
Le Premier ministre Jean Castex expose jeudi la stratégie du gouvernement sur les vaccins, une marche décisive que l'exécutif ne veut pas rater dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19, après avoir trébuché sur les masques et les tests.
Alors que le Royaume-Uni est devenu mercredi le premier pays à approuver l'utilisation massive du vaccin de Pfizer/BioNTech, qui sera déployé dès la semaine prochaine, le gouvernement français entend lui aussi prendre ce tournant mais prudemment.
"Il ne s'agira pas d'une stratégie de vaccination obligatoire mais d'une stratégie de conviction et de transparence", a réaffirmé mardi Emmanuel Macron.
Au pays de Louis Pasteur, une grande défiance contre les vaccins
La défiance à l'égard des vaccins est en effet plus forte en France que chez ses voisins.
Et "on a peu de recul" sur les vaccins de "première génération", qui doivent être conservés entre -80 et -20 degrés et nécessitent une logistique complexe, a rappelé le chef de l'Etat.
Deux grandes phases sont envisagées. Une première campagne de vaccination "très ciblée" entre fin décembre et début janvier pour les personnes prioritaires, suivie par une deuxième campagne "plus large" destinée au grand public, entre avril et juin.
"Il y a l'appréhension, c'est normal puisqu'on n'a jamais sorti un vaccin aussi rapidement, mais nous avons besoin" de la vaccination. "Ce sera la responsabilité des pouvoirs publics de convaincre les Français de les rassurer, de faire beaucoup de pédagogie", résume le Premier ministre.
Enjeux logistiques majeurs
Jean Castex a assuré mercredi avoir "pré-commandé de quoi vacciner 100 millions de personnes".
Il tiendra une conférence de presse en fin d'après-midi avec ses ministres de la Santé Olivier Véran, des Affaires européennes Clément Beaune, et de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, qui sera très pédagogique sur les vaccins, avec une "grande transparence sur le processus des achats", selon son entourage.
Le gouvernement devrait suivre les "cinq phases progressives" recommandées lundi par la Haute autorité de Santé (HAS), en commençant par les personnes âgées résidant en Ehpad et les salariés à risque de ces établissements.
Outre les enjeux logistiques et pédagogiques, la prudence est guidée par le fait que les vaccins semblent empêcher de développer la maladie Covid-19, mais on ignore combien de temps et s'ils empêchent aussi de transmettre le virus.
Il s'agit donc d'abord de réduire l'impact sanitaire de la maladie (hospitalisations, admissions en soins intensifs et décès).
Pour le "contrôle" de l'épidémie, il faudra "attendre que les études établissent la preuve que les vaccins ont une efficacité possible sur la transmission du virus" et que leur disponibilité "soit suffisante", souligne la HAV.
Pour piloter ce dispositif complexe, le gouvernement n'exclut pas de nommer un "Monsieur ou madame Vaccin", selon une source gouvernementale.
Une occasion de rattraper le "pilotage défaillant" de la crise ?
L'exécutif ne veut pas manquer la campagne de vaccination qui lui permettrait de faire oublier sa gestion passée de l'épidémie, avec ses couacs sur les masques ou ses retards sur les tests.
Un rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée sur la gestion de la crise, pilotée par la droite LR, accable le gouvernement et son "pilotage défaillant". LREM a dénoncé un "rapport partial et partiel".
Le Premier ministre s'est félicité mardi devant les députés de la majorité de résultats sanitaires "parmi les meilleurs d'Europe" même s'"ils ne sont pas encore suffisants", laissant envisager un nouvel assouplissement des restrictions au 15 décembre.
M. Castex devrait préciser à cet égard la "jauge" retenue pour les cérémonies religieuses, après avoir évoqué "6 m2 par fidèle", contre 30 personnes maximum actuellement.
Nouvelles campagnes de dépistage massif, peut-être avant Noël
Mais le gouvernement reste vigilant à l'approche des fêtes de fin d'année, qui pourraient favoriser la circulation du virus.
Il va à cet égard lancer, peut-être avant Noël, des campagnes de dépistage massif du Covid-19 à Saint-Etienne, au Havre et dans une autre ville du Nord.
Il entend aussi davantage contrôler l'isolement des personnes malades, sans exclure des sanctions.
Sur la fermeture des stations de ski, M. Castex a dit envisager un isolement de sept jours pour les Français rentrant du ski à l'étranger, avec des contrôles aléatoires aux frontières, suscitant un tollé dans l'opposition.
