« Ces JO feront un carton » (Tony Estanguet, président du Comité d’organisation de Paris 2024)

ENTRETIEN - À la veille de basculer dans l’année tant attendue, le président de Paris 2024 fait le point sur les dossiers chauds et se projette avec optimisme.
Tony Estanguet sur la terrasse des Galeries Lafayette Paris Haussmann, le 19 décembre.
Tony Estanguet sur la terrasse des Galeries Lafayette Paris Haussmann, le 19 décembre. (Crédits : © CHRISTOPHE MEIREIS POUR LA TRIBUNE DIMANCHE)

J - 208 - « Tourner le dos à cette ambiance de déclin »

LA TRIBUNE DIMANCHE - Quel effet cela fait d'entrer en 2024 ?

TONY ESTANGUET - On attend ça depuis neuf ans, c'est un moment très fort. En 2023, on a basculé dans le début des opérations avec des premières compétitions tests, le lancement de la billetterie, le recrutement des volontaires... Les indicateurs sont très prometteurs, le niveau d'ambition est toujours là. On a maintenu le cap et on a hâte que la France accueille le monde sous son plus beau jour. Ce ne seront pas des Jeux à l'eau tiède, on a pris des engagements forts et on n'a pas reculé. Mais ça reste un défi, il y a encore du travail.

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Êtes-vous soulagé de refermer une année conclue sur de nombreuses polémiques ?

Mais il y en a toujours. Même Londres 2012 a subi une campagne de dénigrement. Moi, je suis dans mon couloir et j'avance. Le budget a été voté à l'unanimité lors du dernier conseil d'administration. Tous les acteurs ont salué le bilan. Parfois, il y a un décalage entre la petite musique et la réalité. Tous les jours, des gens m'expliquent qu'on ne va pas y arriver. Si, on va réussir ! Ce qui est fou, c'est qu'on n'a pas d'alerte. Imaginez si on avait des retards ou un trou financier. Moi, j'ai envie que la France rayonne, se retrouve, croie en elle, tourne le dos à cette ambiance de déclin.

Cela peut-il être un instrument de réconciliation dans un pays très polarisé ?

Il faut garder beaucoup d'humilité, ne pas faire de fausses promesses. Je souhaite que ce soit une grande fête inoubliable, un moment de fierté nationale, de cohésion et d'émotion positive. Les gens se souviennent de ce qu'ils ont fait le soir de la finale de 1998, et ça n'a pas de prix.

On a le sentiment que les Français ne s'approprient pas encore l'événement...

Regardons de manière objective les marqueurs. On lance la billetterie ? Les gens se jettent dessus [7,6 millions de billets vendus]. On lance le programme des volontaires ? Trois cent douze mille candidatures en un mois alors qu'on en a besoin de 45 000.

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SÉCURITÉ - « L'endroit le plus sécurisé sur la planète »

La menace terroriste inquiète les Français. Et vous ?

Paris 2024 est né au lendemain des attaques de 2015. Dès la phase de candidature, les décisions ont été prises au filtre de la sécurité. Un dispositif sans précédent est en train d'être mis en place : 45 000 forces de l'ordre public, 17 000 agents de sécurité privée. J'ai confiance. Il y a une énorme anticipation et un vrai savoir-faire dans l'organisation de célébrations dans la ville. Tout a été mis en œuvre pour que ce soit l'endroit le plus sécurisé sur la planète.

Est-il raisonnable de maintenir la cérémonie sur la Seine ?

Oui. Le niveau de menace et d'exposition a été parfaitement intégré. Le dispositif est à la mesure. C'est important aussi de garder de l'ambition.

Le président de la République a pourtant évoqué la possibilité de plans B et C, en cas de menace encore plus élevée. Quels sont ces plans alternatifs ?

Il y a une diversité de mesures d'adaptation, ce qu'on appelle dans notre jargon les « plans de contingence », qui n'ont pas vocation à être publics par ailleurs. Nous en avons sur tous les risques identifiés : canicule, cyberattaque, et la cérémonie n'y fait pas exception.

Quelle sera la jauge pour cette cérémonie ? 400 000 places gratuites ?

Elle n'est pas encore arrêtée, parce qu'on se donne du temps au regard du contexte et du spectacle construit par Thomas Jolly. Le but étant de mettre les gens dans de bonnes conditions pour vivre un moment inoubliable. On peut saluer le fait que, pour la première fois de l'Histoire, des centaines de milliers de personnes bénéficieront d'un accès gratuit au plus grand spectacle télévisuel de la planète. La cérémonie donne le la. C'est pour ça que je la voulais dans l'ADN de ces Jeux : spectaculaire, populaire, responsable, dans la ville.

