Philippe : baisse des prélèvements obligatoires "d'environ 7 milliards d'euros" en 2018

Les prélèvements obligatoires baisseront "d'environ 7 milliards d'euros" en 2018, a annoncé samedi le Premier ministre Édouard Philippe lors de la convention de la République en marche (REM) à Paris.
Edouard Philippe a livré à cette occasion un nouveau réquisitoire contre la "dette qui nous asphyxie".

Les prélèvements obligatoires baisseront "d'environ 7 milliards d'euros" en 2018, a annoncé samedi le Premier ministre Édouard Philippe lors de la convention de la République en marche (REM) à Paris. "Ça passera par une maîtrise des dépenses et ça passera par la mise en œuvre, dès le vote de la loi de finances 2018, des engagements du président de la République, dans la cohérence, dans la durée", a-t-il ajouté.

Mardi, lors de sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement avait promis que "les prélèvements obligatoires baisseront de 20 milliards d'euros d'ici 2022", jugeant que "la France ne peut demeurer à la fois la championne de la dépense publique et la championne des impôts".

Il avait aussi annoncé une baisse de la dépense publique "ambitieuse" et le report à 2019 de plusieurs réformes fiscales clé pour contenir le déficit public à 3% du PIB, en 2017 comme en 2018.

Tour de vis

Le gouvernement avait ensuite promis jeudi de préciser sous quinze jours le tour de vis prévu pour contenir le déficit public à 3% en 2017, et assuré que le calendrier de ses réformes fiscales serait arrêté "avant la fin de l'année".

Devant quelque 3.000 personnes samedi à La Villette, le Premier ministre a enfoncé le clou, en rappelant que ce "seuil de 3% du PIB" est un chiffre "qui nous oblige et cette question de la dette s'impose à nous". "Mais nous le ferons sans augmenter les impôts en 2017", a-t-il insisté.

Edouard Philippe a livré à cette occasion un nouveau réquisitoire contre "cette dette qui nous asphyxie". "Nous pouvons soutenir cette situation parce que les taux d'intérêts sont historiquement bas", a-t-il souligné.

"Il suffirait que les taux d'intérêt remontent d'un point et c'est le budget de l'Enseignement supérieur qui part en fumée. Et s'ils remontaient de deux points, la France serait incapable d'assumer ses obligations. Je ne veux pas que notre pays vive cela. Maîtriser sa dette, c'est maîtriser sa souveraineté", a encore plaidé le Premier ministre.

(Avec AFP)

Commentaires 19
à écrit le 10/07/2017 à 12:27
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Baisse des prélèvements obligatoires, dit-on maintenant , favoriser le travail disait-on à en marche Pourtant, au stade actuel des informations, les indépendants de France ( agri, artisan, commercant, p-l...) verront LEUR REVENU TAXER de 1.70 % ( c...

à écrit le 10/07/2017 à 10:05
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Par manque de courage et d'être confronter à une minorité de nabab salariés du public qui vit au crochet de la société, le gouvernement n'engage aucune mais nécessaire réforme des administrations publiques territoriales et de ses agents. Fermeture d'...

à écrit le 10/07/2017 à 7:59
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Avec un déficit public supérieur à 3 % du pib, la France ne peut pas se permettre de faire des cadeaux fiscaux et sociaux. Ce gouvernement de MACRON, n'est ni plus ni moins dans la continuité de ce que les autres gouvernements ont fait. La vrai ré...

le 10/07/2017 à 9:18
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Mais pourquoi ne vous êtes-vous pas présenté aux élections? Vous avez la clef de problèmes récurrents depuis les années 70-80 et vous vous contentez d'un vague commentaire en réaction à un article de presse. Agissez!

à écrit le 09/07/2017 à 18:48
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Sans augmenter les impôts certes, mais augmentation des taxes en tout genre entre autres sur les carburants, l’électricité, plus la CSG j’en passe et des meilleures, du pipeau comme d’habitude.La république en marche, toujours dans le même sens.

à écrit le 09/07/2017 à 15:01
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J'avais entendu 8 milliards, soit 1 pour les ménages, 7 pour les entreprises. Argg, le 1 a déjà disparu. Attendons que ça se précise.

à écrit le 09/07/2017 à 13:27
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Une mesure qui encore une fois ne concernera pas les classes moyennes. Les impôts ont fortement augmentés depuis 6 ans et comme la soeur Anne, le contribuable ne voit rien venir. 57 % du PIB prélevé par l'état, la CSG (+1,7%) qui va toucher les retra...

à écrit le 09/07/2017 à 12:36
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Ce sont les baisses prévues initialement par Hollande-Sapin !!! Pourquoi vraiment a-t-on changé ce brillant attelage pour arriver 5 ans plus tard au meme résultat ??

à écrit le 09/07/2017 à 11:32
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L'enfumage continue, aux dernières nouvelles, le livret A pourrait bientôt être taxé !

à écrit le 09/07/2017 à 8:36
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c'est bizarre mais je ne suis ni migrant , ni assisté chronique , ni entreprise ,( ni politique ! ) mais simplement retraité et j'ai l'impression d'etre TOUJOURS écarté des mesures de baisse de l'imposition et par contre etre TOUJOURS concerné ...

à écrit le 09/07/2017 à 8:25
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une seule bonne nouvelle a venir (si tout est appliqué une augmentation du comme prévu aux textes) L AUG MENTATION DU LIVRET A AU MOIS DE AOUT

à écrit le 09/07/2017 à 7:37
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On nous annonce une augmentation massive de la CSG et maintenant on va reduire les prélèvements de 7 milliards, nos énarques dirigeants ne calculent pas de la même façon que les autres

à écrit le 09/07/2017 à 7:21
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Retraité la "baisse des prélèvements "va me faire perdre 600 euros par an! forcément cela aura un impact sur ma consommation et il faudra compenser par des ajustements comme l'arrêt de dons aux associations (quelques dizaines d'euros), ajustements de...

le 09/07/2017 à 16:37
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Vos ajustements sont excellents . Réduire votre consommation est une très bonne chose car étant donné que la France importe de plus en plus car elle produit de moins en moins , grâce à vous nous réduirons notre balance commerciale . Merci pour ce pe...

à écrit le 09/07/2017 à 3:26
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"Maitriser sa dette c'est...etc.." Aujourd'hui, il s'agit de ne payer que l'interet de la dette. Ce type raconte n'importe quoi. Pas de vraies reformes. Rien ne change. Les francais sont condamnes a se faire tondre.

à écrit le 09/07/2017 à 0:32
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Et il faut le croire? pour le moment, ce ne sont que des hausses, les baisses sont toujours pour dans les promesses... il y aura une bonne raison l'année prochaine pour ne pas les faire. Est ce que l'augmentation du diesel est une taxe? effectivement...

à écrit le 08/07/2017 à 21:24
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Et si l'Etat commençait par un collectif budgétaire réduisant les dépenses dès cette année, je lui accorderais ma confiance pour ses promesses de la saint Glinglin; si on mettait tous nos élus éliminés, quelle qu'en soit la cause, au SMIC - je ne sui...

le 09/07/2017 à 8:41
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.... perdu !!! .......l'audition d'un premier ministre se limitant a son cenacle de proximité .... On ne va quand mème pas se préoccuper des sans dents outre mesure

à écrit le 08/07/2017 à 21:19
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Pour l'instant beaucoup d'annonces d'abord lors de la présidentielle et des législatives puis depuis 2 mois mais sur le fond nada. Nous sommes toujours, pour l'instant malgré le verbe haut, dans la continuité du non changement des promesses comme dep...

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