Les premiers à être vaccinés seront Macron,Castex ,les ministres puis tous les parlementaires.
Il faudra nous montrer la provenance des vaccins et certifier ( à définir) que ce sont de VRAIS vaccins.
La confiance sera à ce prix.
Pour ma part ,vaccin Pasteur ou rien.
Bonne nouvelle pour le portefeuille des ménages en Italie. Le vaccin anti- Covid-19 sera gratuit et "distribué à tous les Italiens. Il ne sera pas obligatoire au début. Le gouvernement surveillera la progression de la campagne" de vaccination, a affirmé le ministre de la Santé Roberto Speranza lors d'une allocution au Sénat. La campagne de vaccination commencera au printemps 2021, mais les premiers lots des vaccins Pfizer et Moderna doivent être livrés fin décembre début janvier. L'Italie a signé des contrats d'approvisionnement en vaccins avec AstraZeneca, Johnson & Johnson, Sanofi, Pfizer, CureVac et Moderna, selon le ministre.
Les médecins et le personnel de santé, soit environ 1,4 million de personnes, seront les premiers à être vaccinés, suivis par les pensionnaires de résidences pour personnes âgées (570.000 personnes). Viendront ensuite les enseignants, policiers et gardiens de prisons, avant de passer à la population dans son ensemble. "Nous voyons finalement la lumière au bout du tunnel", a estimé le ministre, alors que l'Italie, premier pays européen durement touché par la première vague, affronte la deuxième vague.
La seule façon d'avancer est de considérer CE vaccin là précis pour ce qu'il est dans un contexte qu'il faut analyser sous plusieurs angles : sanitaire, médical, scientifique, économique, politique, social, etc... Ce qui suppose de rester calme et de renoncer à l'anathème. Quand l' Italie annonce officiellement que ce vaccin ne sera pas obligatoire "dans un premier temps"...la question de l'obligation vaccinale est nommée, c'est effectivement une première, et chacun doit se positionner.
La conférence du docteur Louis Fouché, réanimateur qui anime également le site réinfocovid me paraît tenter cette synthèse avec calme. J'y ai appris des choses. Si on ne se prépare pas collectivement en faisant l'inventaire des arguments pour accepter ou refuser en pleine connaissance de cause cette vaccination précise, nous ne pourrons pas construire un rapport de force le moment venu, et tous ceux dont la capacité critique aurait été bienvenue seront passés dans la posture anticomplotiste que je trouve souvent stérile quand elle se contente de jeter des anathème méprisants.
Ce produit est dangereux. Aucunes etudes d'impact sur le long terme et danger ultime, pourra se greffer sur votre adn.
Vous etes prevenus. Refusez.
Le 2 déc. 2020 sur Sud Radio avec le Professeur Christian Perronne, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches. Pendant quinze ans, il a été l’un des principaux conseillers en matière de santé publique de plusieurs gouvernements, ex Vice Président du Comité d'experts des vaccins à l'OMS pour la zone Europe de l'OMS comprenant la Russie, l'Asie centrale, la Turquie...
Il est déjà l’auteur de La Vérité sur la maladie de Lyme. Auteur du livre “Il y a t-il une erreur qu’ ILS n’ont pas commise” Albin Michel.
Traduction : par "il ne s'agira pas d'une stratégie de vaccination obligatoire mais d'une strategie de conviction et de transparence", il faut comprendre "il s'agira d'une stratégie de vaccination obligatoire pour certains publics, et pour les autres , d'une stratégie de contrainte, de coercition, et de manipulation et de mensonges" sur l'efficacité, les résultats et les commanditaires.
Une ordonnance adoptée en conseil des ministres permet d’impliquer les services de médecine du travail dans la campagne de vaccination du grand public.
Le gouvernement a autorisé mercredi par ordonnance les services de santé au travail à participer jusqu’au 16 avril 2021 au dépistage et à la vaccination dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
Cette ordonnance, adoptée en conseil des ministres, autorise "le médecin du travail et, sous sa supervision, d’autres professionnels de santé des services de santé au travail" à "prescrire et réaliser, dans des conditions et selon des modalités précisées par décret, des tests de détection du SARS-CoV-2".
Mais ils n'ont pas intérêt à le rendre obligatoire sous une forme ou l'autre sinon on risquera la guerre civile en France mais ils sont tellement obsédés par faire du fric et tellement sous pression des gens qui ne vivent que pour le fric que l'on peut douter...