Tony Estanguet

TRANSPORTS - « Pas d'inquiétude, la France saura faire »

Anne Hidalgo a-t-elle brisé l'union sacrée en disant que les transports ne seraient pas prêts ?

On sera prêts. Île-de-France Mobilités va augmenter l'offre de transport de 15 % et même de 50 % pour les lignes les plus sollicitées par rapport à un été normal. Le CIO a récemment apprécié le niveau de préparation. Oui, il reste encore quelques sites sous tension, mais il n'y a pas d'inquiétude. La France saura faire. Les transports, c'est systématiquement un sujet de difficultés pour le comité d'organisation. Donc il ne faut pas le minimiser, et ce n'est pas ce qu'on fait.

Mais Anne Hidalgo prépare-t-elle le terrain pour le moment où il faudra trouver un responsable ?

Ne comptez pas sur moi pour commenter les déclarations publiques des uns et des autres. Au conseil d'administration du 11 décembre, j'avais à ma droite Anne Hidalgo, à ma gauche la ministre des Sports [Amélie Oudéa-Castéra] et à côté la présidente de la Région, Valérie Pécresse. Et ce n'était pas l'ambiance que vous décrivez. Je ne suis pas complètement naïf non plus. Ce sont des personnes engagées dans la vie politique, défendant des convictions qui ne sont pas toujours les mêmes. Mais sur les Jeux, elles ont pris leurs responsabilités.

Conseillez-vous aux Parisiens de quitter la capitale pendant les JO ?

Non. Moi, je leur conseille d'en profiter. C'est une opportunité exceptionnelle, un événement à vivre une fois dans sa vie. Qu'on ait des billets ou non. Il y a plein de façons de vivre les Jeux de manière intense et de voir ce que c'est que d'accueillir 15 000 athlètes de plus de 200 pays dans 54 sports.

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Mais les craintes de voir Paris saturé existent ?

Si vous pensez qu'on peut organiser les Jeux olympiques et paralympiques dans une ville sans aucun impact, la réponse est non. Des zones seront fermées, mais c'est loin d'être tout Paris. Et à pied ou à vélo, cela reste accessible. C'est ça aussi, la mobilité pendant les Jeux.

Comment est-on passé de la gratuité des transports pour les détenteurs de billets, promesse initiale de Paris 2024, au doublement des tarifs annoncé par Valérie Pécresse ?

Il y a plusieurs points. Pourquoi ce n'est plus gratuit ? Parce que nous sommes une entité financée à plus de 96 % par de l'argent privé. Il y a des arbitrages budgétaires en permanence. Et on s'est dit à l'époque [fin 2022] que la remise en question de la gratuité des transports ne remettait pas en question l'expérience des spectateurs. L'augmentation des prix ? Les Franciliens qui ont déjà un abonnement ne paieront pas les surcoûts. Tout le monde préférerait que ce soit gratuit, mais l'enjeu est aussi de faire le meilleur usage possible de l'argent public.

Tony Estanguet

IMAGE - « On n'a pas choisi la facilité »

La billetterie a été un succès et a en même temps plombé l'image de Jeux populaires. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

L'offre est largement inférieure à la demande. Et nous avons besoin de maximiser les revenus de billetterie, qui comptent pour un tiers de notre budget. La grille tarifaire a été fixée avec l'objectif suivant en tête : si nous pouvons proposer une grande majorité de billets à des tarifs accessibles - 1 million de billets à 24 euros, 40 % des billets à 50 euros et moins -, c'est parce qu'il y a une minorité de billets à des prix plus élevés qui nous permettent d'équilibrer notre budget.

Les billets à 100 euros et moins ont été pris d'assaut en quelques secondes, on l'a encore vu récemment quand on a mis 400 000 nouveaux billets en vente.

L'image des Jeux écologiques a-t-elle pris un coup avec le surf sur le site polynésien de Teahupoo et notamment la barge qui a abîmé le corail ?

Ce genre d'incident est bien sûr regrettable. Mais ce qui s'est passé ne remet pas en question notre ambition environnementale de réduire de moitié les émissions carbone. Un changement de paradigme incroyable. Nous savons que le monde du sport doit aussi évoluer, et nous faisons tout pour. Tahiti, c'est d'abord un sujet de sécurité : on doit remplacer l'ancienne tour, qui n'est pas aux normes.

