Hausse de la fiscalité : première brèche chez « Renaissance », Yaël Braun-Pivet pour taxer les superprofits et les superdividendes

Face à la dérive des comptes publics, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) pousse l'idée d'une plus forte taxation des «superprofits» ou des « superdividendes ». De son côté, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé que la taxe spéciale sur les énergéticiens serait prolongée en 2025, « mais pas plus que ça ». À Bruxelles, Emmanuel Macron a renvoyé à la stratégie que le gouvernement doit dérouler la semaine prochaine.
Grégoire Normand
Emmanuel Macron lors du sommet des chefs d'Etat à Bruxelles ce vendredi 22 mars.
Emmanuel Macron lors du sommet des chefs d'Etat à Bruxelles ce vendredi 22 mars. (Crédits : Reuters)

La promesse des baisses d'impôts du président Macron est-elle encore tenable ? Face à des finances publiques exsangues et une économie au ralenti, le camp présidentiel se fissure sur ce dossier hautement inflammable. Comme l'avait évoqué en août 2022 l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne quand elle dit ne pas fermer la porte à une taxation des superprofits, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a poussé les feux ce vendredi pour réclamer une réflexion sur une taxation exceptionnelle des grandes entreprises.

« Nous ne souhaitons pas que les impôts des Français augmentent. Cela étant dit, moi je suis partisane de regarder lorsqu'il y a des superdividendes, des superprofits, des rachats d'actions massifs par les entreprises », a-t-elle déclaré sur l'antenne de France Bleu.

La présidente du Palais Bourbon doit se rendre dimanche au Congrès du Modem à Blois. Dans ce groupe parlementaire, le chef des députés Jean-Paul Mattei réclame depuis 2022 une hausse de la fiscalité sur le capital. Balayée d'un revers de main par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, cette proposition risque de revenir en force face à la montagne d'investissements à réaliser dans la transition écologique, le numérique et la Défense.

Le ministre de l'Economie a d'ailleurs affirmé au micro de BFMTV que le budget 2025 prolongerait « le mécanisme de récupération des rentes qui ont pu être faites par les énergéticiens parce que les prix ont flambé », « mais pas plus que ça».

Mi-mars, la Cour des comptes a pointé le faible rendement de cette taxe et jugé celle-ci pas « équitable » pour le consommateur. Sur 2022 et 2023, le rendement était de 4,2 milliards d'euros, alors que les énergéticiens ont affiché des résultats mirobolants. Compte tenu du ralentissement de l'activité, le rendement de cette fiscalité devrait mécaniquement baisser.

En déplacement à Bruxelles ce vendredi, Emmanuel Macron renvoyé à « la stratégie » que le gouvernement doit annoncer « la semaine prochaine ».

« Je ne vais pas préempter les solutions techniques », a éludé le chef de l'Etat. Il a également appelé à compléter « l'effort budgétaire ».

Dans les colonnes de La Tribune, le patron du Medef a mis en garde sur une possible hausse de la fiscalité sur les entreprises.

« Les entreprises ne doivent pas être prises pour cible. Cela pèserait sur la croissance. Nous ne réussirons pas à atteindre le plein-emploi - objectif que nous partageons avec le gouvernement - si nous sommes dans une trajectoire économique molle. »

Lire aussiRéduction du déficit public : « Les entreprises ne doivent pas être prises pour cible » (Patrick Martin, Medef)

Un déficit public dans le rouge

Le gouvernement doit affronter une violente tempête budgétaire. Accusé d'avoir prévu une croissance trop optimiste en 2023 et en 2024, le gouvernement a revu à la baisse sa projection de PIB à 1%, contre 1,4% pour cette année. Résultat, le déficit public pourrait avoisiner les 5,6% du produit intérieur brut en 2023, contre 4,9% initialement prévu. Le 26 mars prochain, l'Insee doit dévoiler une mise à jour des comptes nationaux. Une perspective très redoutée par la Macronie.

