisse concomitante de l'euro, des prix du pétrole et des taux d'intérêt, et une amélioration marquée de la croissance du crédit français (particulièrement des flux de nouveaux crédits qui servent d'indicateur avancé à la croissance du PIB) », rappelle l'économiste.

Par ailleurs, « les réformes en faveur des entreprises mises en oeuvre à partir de 2014 par François Hollande, telles que le Pacte de responsabilité de 2014 » ont permis de booster l'activité. L'économiste Véronique Janod abonde dans le même sens.

« Il y a clairement un effet des réformes décidées et mises en oeuvre lors du gouvernement précédent ».

Mais pour Christopher Dembik, il est « objectivement trop tôt pour évaluer les conséquences économiques et financières exactes des réformes prometteuses qui ont été engagées par le président Macron. »

Sur le plan des investissements, les chiffres de l'Insee indiquent que c'est au cours du premier trimestre que la croissance de la FBCF, notamment dans le domaine des produits manufacturés ou dans les services marchands, a été la plus vigoureuse. Surtout, l'économie tricolore a bénéficié d'une politique monétaire de la BCE très accommodante, offrant aux entreprises des conditions favorables pour se financer et investir.

Pour les économistes interrogés, l'effet Macron se traduit surtout dans le comportement des chefs d'entreprise.

« Jusqu'à présent, ce que nous appelons l'effet Macron est surtout un très gros regain de confiance, particulièrement visible au niveau du moral des chefs d'entreprise, et une campagne de communication très bien menée pour attirer les investisseurs », explique Christopher Dembik.

Pour renforcer l'image de la France, le chef de l'État avait réuni un grand nombre de chefs d'entreprise lors d'un sommet à Versailles au mois de janvier. À ce sujet, Christopher Dembik rappelle très bien que « des opportunités émergentes se présentent aux investisseurs étrangers : non seulement ce qu'on appelle la French Tech, mais, avant tout, une vague de privatisations qui va toucher des entreprises à forte valeur ajoutée dans différents secteurs (aéroports, constructeurs automobiles, jeux de hasard, etc.) et l'introduction d'une fiscalité plus favorable aux investisseurs. »

Les nuages s'accumulent

Certes, la plupart des indicateurs confirment un vrai sursaut de l'économie tricolore mais un certain nombre de facteurs pourraient venir freiner cette vigueur. D'abord sur le plan international, la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine se fait progressivement moins accommodante et « la crainte des tensions inflationnistes pourrait par exemple accroître la volatilité sur les marchés », indique l'Insee.

L'autre élément évoqué par les économistes est le développement des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis qui pourrait avoir des répercussions sur l'activité du commerce mondial. Enfin, le ralentissement chinois « qui est certainement plus prononcé que les chiffres officiels ne le laissent croire », explique Christopher Dembik, pourrait également peser sur l'activité.

Au niveau européen, beaucoup d'incertitudes pèsent sur la relance du projet de réformes économiques. Les relations entre l'Allemagne et la France ne sont pas au beau fixe depuis qu'Angela Merkel a été mise en difficulté pour former une nouvelle coalition. Et les élections européennes de 2019 pourraient accroître les divisions au sein du Vieux continent avec un risque d'abstention relativement fort. Pour Emmanuel Macron, qui a mis l'Europe au cœur de son programme, ce scrutin constitue une échéance électorale majeure pour faire peser ses orientations et ses soutiens dans les institutions européennes.

Sur le plan national, l'économiste de Saxo Banque considère que « le pic d'accélération de la croissance a été atteint fin 2017-début 2018. On devrait à court terme encore évoluer à un rythme proche de 2 % mais le risque est élevé que la croissance française déçoive à l'avenir. »

"Les créations d'emplois devraient ralentir dans les trimestres à venir"

De son côté, l'Insee indique qu'apparaissent « des tensions sur l'appareil productif, très sollicité, de certaines entreprises ». Les difficultés de recrutement se situent désormais à des niveaux relativement élevés. Les enquêtes de l'Institut « montrent que le climat des affaires se replie depuis le début 2018, après avoir atteint fin 2017 un plus haut depuis dix ans. Ce tassement, que l'on observe aussi chez nos principaux voisins européens, suggère que l'activité ralentit un peu en début d'année avec 0,3 % de croissance au premier trimestre ».

Pour Véronique Janod, « le marché du travail demeure problématique [...]. Les créations d'emplois devraient ralentir dans les trimestres à venir ». En dépit d'un chômage inférieur à 9%, la situation du marché du travail en France reste bien moins favorable que celle de l'UE (7,3% au sens du Bureau international du travail).