Autre test raté : la Seine propre. Jurez-vous comme Anne Hidalgo que vous vous baignerez dedans ?

Désolé, j'ai déjà craqué à l'occasion du test event en août dernier ! Mais c'est un très bon exemple, ce sujet. Quel plus bel héritage que d'avoir une qualité d'eau de la Seine qui sera sans commune mesure avec ce qu'elle était ? Il y avait 20 000 habitations et entreprises qui déversaient leurs eaux usées directement dans la Seine. Ce sera bientôt fini. On n'a pas choisi la facilité en optant pour ce triathlon. Idem pour la cérémonie ou les épreuves de surf. Mais à la fin, les Jeux de Paris feront un carton.

Est-ce que ça va être plus magique pour la Seine-Saint-Denis après les Jeux ?

Le département aura bénéficié de 80 % des investissements publics. Logements, transports, infrastructures sportives et autres qui changent le quotidien des habitants... Est-ce que ça suffira à rattraper les inégalités ? Les Jeux ne vont pas tout régler d'un coup de baguette magique. Nous sommes en tout cas allés au maximum de ce qu'on pouvait faire pour optimiser l'impact.

FINANCES - « Même en cas de coup dur... »

Si vous deviez comparer ces Jeux avec les précédents en matière de maîtrise des dépenses, ce seraient lesquels ?

En 2015, on a évalué que les Jeux à Paris, c'était 3,8 milliards d'euros. Aujourd'hui, on est à 4,4 milliards. C'est 15 % d'augmentation en neuf ans, face à une inflation supérieure sur la même période. On a ajouté quatre sports, des cérémonies en ville, maintenu des sites de compétition exceptionnels et on a un budget à l'équilibre. On a su aller chercher des revenus complémentaires. Les entreprises françaises se sont mobilisées et apportent de vraies solutions. Dans le budget de candidature, le revenu sponsoring s'établissait à 1,088 milliard. On a dépassé 1,2 milliard.

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Le coût global est passé de 6,6 milliards à 8,8 milliards en sept ans, mais il n'intègre pas ceux assumés par l'État, notamment la sécurité. À combien se chiffrera la facture ?

On additionne des choses qui n'ont rien à voir. Le budget de la Solideo, ce n'est pas celui des Jeux. Les 4 400 logements construits, nous les louons deux mois puis ils seront habités. Les infrastructures routières, nous allons certes les utiliser, mais elles servent surtout au développement du territoire. Il y a un actif derrière. Nous avons par ailleurs un format atypique, car nous sommes à 95 % sur des équipements déjà existants. Les infrastructures ont été livrées dans les temps. Il n'y a eu aucun stress malgré le confinement.

Quels sont les principaux risques financiers des mois à venir ?

Les dernières éditions des Jeux incitent à la vigilance sur tout. Je touche du bois pour l'instant. Malgré l'inflation record, on a réussi à faire tenir la digue. Mais beaucoup d'infrastructures vont être montées dans les dernières semaines, il peut y avoir des défaillances d'entreprise, des retards... Comptez sur nous pour rester concentrés jusqu'au bout ! La Cour des comptes nous avait recommandé de garder 100 millions d'euros dans les réserves, on est à 120. Même en cas de coup dur dans la dernière ligne droite, et il y aura forcément des imprévus vu l'immensité du projet, on devrait avoir les ressources pour pallier.

SPORTS - « Hâte de voir Kylian Mbappé »

Selon les dernières prévisions, la France serait dans le top 3 avec 27 médailles d'or. Ça vous parle ?

Athlète, je détestais les pronostics. Quand j'étais dans les prévisions de médailles, ça me mettait la pression. Quand je n'y étais pas, ça m'agaçait. Désormais, je trouve ce genre de nouvelle formidable. L'objectif du top 5 me paraissait déjà incroyable, car ça signifiait que la France battait son record du nombre de médailles [43 à Pékin]. Alors top 3... Moi, je pense qu'il va y avoir un supplément d'âme. Que les Français vont porter nos représentants. Les athlètes paralympiques doivent bénéficier de la même exposition. On a vraiment le même niveau d'ambition pour les deux événements. On n'a pas baissé la voilure sur les sites de compétition. Il y aura une seule équipe de France. On a fait bouger les lignes. Je crois que les Français vont adorer.

Léon Marchand sera-t-il la star des Jeux?