Sous le feu des critiques, les ministres de Bercy ont déjà annoncé 30 milliards de coupes dans les dépenses publiques étalées sur deux ans. Les 10 premiers milliards d'euros actés par décret doivent d'abord concerner les dépenses de l'Etat. Les 20 milliards d'euros suivants, eux, devraient cibler les collectivités locales et la protection sociale.

Sur l'ensemble du quinquennat, la Cour des comptes a préconisé de tailler 50 milliards d'euros dans la dépense publique. Mais il semble que ces coupes ne devraient pas suffire pour compenser des recettes fiscales au plus bas.

Les recettes fiscales en chute libre

L'année dernière, l'Etat a enregistré des recettes bien inférieures à ce qui était prévu dans le projet de loi de finances 2023. Lors de leur audition devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Bruno Le Maire (Economie) et Thomas Cazenave (Comptes Publics) ont détaillé le trou de 7,7 milliards d'euros dans les recettes de l'Etat.

Les moindres rentrées fiscales de l'impôt sur les sociétés (-4,4 milliards d'euros) et celles de la TVA (-1,4 milliard d'euros) ont creusé plus que prévu le déficit des finances publiques en 2023. Le ralentissement brutal de la croissance en 2023 a clairement plombé les rentrées fiscales et sociales de l'Hexagone. Et les perspectives ne sont guère réjouissantes.

« La prévision de croissance de la France a été révisée à la baisse en raison de chiffres décevants pour la fin de l'année 2023 et un environnement international plus dégradé que prévu comme en Allemagne. Cela a eu un effet sur la croissance française », a rappelé la cheffe économiste du Trésor Dorothée Rouzet ce vendredi.

Outre le coup de frein de l'activité, les diminutions d'impôts entamées depuis 2017 (IS, transformation de l'ISF en IFI, impôt de production, suppression de la taxe d'habitation portant sur la résidence principale, fin de la redevance audiovisuelle) ont pu fragiliser en pleine pandémie les recettes fiscales de l'Etat et celles des administrations des collectivités locales et de la sécurité sociale.

« Le problème est que ces baisses d'impôts n'ont pas été financées par des baisses de dépenses équivalentes », a rappelé le directeur des études chez Rexecode, Olivier Redoulès.

En manque de recettes, le gouvernement veut embrayer sur une nouvelle réforme de l'assurance chômage. Vent debout, les syndicats - et une partie du patronat - veulent garder la main sur les comptes de l'Unedic et la gestion de l'assurance-chômage. Mais le ministre de l'Economie s'est montré favorable à une reprise en main « définitive » de ce système assurantiel par l'Etat.

Taxation des rachats d'actions, la promesse aux oubliettes

En pleine réforme des retraites, le chef de l'Etat avait proposé de s'attaquer aux rachats d'actions lors d'un entretien télévisé à l'heure du déjeuner. Emmanuel Macron avait alors dénoncé « le cynisme » de « grandes entreprises », qui profitent « de leurs revenus tellement exceptionnels qu'ils en arrivent à utiliser cet argent pour racheter leurs propres actions ». A la mode aux Etats-Unis, le phénomène des rachats d'actions a pris de l'ampleur en Europe et en France.

Selon la lettre spécialisée Vernimmen.net, les rachats d'actions ont atteint 30 milliards d'euros en 2023, augmentant de 30% par rapport à 2022. Au moment du marathon parlementaire pour le budget 2024, cette idée d'un prélèvement avait refait surface. Au final, le gouvernement s'est contenté de retenir l'idée assez vague d'obliger les entreprises rachetant leurs actions à rouvrir des accords d'intéressement avec les salariés, au nom du partage de la valeur.

Face à la situation préoccupante des finances publiques, « il faut faire une revue des dépenses et de la fiscalité », explique Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.

« Depuis le début de la crise sanitaire, l'épargne n'a jamais été aussi importante et les revenus du patrimoine ont augmenté. Il y a une vraie déconnexion entre les revenus du capital et les revenus du travail », ajoute-t-il.