Enfin, la dernière incertitude concerne l'impact économique des mouvements sociaux actuels. Pour Julien Pouget, le mode de grève "perlée" « que l'on observe actuellement est relativement inédit et il est donc difficile de prévoir son impact ». Celui-ci pourrait être assez visible dans certains secteurs comme les transports ferroviaires et dans certaines zones géographiques.

« À ces effets directs peuvent s'ajouter des effets indirects sur la production manufacturière ou la consommation des ménages par exemple. »

Mais au niveau macroéconomique, l'impact d'une grève est en général limité dans le temps, et en partie rattrapé via un rebond lors du retour à la normale de l'activité. À titre de comparaison, la grève de décembre 1995, très suivie, aurait ôté 0,2 point à la croissance trimestrielle du PIB selon l'institut de statistiques. Les conséquences pourraient être donc relativement limitées.

Grégoire Normand
Commentaires 67
à écrit le 19/06/2018 à 18:46
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macron veut jouer les prestidigitateurs et rouler des mécaniques c'est moi le meilleur!!attention aux européennes beaucoup de français le ( digere ) de moins en moins bien les personnes agees ( csg les 80 a l'heure qui serviront pas a grand cho...

à écrit le 19/06/2018 à 18:45
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macron veut jouer les prestidigitateurs et rouler des mécaniques c'est moi le meilleur!!attention aux européennes beaucoup de français le ( digere ) de moins en moins bien les personnes agees ( csg les 80 a l'heure qui serviront pas a grand cho...

à écrit le 15/05/2018 à 7:49
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La chance n'a rien à voir dans la croissance actuelle, celle-ci est due aux taux d’intérêts extrêmement bas pratiqués par la BCE sous Draghi. Si le président de la BCE avait été un Allemand nous serions maintenant la ou est la Grèce :-( aux mains de...

à écrit le 12/05/2018 à 18:37
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Création de 282000 emplois ! Arrivée massif de 262000 migrants en 2017 ? Quid pour quel travail pour quel logement ? Dans une France avec un chômage de masse et 9 millions de travailleurs pauvres et près de 2300 milliards de dettes ? La France est d...

le 12/05/2018 à 18:59
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Le détail : La France a délivré 262 000 titres de séjour l’an dernier, soit une hausse de 13,7 % sur un an, indique la Direction générale des étrangers en France (DGEF). Un chiffre qui s’explique par l’augmentation de 35 % des titres accordés à de...

le 12/05/2018 à 23:09
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Entièrement ok avec vous

à écrit le 12/05/2018 à 15:09
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la magie n opère pas depuis quelques mois ! après les tours de passe passe et surtout les augmentations des TAXES existantes. a venir.... et les surtaxes ! de quoi s indigner : !

à écrit le 12/05/2018 à 15:09
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la magie n opère pas depuis quelques mois ! après les tours de passe passe et surtout les augmentations des TAXES existantes. a venir.... et les surtaxes ! de quoi s indigner : !

à écrit le 12/05/2018 à 10:44
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Quelques valeurs montent - Total, Schneider, ...... - avec une activité principalement à l'extérieur de la France. Les entreprises embourbées majoritairement en France sont un boulet pour le CAC 40. Obama a plus fait monter le Dow Jones que Trump....

à écrit le 12/05/2018 à 10:20
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Hollande a bénéficié du fameux « alignement des planètes » et n’en a rien fait. Pour Macron, les planètes sont en train de se désaligner et si il veut laisser des traces dans l’Histoire, il a intérêt à être très créatif pour que les Français réalisen...

à écrit le 11/05/2018 à 15:11
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Je ne pense pas que la croissance au de la de 2%à 3% continuera en Europe et pour une bonne partie de la zone occidentale, pour la simple raison que le soutien au crédit a bas taux par la BCE, s’essouffle et n’a pas produit de gains de performance su...

à écrit le 11/05/2018 à 3:59
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De toute façon la croissance de ce pays est encore trop faible si on veut vraiment s'ensortir et l'emploi precaire enormement d'emploi en cdd de toute façon pour une bonne croissance il faudrait que l'on face 5% pour vraiment etre bien la on est l...

le 11/05/2018 à 14:37
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Rêvez pas cela n'arrivera pas à moins de changer de monnaie , et ce n'est pas dans les papiers actuellement , nous sommes dans la grande entente avec l'Allemagne , mais il y a un jeu de dupe .

à écrit le 10/05/2018 à 20:05
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Le progrès du PIB vu parts leS politique leS française de puis l arrivé du president des riches c est la précarité avec macron dont l augmentation du PIB c est des monsonsge ?