Il peut l'être, clairement. Je ne veux pas lui porter la poisse, mais sa maturité et son potentiel sont bluffants. Quand on voit la manière dont il a effacé un record de Michael Phelps... waouh ! J'ai l'impression qu'il sait où il va. Partageons des bonnes ondes, n'en faisons pas trop, laissons-le se préparer et vivre ses Jeux. Ça ne doit pas être simple de porter cette pression. Il n'est pas le seul. Teddy Riner, le hand français... On a quand même des stars et des légendes.

Que peuvent apporter Antoine Dupont et Kylian Mbappé ?

Quand des athlètes de cette trempe, qui n'ont pas forcément besoin de faire les Jeux pour enluminer leur palmarès, disent que c'est un rêve qu'ils ont envie de réaliser, ça booste en interne. J'ai hâte de voir Kylian Mbappé en équipe de France et aller, j'espère, jusqu'en finale pour gagner une nouvelle médaille d'or en football après 1984. J'ai vu Thierry Henry récemment, et son objectif, c'est le titre.

Pensez-vous que Martin Fourcade ferait un bon Tony Estanguet pour les Jeux d'hiver 2030 ?

J'en suis convaincu, il a toutes les qualités et sera sûrement meilleur que moi. En tout cas, je suis à disposition pour partager mon expérience. Je ne peux que conseiller à un athlète d'y aller. J'ai adoré chaque jour de ce projet.

Vraiment ?

Ce qui est magique dans cette aventure, c'est que j'ai rencontré des univers qui n'étaient pas les miens. Je suis à l'intersection de tous ces mondes qui doivent cohabiter, travailler et réussir ensemble. Quand on arrive à aligner les planètes, c'est d'une puissance incroyable. On a des ressources dingues dans ce pays, une grande créativité. À titre personnel, je suis régulièrement poussé dans mes retranchements et je m'appuie beaucoup sur mon expérience d'athlète. Organiser les Jeux, c'est du sport. Et tant mieux s'il reste un peu d'ADN sportif dans tout ça.

4,397 milliards d'eurosde budget voté par le conseil d'administration de Paris 2024. Il est quasi stable par rapport à 2022. Avec celui de la Solideo (ouvrages olympiques), le budget des JO est de 8,8 milliards d'euros. Certains coûts assumés par l'État ne sont pas encore connus.

70% des besoins de sécurité privée sont couverts. Le dernier appel d'offres, pour la cérémonie d'ouverture, est en cours de finalisation. Cyber incluse, 350 millions d'euros sont consacrés à la sécurité. Dix fois plus que pour les JO de Londres.

45 000 bénévoles travailleront pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Paris 2024 a reçu plus de 300 000 candidatures.

Commentaires 28
à écrit le 01/01/2024 à 11:43
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Un bel optimisme mais une belle prise de risque, on verra à la fin le résultat financier et en cas de déficit les Parisiens passerons à la caisse comme ce fut le cas à Grenoble avec l’augmentation des taxes foncières

à écrit le 01/01/2024 à 11:43
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Cet individu ne va pas dire le contraire. Il a décroché le gros lot : fric et notoriété supplémentaire. Les J.O. ? Machine à fric pour les responsables et les bétonneurs ! Gouffre pour les contribuables. Démesure dans les moyens mis en œuvre, esprit ...

à écrit le 01/01/2024 à 11:25
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Estanguet ? .....celui qui est payé au SMIG ?

le 03/01/2024 à 9:24
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Le SMIG est remplacé après le vote de la loi du 2 janvier 1970 par le SMIC .

à écrit le 01/01/2024 à 10:14
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Bonne idée : Médaille en carton pour les quatrièmes !!!

à écrit le 31/12/2023 à 20:25
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Souhaitons pleins de grèves contre la dernière réforme des retraites et contre les prix des énergies et les surtaxés sur elles...

à écrit le 31/12/2023 à 20:00
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Les jeux olympiques ont été toujours un gouffre financier, sauf en 1984 à Los Angeles et en 1992 à Barcelone. Dettes et impôts suivront.

à écrit le 31/12/2023 à 17:50
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Ces Jeux Olympiques sont tout de même très mal gérés : on ne trouve les produits dérivés que depuis quelques mois (alors qu'on devrait pouvoir les acheter depuis deux ans), les restrictions de circulation restent largement passées sous silence (on de...