Une des pistes « serait de mettre en place un impôt exceptionnel de crise »« Il s'agit de mettre dans le débat toutes les baisses d'impôt et proposer des hausses en fonction des capacités de certains secteurs », plaide l'économiste.

Macron attendu au tournant

En déplacement au Brésil la semaine prochaine, le président de la République doit rencontrer son homologue Lula. Sous présidence brésilienne, le G20 doit débattre d'une fiscalité mondiale sur les milliardaires en juillet prochain. Lors d'un déplacement en février dernier, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait promu cette idée lors d'une réunion des pays du G20 finances.

« Nous sommes pleinement engagés à accélérer le processus de mise en place au niveau international, au niveau de l'OCDE, au niveau du G20, et je l'espère au niveau des pays européens, d'une taxation minimale des individus afin de combattre toute forme d'optimisation fiscale des personnes à travers le monde », a déclaré le locataire de Bercy.

Aux Etats-Unis, le programme du président Biden pour les élections de novembre prochain propose une hausse de la fiscalité sur les plus grandes fortunes. Reste à savoir si le gouvernement de Gabriel Attal va se positionner plus clairement sur cette fiscalité dans l'Hexagone.

Grégoire Normand
Commentaires 44
à écrit le 25/03/2024 à 0:41
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Encore un contre-feu médiatique de la caste des millionnaires de la gauche caviar dont l'obsession pour surtaxer les dividendes versés à une multitude d'actionnaires individuels dissimule son véritable objectif d'évasion fiscale (cf. suppression d...

à écrit le 24/03/2024 à 13:28
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On calme les esprits comme on peut, un petit mensonge par-ci par-là ! ;-)

à écrit le 23/03/2024 à 19:26
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On sait les idées fixes de Macron, son manque de connaissances dans pleins de domaines, et par qui a été financée sa campagne : en contrepartie, il leur a promis de ne pas augmenter leurs impôts. Mais SVP qu´il (puisque c´est lui qui décide de tout, ...

le 23/03/2024 à 22:27
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À court terme l'isf peut rapporter des miettes, 3 milliards maxi. À long terme il fait perdre de l'argent à l'état. Par contre la France depense 100-150 milliards de plus en social que les pays européens plus developpés et industrialisés... C'est ...

le 24/03/2024 à 10:30
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@ Adieu la BCE : on connaît ce style d´arguments « libéraux » : ne taxer pas les plus riches, sinon de quoi vivraient les plus pauvres. Je vous rappelle que vous pouvez voir les chiffres réels de l´ISF avant sa suppression par Macron. De même oser éc...

à écrit le 23/03/2024 à 17:12
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Il ne fallait pas supprimer l'ISF.

à écrit le 23/03/2024 à 16:32
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70 balles de plus ma facture Edf, je devais changer mes freins de bagnole, ça attendra...

le 24/03/2024 à 17:42
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Si vous ne changez pas les freins c'est la voiture qu'il faudra changer.

à écrit le 23/03/2024 à 16:31
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Moi je pense qu'il faudrait taxer les supercons ! La base est large, un taux faible y suffirait.

à écrit le 23/03/2024 à 16:30
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Moi je pense qu'il faudrait taxer les supercons ! La base est large, un taux faible y suffirait.

à écrit le 23/03/2024 à 11:14
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Quand on ne veut pas on ne peut pas. Qu'ils payent simplement leurs impôts comme tout le monde les mégas riches, on demande rien de plus. Attendre les "Super dividendes" c'est qu'attendre encore et toujours. Nos dirigeants sont faibles et qu'est-ce q...

le 23/03/2024 à 11:56
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quand vas t'il imposer les banques comme toute autre entreprise et supprimer les ristournes fiscal au resident etranger ainsi que la consideration des holding voir des multi national comme simple entreprise et rappatrier les societes francaise s ...

le 23/03/2024 à 12:07
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Dumping fiscal et dumping social sont les deux grosses vieilles mamelles pendantes parce qu'elels n'en peuvent plus de l'UERSS, empire prévu pour durer mille ans.

le 23/03/2024 à 13:32
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voyez ce que la wallonie vient de creer et donne des idees a ma macron a partir de 2026 le prix pour recharger les vehicule electrique la nuit sera multiplier par 5 et a ne pas en doute cette mesure sera la decision de nos elite toujours en manque...