à écrit le 10/05/2018 à 16:59
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Dans le droit fil des ses prédécesseurs depuis au moins 45 ans, il n'y a aucune réalisation de réduction des dépenses publiques, c'est à dire réduction des nombres de fonctionnaires et assimilés car le cœur du problème de la France est la. En 1980,...

à écrit le 10/05/2018 à 16:26
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Je pense que l'embellie va continuer la province injustement taxée va prendre en remorque les grands centres impécunieux. Le match les Herbiers PSG a été interessant, la ville du plus faible taux de chômage contre une des pires. Les ventrachoux ...

le 10/05/2018 à 18:02
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A Pemmore : La Vendee est un fleuron de dynamisme pour la région et pour la France : le nautisme avec Beneteau/Jeanneau Numero un mondial L'alimentation avec Sodebo et Fleury Michon Les transports aériens avec jean Paul Dubreuil créateur prop...

à écrit le 10/05/2018 à 14:44
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Il n'y a pas besoin d'être un expert en économie pour comprendre que la même croissance qu'en 2017, ne sera pas au rdv en 2018 : hausse de plus de 15% du pétrole depuis le début de l'année pour se situer aujourd'hui à plus de 75$ le baril ; dénonciat...

le 10/05/2018 à 17:53
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@revanchard - un seul chiffre compte, 4000, la baisse déjà prévue du nombre de conseillers Pole Emploi "suite à la baisse du chômage". C'est donc que tout va bien et que ça va durer.

le 11/05/2018 à 16:47
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"un seul chiffre compte, 4000, la baisse déjà prévue du nombre de conseillers Pole Emploi "suite à la baisse du chômage". Donc, 4000 de plus ...au chômage.

à écrit le 10/05/2018 à 14:23
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Macron 1er installe ses "chausse-trapes" afin de protéger son "précieux". La croissance et le PIB ne sont pour lui que des outils. Dormez, dormez braves gens, vos impôts et taxes n'ont pas fini d'augmenter.

à écrit le 10/05/2018 à 13:21
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Je constate que comme en 2009 après la crise des SUBPRIMES, il y , à travers la France, beaucoup de travaux VRD. Le financement public participe certainement à cette croissance. Combien ça coute? Qui va payer à la fin?

le 10/05/2018 à 13:54
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Une seule réponse:l'empilement de nouvelles dettes.Dettes de l'état,des collectivités des particuliers et des entreprises.Quand les taux vont remonter,vous verrez qui va payer(taxes foncières,taxe carbone,TIPP tva,csg,crds,taxe inondation,taxe cabane...

à écrit le 10/05/2018 à 12:58
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la tribune devrais adoptez le pouce j aime ou je n aime pas comme sur youtub???

à écrit le 10/05/2018 à 12:58
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la tribune devrais adoptez le pouce j aime ou je n aime pas comme sur youtub???

à écrit le 10/05/2018 à 11:30
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Oui mais un peu plus de modestie et de discrétion ne seraient que mieux !

à écrit le 10/05/2018 à 10:24
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Macron c' est toujours plus d ' UE et l' UE c' est ça .. L' Europe fait sa fête à la Sécurité sociale, condamnée à une privatisation rampante contre l’avis des Français et sans qu’ils en aient conscience. L’Europe fait sa fête aux services...

à écrit le 09/05/2018 à 22:37
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La France va sortir de la procédure pour déficit excessif, pourquoi ..? Après 2,6 % en 2017, le déficit français atteindra 2,3 % en 2018, puis 2,8 % en 2019 estime l’exécutif européen dans ses prévisions de printemps. Source : Romandie (3 mai) ...

à écrit le 09/05/2018 à 19:51
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trumpt vien sde declarez une guerre economiquue aux monde entier sous pretexte de bonbe en iran mettant les contrats francais et europeens sous punition americaine; l enjeux desorme est la, si l europe ne coupe pas les ponts avec l amerique ...

le 10/05/2018 à 8:44
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come dabittute, bien amfoillié. du comcraie.

à écrit le 09/05/2018 à 19:50
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Pour l’instant la politique de M. Macron n’est pas au fait de la croissance. Les actions de M. Macron sont un pari sur le bon vouloir de ceux qui peuvent pousser soit l’investissement direct soit l’investissement par l’actionnariat. La réformette su...

à écrit le 09/05/2018 à 18:39
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L'allemagne est en grande parti responsable de cette situation car elle creuse notre déficit commercial via un dumping social et l'utilisation de leurs industries hérité de la transformation de l'industrie militaire nazie par la coalition internation...

le 10/05/2018 à 18:15
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beaucoup de "faux" presque tout d'ailleurs. En Allemagne pour un salarié à temps plein, le salaire minimum s'élève donc à 1473 euros brut par mois, d'après l'institut allemand des statistiques, contre 1466 euros brut en France, selon l'Insee. L'Allem...

