Tension en méditerranée orientale : Macron et Erdogan vont se parler mardi soir

Le président français Emmanuel Macron et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan vont se parler par téléphone mardi soir pour évoquer les tensions en Méditerranée orientale, selon le palais de l'Elysée.
(Crédits : FRANCOIS LENOIR)

L'entretien, à l'avant-veille d'un sommet européen consacré à la crise en Méditerranée orientale, survient alors qu'Ankara a annoncé que Turquie et Grèce sont prêtes à entamer des pourparlers sur leurs différends.

D'accord pour entamer des pourparlers

La Turquie et la Grèce sont prêtes à entamer des "pourparlers exploratoires" au sujet de leurs différends en Méditerranée orientale, a annoncé la présidence turque mardi.

Lors d'une visioconférence entre le président turc Recep Tayyip Erdogan, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen Charles Michel, les participants ont affirmé que "la Turquie et la Grèce sont prêtes pour commencer des pourparlers exploratoires" au sujet de la Méditerranée orientale où les deux pays se disputent des zones potentiellement riches en gaz naturel.

M. Erdogan a affirmé lors de la réunion que "l'élan visant à faire baisser les tensions et à exploiter les canaux de dialogue doit être appuyé par des mesures réciproques", selon la même source.

Le président turc s'était dit vendredi prêt à rencontrer le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'il voyait des signes de "bonne intention" de sa part dans la crise qui oppose leurs pays en Méditerranée orientale.

Les dernier round de "pourparlers exploratoires" visant à régler leurs différends en Méditerranée orientale avait eu lieu en 2016.

Des tension depuis le 10 août...

La Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l'Otan, se déchirent à propos de gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale, dans une zone qu'Athènes estime relever de sa souveraineté. Le 10 août, la Turquie a envoyé un navire de prospection sismique accompagné de navires de guerre dans les eaux entre la Grèce et Chypre. La tension s'était aggravée fin août, lorsque les deux pays ont effectué des manœuvres militaires rivales.

La crise est au programme d'un sommet européen les 24 et 25 septembre à Bruxelles, plusieurs pays, notamment la France,  brandissant le menace de sanctions contre la Turquie .

Pour appuyer leur revendications sur les secteurs disputés en Méditerranée la Turquie et la Grèce ont signé ces derniers mois des accord de délimitation maritime controversé, respectivement avec le gouvernement libyen de Tripoli et avec l'Egypte.

Dans une rencontre avec des journalistes mardi, l'ambassadeur des Etats-Unis à Ankara a affirmé qu'"aucune carte ou déclaration unilatérale impactant les droits d'une partie tierce n'est valable dans le cadre d'un règlement d'une dispute maritime", a-t-il dit.

Commentaires 5
à écrit le 23/09/2020 à 13:45
Signaler
J'espère que le turc ne va pas demander des rétro-commissions sur les ventes de Rafales.

à écrit le 23/09/2020 à 5:27
Signaler
Pas sûr que le roi nu Macron fasse peur à Erdogan 😂

à écrit le 22/09/2020 à 23:58
Signaler
Tout va très bien Madame la Marquise mais il vaut mieux repousser les échéances et les sanctions en prétextant un cas de contagion dans l'entourage d'un sous fifre ....Les livres d'histoire n'oubliront pas la propagande turque et les discours de Sa S...

à écrit le 22/09/2020 à 19:43
Signaler
Le piege est grand ouvert. Pour Erdogan c’est vraiment du gateau. Aucun doute sur les accusations d’echec dont les Europeens seront responsable ... demain matin. Il n’y a rien a negocier avec ce type d’interlocuteur.

à écrit le 22/09/2020 à 16:58
Signaler
Les américains ont du siffler la fin de la récréation.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.