à écrit le 22/03/2024 à 22:56
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Bien peur que ça soit plus symbolique qu’efficace. Il y a 2 totems à faire sauter, c’est la diminution des grosses retraites, et le regroupement des collectivités territoriales pour faire sauter la moitié des élus, le personnel qui lui est rattaché (...

le 23/03/2024 à 9:31
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Et pour cause, les bénéficiaires des grosses retraites constituent le cœur de cible électoral de Macron et faire saurer les élus, vous n'y pensez pas, la plupart des politiques devraient traverser la rue pour aller chercher un vrai boulot!

le 23/03/2024 à 13:30
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C'est combien une "grosse retraite" que vous souhaitez diminuer ? Vous restituez aussi les cotisations qui ont engendré cette "grosse retraite" ?

le 23/03/2024 à 19:40
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Dr Guillotin : 2000€, il n’y a pas à rembourser de cotisations, tout le problème est qu’ils n’ont pas assez cotisés, sinon il n’y aurait pas de problème de financement.

le 25/03/2024 à 8:32
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Dr Guillotin : vous n'avez pas cotisé pour votre pension, mais pour des retraités de classes creuses dont les pensions étaient misérables et l'espérance de vie pas bien longue alors que les retraités actuels sont bien plus nombreux, vivent longtemps ...

à écrit le 22/03/2024 à 22:00
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La BCE en augmentant ses taux a bien aidé à couler la croissance et donc les sources de revenus important !

le 23/03/2024 à 18:51
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@Eric69. Vous auriez souhaité une hyperinflation? Reprenez vos bouquins et penchez-vous sur la république de Weimar.

à écrit le 22/03/2024 à 21:40
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Ils semblerait que pour ces Messieurs la légitime rémunération des actionnaires soit immorale...mais ils ne s'attaquent jamais à la fraude fiscale, à la fraude sociale etc...

le 23/03/2024 à 1:53
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C'est faux, les actionnaires gagnent de l argent sans bosser ,sur le dos de ceux qui font grimper la société et la font monter en valeur. Par exemple, tu achètes des actions apple, mais qui fait la société ? des ouvriers chinois ou d asie, et eux so...

le 23/03/2024 à 12:53
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"la légitime rémunération des actionnaires" ... Encore faut-il définir ce qui est "légitime", plus encore quand on sait que les entreprises recourent aux montages fiscaux agressifs pour éviter l'impôt, tout en acceptant les aides publiques qui sont g...

à écrit le 22/03/2024 à 21:34
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"" la taxe spéciale sur les énergéticiens serait prolongée en 2025" « mais pas plus que ça »"...pour le moment; vu qu'aucune economie n'est possible, ca sera une taxe provisoire a la francaise, tout le monde a compris.......pour le reste, outre le pa...

à écrit le 22/03/2024 à 21:31
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Mais bien sûr.. 40 ans à nous expliquer que cela ne sert à rien de ponctionner l'ultra riche et si on ajoute le message fort, passé aux milliardaires étrangers, de ne pas mettre leur argent en France depuis la captation des avoirs privées russes par ...

le 23/03/2024 à 1:55
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La France compte 65 milliardaires !! Et elle est 3ème pays mondial comptant le plus de millionnaires. Alors svp évitez de mentir, car on connait la vérité, merci.

le 23/03/2024 à 3:22
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@qwerty A quel moment je mens ? Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de milliardaires ( c'est même bien quand il y en a, pour les taxer d'où l'allusion russe) , je dis simplement que les annonces des politiques sur le fait de taxer les riches se termi...

à écrit le 22/03/2024 à 21:21
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Allez, il faut aider la rédaction de la Tribune à sortir des informations neutres et de qualité. Je pense que la TRIBUNE possède le meilleur propriétaire du monde. Quelqu'un d'aussi honnête et de compétent que M. JUPITER. Gloire, honneur et profits...