à écrit le 09/05/2018 à 18:03
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Le pays le plus dépensier-gaspilleur au monde 57% du P.I.B, toujours Obstinément et désespérément Cigale, va souffrir plus Encore quand la Brise sera venue. Flambée du Pétrole, Graves Conséquences des Taux à venir, Baisse de la croissance et donc des...

le 11/05/2018 à 3:59
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Les francais se plaignent toujours. Qui sont ceux qui votent pour des vereux ? Eux, et eux seuls. Assumez.

à écrit le 09/05/2018 à 17:04
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Les retraites gelées depuis....... !!!!! baissent ainside fait. Aggravation de la baisse, par la flambée de la CSG CRDS, laquelle avec les 80km/h !!! Pour Cause de renoncement à rénover et sécuriser les routes ( malgré 77milliards/an de taxes carbur...

à écrit le 09/05/2018 à 16:45
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Les taux d'intéret se Tendent, donc le service de la dette 97% du PIB ( 2 200 Milliards d'eur) va s'aggraver encore, ce n'est qu'un début. Le pays emprunte pour payer les emprunts précédents. Intérets annuels de la dette, pour le moment.... à 57 Mil...

à écrit le 09/05/2018 à 16:11
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Toute modeste hausse du pouvoir d'achat est largement annulée par la sampiternelle Flambée des Taxes sur Carburant, et Taxes Foncières,

à écrit le 09/05/2018 à 16:10
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Toute modeste hausse du pouvoir d'achat est largement annulée par la sampiternelle flambée des taxes sur carburant, et Taxes Foncières,

à écrit le 09/05/2018 à 15:11
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de mon propre avis, il n'y a pas d'effet Hollande et Macron à ce regain de croissance de 2% , c'est la conjoncture internationale qui nous permet de récupérer quelques miettes au passage de la vague, On part, tout le temps de l' idée préconçue qu'il...

à écrit le 09/05/2018 à 14:55
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Les taxes sur le carburant manne Record : 67 Milliards eur !!!!!! en 2017, Pire en 2018 76Milliards : Sampiternelle flambée de la TIPP 8 cts Gazole et 4 cts Essence. Amendes 1.8 Milliards d'eur, 10.8 M en 2019 : radars Privatisés 7H30 par jour en ro...

à écrit le 09/05/2018 à 14:16
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la croissance ne va pas durer aucune economie sur le train de vie de l'etat mais forte baisse du pouvoir d'achat CSG 1,7 PLUS INFLATION 1,4 donc - 3,2 ET nouvelles taxes essence plus augmentation BARIL + augmentation autoroutes entraine ...

à écrit le 09/05/2018 à 14:01
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Si la "chance" devait ne pas durer, alors dans ce cas il faut avancer et réformer encore plus vite et plus fort et ensuite on aura le temps de mesurer les résultats. Mais les gauchistes et leurs sempiternelles psalmodies raisonnent sur tous les média...

le 09/05/2018 à 14:15
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Absolument d'accord

à écrit le 09/05/2018 à 13:41
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On ne sait plus trop à quel saint se vouer. Le contexte économique est ce qu’il est, et côté croissance cela fait longtemps que l’on n’est plus le centre du monde, comme l’indique l’article, elle dépend aussi et avant tout du contexte mondial. De pl...

le 09/05/2018 à 14:00
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Bien sur pour vous l économie est une science que le pecnot ne peut comprendre. Mais quand on prend au pauvre pour donner au riche l économie et proche de l escroquerie . Le ruissellement , le premier de cordée , n en sont que l habillage. Gargari...

à écrit le 09/05/2018 à 11:52
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La chance s appelle Hollande Minc et Attali , et aussi Bercy .

le 09/05/2018 à 14:03
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Et pour les réformes de fond il s'appelait De Gaulle et c'était en 1958 ! Pas bien grave et ce soir au couché une petite verveine pour oublier le marasme Hollandais !

le 09/05/2018 à 19:21
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2027 apparemment vous appréciez Macron et sa chance . Mais ne vous en déplaise une ombre qui cours la campagne risque de se révélé néfaste pour sa politique du XlX ° TRUMP Celui qui fait des bisous , raconte une histoire , et éteint la lumière pou...

