Législatives : les électeurs d'Outre-mer ont commencé à voter pour le second tour

Les Français sont de nouveau appelés aux urnes dimanche pour un second tour des élections législatives. Le camp présidentiel n'est pas assuré d'obtenir la majorité absolue, la Nupes espère encore imposer une cohabitation et le RN espère un groupe. Dans les territoires d'Outre-mer et de l'étranger, les électeurs ont commencé à voter samedi.
Au total, 572 circonscriptions sur 577 restent en jeu, avec une majorité absolue fixée à 289 sièges.
Au total, 572 circonscriptions sur 577 restent en jeu, avec une majorité absolue fixée à 289 sièges. (Crédits : STEPHANE MAHE)

Les Français sont de nouveau appelés aux urnes dimanche pour un second tour des élections législatives pour le second tour des élections législatives, qui diront si la coalition présidentielle reste devant celle de la gauche, si la majorité est absolue ou relative et si la RN obtient un groupe. Au total, 572 circonscriptions sur 577 restent en jeu, avec une majorité absolue fixée à 289 sièges.

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Les électeurs votent dans les Outre-mer et à l'étranger

Les Français des territoires d'Outre-mer et de l'étranger ont commencé à voter samedi pour le second tour des élections législatives, qui diront si la coalition présidentielle reste devant celle de la gauche, si la majorité est absolue ou relative et si la RN obtient un groupe.

St-Pierre-et-Miquelon a été le premier territoire d'Outre-mer à voter, à midi heure de Paris. Ont suivi la Guyane, les Antilles et aussi certains Français de l'étranger, notamment ceux en Amérique. En Guadeloupe, la Secrétaire d'Etat chargée de la mer, Justine Benin, est en ballotage à l'issue du premier tour et joue son poste face au candidat divers-gauche Christian Baptiste, et Olivier Serva, récemment démissionnaire de la majorité présidentielle. En Martinique, le seul député sortant à se représenter, Jean-Philippe Nilor (Gauche démocratique et républicaine), a été mis en ballotage dans la 4e circonscription par l'ancien président de la collectivité territoriale, Alfred Marie-Jeanne, 85 ans, son ancien mentor.

Dans le Pacifique, les électeurs votent dimanche, mais avec le décalage horaire, ils commenceront à se rendre aux urnes samedi soir heure de Paris (22h00 pour la Polynésie et Wallis et Futuna, puis 23h00 pour Nouméa). Dans l'Océan indien, les électeurs voteront dimanche, avec une ouverture des bureaux à 6h00 (heure de Paris) pour La Réunion et 7h00 pour Mayotte.

Le camp présidentiel pas assuré d'obtenir la majorité absolue

Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante Ensemble! ou de la gauche Nupes, sera en pole position, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage. La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative, déterminant la capacité d'Emmanuel Macron à mettre en œuvre ses réformes.

Au premier tour, la majorité sortante Ensemble! (LREM, MoDem, Agir et Horizons) est arrivée au coude à coude autour de 26% des voix avec l'alliance de gauche (LFI, PS, EELV et PCF). Le RN de Marine Le Pen a totalisé 18,7%, devant Les Républicains et ses alliés de l'UDI (11,3%).

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Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l'Assemblée. Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

L'avenir de plusieurs ministres incertain

L'avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d'échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l'a rappelé l'exécutif en amont du scrutin. Si la Première ministre Elisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l'Essonne, tout comme le patron d'En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l'Europe Clément Beaune, tous deux à Paris. Quoi qu'il en soit, un remaniement est attendu à l'issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d'Etat, qui ne sont pas encore pourvus.

L'abstention et les reports de voix seront déterminants. Moins d'un électeur sur deux s'était déplacé lors du premier tour et la tendance devrait se confirmer dimanche.

(Avec AFP et Reuters)

Commentaires 2
à écrit le 19/06/2022 à 8:38
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Défaite en Guadeloupe de la secrétaire d’État à la Mer Justine Benin, battue dans la 2e circonscription, avec 41,35 % des voix derrière Christian Baptiste (DVG), soutenu par la Nupes, élu avec 58,65 %.

à écrit le 18/06/2022 à 20:11
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Le fait, de ne pas avoir la majorité permet d'éviter les caprices du "Prince" et lui permettre de réfléchir quelque peu et de "mûrir"!;-)

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