à écrit le 22/03/2024 à 19:11
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Il suffisait de ne pas supprimer l'ISF et les riches auraient cotisé de 2017 à maintenant.

le 23/03/2024 à 12:52
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@Ménon. Ça n'aurait pas suffit. La France a besoin d'une réforme de la fiscalité en profondeur.

à écrit le 22/03/2024 à 19:07
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Attendre et voir ! La taxation des " super-profits entraînera automatiquement un supplément d' inflation, un inflation qu' on pourrait qualifier de ... " compensatrice " ! C' est comme cela que ça fonctionne dans le système du profit commercial i...

à écrit le 22/03/2024 à 18:59
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on peut aussi reduire ou supprimmer les aides et subventions incontrolees aux associations,ong ,comites etc. style 13000€ pour le leasing social.....(1,3 assos;450 ONG entre autres subventions)

à écrit le 22/03/2024 à 18:36
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J’ai l’impression qu’ils ne prennent pas la situation avec sérieux. C’est dans les dépenses de l’État qu’il faut faire des économies. Taxer encore n’est plus possible...Les collectivités locales serait visées ? Elle vont se venger sur le foncier ...

le 22/03/2024 à 18:59
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@Damien. Même réponse qu'à Carlier! Et de surcroît, sauf votre respect, c'est vous qui ne saisissez rien à la situation (les règles du jeu des "maux") car un budget dispose d'une colonne pour les recettes et une autre pour les dépenses. Même si le bu...

à écrit le 22/03/2024 à 18:32
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Tout le monde a vue ses impots augmenter avec le choix de l'inflation ! Sauf les riches, pour qui elle augmente au contraire la valeur des actifs...

à écrit le 22/03/2024 à 18:29
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Je propose plutôt qu'une petite délégation de hauts responsables politiques se paye un voyage d'études en Argentine pour récupérer quelques idées de Milei !

le 22/03/2024 à 19:16
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@Eric. Je propose que vous sortiez de l'Hexagone pour aller vous-même faire un long séjour en Argentine, ce qui vous donnera l'occasion de côtoyer les Argentins et discuter de leurs conditions économiques, financières et sociales. Lors de votre retou...

à écrit le 22/03/2024 à 18:00
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On nous relance l'idée pour calmer les esprits qui s'echauffent, pendant que l'on discutaille, les J.O. passent ! ;-)

à écrit le 22/03/2024 à 18:00
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On leur demande de réduire la dépense et leur seule réponse c’est on va taxer, pas besoin d’avoir fait de grandes études , le premier des quidam de ce pays peut donc devenir un haut dirigeant de l’état . Arrêtez le MATRACAGE FISCAL

le 22/03/2024 à 18:39
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@Carlier. Dégagez-vous des superprofits? Dégagez-vous des superdividendes? Êtes-vous fiscalisé au barème avec un taux marginal entre 40 et 45%? Êtes-vous tributaire de la flat tax de 30%? (Au lieu de pouvoir faire valoir votre imposition des revenus ...

le 22/03/2024 à 19:08
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@ Raymond : Il y a un problème en France. Quand on commence à taxer les ultrariches on met le seuil très bas. On est d'ailleurs considéré comme riche avec 5000 Euros de revenu par mois. Est ce que avoir des biens immobiliers valant plus de 1,3 Millio...

le 22/03/2024 à 21:53
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@Tototiti. Je connais cette totale aberration française de l'assimilation à un "riche" avec 5 000 euros/mois. Ça c'est un problème culturel, car je me serais jamais levé de mon lit pour ne gagner que 5 000 euros/mois. Vous parlez ensuite de l'immobil...

le 23/03/2024 à 9:51
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@Raymond : absolument, comparer les pays de UE revient à comparer des choux et des carottes... Et la configuration française est la plus difficile car on a une démographie à l'anglo saxonne et la culture économique d'un pays d'Europe du Sud ayant na...

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