à écrit le 09/05/2018 à 11:15
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On comprend l'inquiétude du journaliste : on n'avait jamais vu un gouvernement faire des réformes quand ça va bien. Et ne pas se dégonfler devant les grèves. Tout cela est très déstabilisant.

le 09/05/2018 à 17:29
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des réformes? lesquelles et quels impacts??

le 10/05/2018 à 8:47
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ce serait bien de développer comme demandé sur ces "réformettes" sinon que dire de votre post??? mensonge? hystérie collective à la gloire de jupiter?

à écrit le 09/05/2018 à 11:09
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Oui,la croissance va etre robuste.On inclue la prostitution ,le traffic de drogue et la fonction publique depuis peu dans le calcul de la richesse produite,ces secteurs se portent bien.Autre bonne nouvelle l'investissement des entreprises se porte bi...

le 09/05/2018 à 12:03
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La prostitution et le trafic de drogue ont un impact sur le pib mais les pib des années précédentes sont recalculées également autrement-dit cela n'a pas d'impact sur la croissance. Quant au secteur public , il crée des richesses au mêle titre que l...

le 09/05/2018 à 13:13
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@john ,nous sommes bien d'accord:prostitution ,drogue et FP sont des secteurs de plus en plus robustes,donc pas d'inquiétude pour la croissance.Ce qui m'inquiète plus,ce sont tous les secteurs de l'économie du passé qui n'ont pas su se réformer:indus...

à écrit le 09/05/2018 à 10:46
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Il est arrivé en Mai 2017, ces 2 - 3 "mesures" n'ont eu aucun effet sur 2017....ce sont biens celles prises en 2015 -2016 qui ont eu un effet en 2017. Au demeurant il est clair que les grandes entreprises ont volontairement différé le rerutement de n...

à écrit le 09/05/2018 à 10:02
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L’effet Hollande sur la croissance 2017, c’est surtout que la France a fait moins bien que l’Allemagne et même la moyenne des Pays Européens. Quant à l’actuel Président, sa Politique c’est de continuer à augmenter la dépense publique et son corrélati...

à écrit le 09/05/2018 à 9:47
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Il y a aussi le problème majeure du surendettement des états dans le monde. Elle représente dans les pays développés 105 % du PIB contre 35% en 1970 et 70 % il y a dix ans. La Chine a une dette de 25 500 milliards de dollars alors qu'elle n’était q...

à écrit le 09/05/2018 à 9:00
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Ces résultats moyens ne sont certainement pas dus aux mesures prises par Macron, les effets de ces mesures ne se verront au mieux dans deux ou trois ans. Ces résultats sont dus à la politique accommodante de la BCE sous Draghi. Draghi qui risque d'ê...

à écrit le 09/05/2018 à 8:35
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J'ai un ami retraité de l'armée mais qui doit travailler donc qui s'est vu amputer de 30 euros par mois de CSG, par ailleurs il fume et se déplace beaucoup estimant qu'au final il a perdu sous macron 100 euros par mois de pouvoir d'achat, avec les au...

le 09/05/2018 à 17:48
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Calmez vous les trolls svp et exprimez vous clairement, essayez sans vos insipides incessants ressentiments, merci.

à écrit le 09/05/2018 à 7:58
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les pions de la privatisation a tout va sont de mauvaise augure.! des précédents .. telecom /autoroutes ext.... les ruraux abandonnés

à écrit le 09/05/2018 à 7:38
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La France va sortir de la procédure pour déficit excessif, pourquoi ..? Après 2,6 % en 2017, le déficit français atteindra 2,3 % en 2018, puis 2,8 % en 2019 estime l’exécutif européen dans ses prévisions de printemps. Source : Romandie (3 mai)...

à écrit le 09/05/2018 à 7:22
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Il faudrait que nos dirigeants oublient qu'ils ont "trouvé la corde à virer l'vent". La langueur économique que les français connaissent depuis quarante ans semble due au fait que la dépense publique est devenue pratiquement incompressible; le seul l...

le 09/05/2018 à 8:14
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Un point important concerne le point d'application des prélèvements. Il faut réduire les impots sur la production (les entreprises) et les reporter sur la consommation (TVA sociale et taxe sur la consommation d'énergie). Voir la note n°6 du CAE.

le 09/05/2018 à 9:41
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Et non, la dépense publique n'a JAMAIS été incompressible. C'est la mauvaise volonté des politiciens et de la haute fonction publique pour RÉDUIRE la dépense publique qui est incompressible...

le 09/05/2018 à 10:34
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à tarte molle. La dépense publique n'est pas incompressible, -vous avez raison- mais reconnaissons que lorsque l'on a embauché un jeune fonctionnaire, on en prend pour 60 ans de dépenses. Et lorsque l'on a construit la piscine municipale, on a aussi ...

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