à écrit le 31/12/2023 à 16:52
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Dans le cas de dépassement du budget, Estanguet, Hidalgo, et autres zigotos paieront-ils la différence de leur poche ? J'en doute, c'est facile d'organiser ces fantaisies aux frais du contribuable.

à écrit le 31/12/2023 à 15:28
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Ils vont avoir lieu? Ah bon, vous croyez? Bizarre

à écrit le 31/12/2023 à 14:31
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De quelle couleur ? Jaune ou Rouge ? Pour ce qui concerne les parisiens, ne vous en faîtes pas. Les ézécolos de la Mairie fait tout pour les protéger; au détriment des banlieusards qui sont obligés d'y venir... Et les parisiens qui, majoritairement,...

à écrit le 31/12/2023 à 14:24
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Dernier sursaut d’une nation en faillite. Ça me fait penser à la Grèce.

le 01/01/2024 à 11:24
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"Ça me fait pense" Tu es bien optimiste.

à écrit le 31/12/2023 à 13:39
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Un carton...sur qui?

à écrit le 31/12/2023 à 12:27
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Bonjour, Morts De Rire, le gas a une sacrée boule de cristal... Avant toute chose, les hjeux olympique demandent l'adhésion de la population.. cela n'est pas gagnier, les restrictions de circulation sont et serons importants surla ville de paris ...

le 31/12/2023 à 13:56
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comment voulez vous rassembler après des paroles évoquées de politique ( les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ) figaro vox 2017

à écrit le 31/12/2023 à 12:16
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Cet individu ne va pas dire le contraire. Il a décroché le gros lot : fric et notoriété supplémentaire. Les J.O. ? Machine à fric pour les responsables et les bétonneurs ! Gouffre pour les contribuables. Démesure dans les moyens mis en œuvre, esprit ...

à écrit le 31/12/2023 à 11:34
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Paris sera l'endroit le plus sécurisé sur la planète avec un deployment exceptionnel de force de l'ordre? Alors le reste de la France sera l'endroit le moins sécurisé d'Europe. Enfin, juste un peu plus que d'habitude.

à écrit le 31/12/2023 à 11:08
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Ça y est le rabattage médiatique et gouvernementale est en marche … mais va se fracasser sûr la réalité économique de 2024 … les gens - surtout ceux licenciés - vont avoir du mal à comprendre la dichotomie financière : dépenses somptuaires en milliar...

à écrit le 31/12/2023 à 11:08
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Ça y est le rabattage médiatique et gouvernementale est en marche … mais va se fracasser sûr la réalité économique de 2024 … les gens - surtout ceux licenciés - vont avoir du mal à comprendre la dichotomie financière : dépenses somptuaires en milliar...

à écrit le 31/12/2023 à 10:57
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Tout ça avec un pognon de dingue ! Le nôtre pas le leur : financement par les entreprises? Ben ouais avec augmentations tarifaires / inflation artificielle que les les consommateurs ont déjà payé…!! Sur ils peuvent filer de la thune c est la nôtre !!...

à écrit le 31/12/2023 à 9:52
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Cela aurait été vrai avec un Président de la République bien plus charismatique, au lieu d'un employé à la solde des US/UE ! ;-)

le 31/12/2023 à 10:50
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Ça m intéresse pas , aucun référendum on nous a pas demandé notre avis alors que c est nous qui payons et subissons les inconvénients… financement par la réforme des retraites -faut pas se leurrer qui a / va payer ? - De la pollution sonore, des qu...

le 31/12/2023 à 10:50
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Ça m intéresse pas , aucun référendum on nous a pas demandé notre avis alors que c est nous qui payons et subissons les inconvénients… financement par la réforme des retraites -faut pas se leurrer qui a / va payer ? - De la pollution sonore, des qu...

à écrit le 31/12/2023 à 9:51
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Et comme tous les cartons, ils finissent aux ordures. Les jo de paris ? Un cuisant échec annoncé, qui serait "habilement" camouflé par un blabla aussi revanchard que vide. car ce serait bien la seule chose que les français réussiraient. Faut pas rêve...

à écrit le 31/12/2023 à 8:40
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"Tourner le dos à cette ambiance de déclin " Non vous en faites trop, ce n'est pas parce que les gens doutent sur ces JO que c'est du au déclin, si c'était pensé même ce serait plutôt l'inverse. Les parisiens sont très inquiets et ça il faut l'entend...

le 31/12/2023 à 11:04
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la France serait première sur le podium de l insécurité en U,E ? ( à lire la presse )

le 01/01/2024 à 7:19
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Et ?

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