Les Etats-Unis réitèrent leurs menaces contre le Mexique

Le président américain Donald Trump a bien la ferme intention d'imposer des droits de douane sur les produits importés du Mexique si le voisin ne s'attaque pas à l'immigration clandestine, a confirmé dimanche le chef de cabinet de la Maison Blanche.
Donald Trump a, dans une série de tweets matinaux, de nouveau mis la pression dimanche sur le Mexique, qu'il accuse d'avoir abusé des Etats-Unis depuis des décennies.
Donald Trump a, dans une série de tweets matinaux, de nouveau mis la pression dimanche sur le Mexique, qu'il accuse d'avoir "abusé" des Etats-Unis "depuis des décennies". (Crédits : JOSHUA ROBERTS)

Il se dit déterminé. Le président américain Donald Trump a bien la ferme intention d'imposer des droits de douane sur les produits importés du Mexique si le voisin ne s'attaque pas à l'immigration clandestine, a confirmé dimanche le chef de cabinet de la Maison Blanche. "Le président est on ne peut plus sérieux", a assuré Mick Mulvaney sur la chaîne Fox. "Je m'attends à ce que ces tarifs douaniers passent au moins à 5% le 10 juin".

Donald Trump a annoncé jeudi qu'ils pourraient ensuite augmenter progressivement de cinq points de pourcentage chaque mois jusqu'à la limite de 25% en octobre, les Etats-Unis se réservant le droit de les retirer à leur "seule discrétion" en fonction des mesures prises par Mexico pour agir contre les clandestins. "2.500 personnes passent la frontière chaque jour, contre 700 il y a quelques années. Les nombres sont énormes, la situation est bien réelle et le président est déterminé à résoudre le problème", a insisté M. Mulvaney.

Trump dénonce « l'invasion du pays »

Le directeur de cabinet de la Maison Blanche a notamment exhorté le Mexique à "sécuriser" sa frontière sud, traversée trop facilement selon l'administration Trump par les milliers de migrants du Honduras, du Salvador et du Guatemala fuyant la misère et la violence dans leurs pays pour demander l'asile aux Etats-Unis. "Lorsque vous quittez un pays comme le Salvador, vous demandez normalement l'asile dans le premier pays sûr dans lequel vous arrivez. Le Mexique est un pays sûr, les gens devraient pouvoir y rester s'ils cherchent vraiment l'asile", a-t-il expliqué. M. Mulvaney a par ailleurs minimisé l'impact que ces droits de douane pourraient avoir sur l'économie américaine, assurant que "l'inflation (restait) sous contrôle".

Il a également répété qu'ils ne remettaient pas en cause le nouvel accord de libre-échange nord-américain AEUMC (accord Etats-Unis, Mexique, Canada), dont la procédure de ratification a été lancée cette semaine même par les gouvernements des trois pays: "C'est une question d'immigration, les deux sont séparés". Donald Trump a, dans une série de tweets matinaux, de nouveau mis la pression dimanche sur le Mexique, qu'il accuse d'avoir "abusé" des Etats-Unis "depuis des décennies". "Soit ils arrêtent l'invasion de notre pays (...), soit nos nombreuses entreprises qui ont été bêtement autorisées à s'installer au sud de la frontière seront ramenées aux Etats-Unis avec leurs emplois grâce aux tarifs douaniers", a-t-il écrit.

Commentaire 1
à écrit le 02/06/2019 à 18:01
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L’ONU peut très bien mettre en oeuvre un nouveau projet mondial ; 1) prévention 2) éducation 3) dialogue Pour aider à la régulation des migrations dans le monde. Faire comprendre que la fuite vers les pays hyper industrialisés n’est pas forcement la...

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