Après la primaire, la mort du parti socialiste ?

A la veille du premier tour de la primaire du parti socialiste et de ses alliés ce dimanche 22 janvier, l'inquiétude prévaut au PS. Que se passera-t-il si le candidat élu ne perce pas face à Emmanuel Macron? Les socialistes devront-ils se désister au profit de l'ancien ministre de l'Economie. Cela signifierait la fin du PS né à Epinay en 1971.
Jean-Christophe Chanut
Après sa primaire des 22 et 29 janvier, le PS va entrer dans une période de turbulences. Si le candidat élu ne bénéficie pas d'une dynamique, il sera peut-être contraint de se désister avant le premier tour au profit d’Emmanuel Macron si celui-ci s'impose dans l'opinion. Un piège mortel pour le PS.

Méthode Coué ? Posture ? Fanfaronnade ? Lors du dernier débat de la primaire du parti socialiste et de ses alliés, jeudi 19 janvier sur France 2, les quatre candidats encartés au PS ont évoqué avec ironie et humour le « cas » Macron. Vincent Peillon appelant même l'ancien ministre de l'Economie, « l'enfant prodigue » à rentrer au bercail. Benoit Hamon, lui, parie sur la dynamique créée par la primaire de gauche, dont le premier tour a lieu ce dimanche 22 janvier, pour faire plier un Macron qui grimpe encore dans les sondages...

Certes, les candidats socialistes sont dans leur rôle. Pour autant, hors caméra, ils n'affichent plus du tout la même sérénité face au "phénomène" Macron. Déjà, ils savaient que la campagne présidentielle 2017 allait être très difficile pour le candidat officiellement soutenu par le PS, tant le parti est discrédité à l'issue du quinquennat de François Hollande. Le PS connaît là le même sort que les autre partis sociaux-démocrates européens, laminés par l'exercice du pouvoir en raison des politiques qu'ils ont menées. Mais avec l'aventure Macron, les choses s'annoncent encore plus complexes.

Et, au-delà de la présidentielle, nombreux sont les députés du parti à commencer à s'inquiéter pour les législatives de juin qui, déjà, s'annonçaient très compliquées, mais qui pourraient virer totalement à la Bérézina si des candidats « macronistes » viennent débouler dans leurs pattes. Or, justement, Emmanuel Macron a lancé jeudi 19 janvier le processus de désignation de candidats pour les législatives. Le poids de la participation à la primaire de gauche va donc être crucial dans le rapport de force qui va s'instaurer entre le PS et Macron. Au-delà de la désignation d'un candidat à la présidentielle, c'est l'un des enjeux de ce scrutin. Mais ce n'est pas le seul. En filigrane, on sent bien également que ce scrutin ressemble à un pré-congrès du parti socialiste... ou de ce qu'il en restera.

L'opération "Peillon" pour barrer la route à Valls

La question du leadership sur le parti semble en effet centrale. Pour de nombreux socialistes, notamment du côté des aubrystes, la bataille pour la présidentielle de 2017 paraît déjà perdue. C'est dans ce sens que l'on peut interpréter les propos très durs sur «Hollande, Valls, Macron, responsables de l'échec du quinquennat », tenus par la maire de Paris Anne Hidalgo dans le quotidien Le Monde. C'est dans ce sens aussi qu'il faut comprendre le soutien de l'édile de Paris à Vincent Peillon. Le but est d'éviter que Manuel Valls gagne la primaire et s'impose ainsi « naturellement » à la tête d'un PS désemparé en cas d'échec à la présidentielle. Aux yeux des aubrystes, qui se posent en gardien du temple socialiste, Vincent Peillon représente la ligne traditionnelle - on oserait dire le « canal historique » de la social-démocratie - du parti face à la dérive droitière incarnée par Manuel Valls et aux "utopies" d'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon. Aux yeux de nombreux caciques, le seul espoir pour limiter les dégâts aux législatives est donc de revenir aux « fondamentaux » du parti. Et, à un horizon plus lointain, il s'agit aussi de barrer la route à la prise du pouvoir des « libéraux » du PS dans la perspective de 2022. On comprend dès lors la manœuvre « Peillon ».

Mais on peut s'interroger sur la réalité de cette hypothèse. Car, encore faut-il que le PS survive à l'énorme crise qui se prépare. Que va-t-il en effet se passer si, en février/mars, le candidat choisi à la primaire reste scotché autour des 10% dans les sondages alors qu'Emmanuel Macron flirtera avec les 20% et que Jean-Luc Mélenchon continuera d'afficher 14 ou 15% ? Certes, Benoit Hamon affirme que la « légitimité » du vote de la primaire -encore faut-il qu'il y ait au moins plus d'un million d'électeurs qui participent au scrutin- l'emporte sur la « légitimité sondagière » sur laquelle s'appuie Emmanuel Macron.

Un désistement du candidat au profit de Macron?

Mais, au-delà de ce beau principe, nécessité risque de faire loi. Le PS va-t-il aller malgré tout aller au combat au risque de connaître une formidable désillusion au premier tour avec un score à peine supérieur à celui réalisé par Gaston Defferre - son représentant d'alors, quand le parti s'appelait encore SFIO - à la présidentielle de 1969 avec ses 5,01% de voix ! La pression va être forte pour que le représentant PS se retire au profit d'Emmanuel Macron afin de laisser une chance au candidat « progressiste » d'accéder au second tour aux dépens de Marine Le Pen ou de François Fillon. C'est d'ailleurs déjà ce que dit ouvertement le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, le chef de file des « réformateurs » - l'aile droite- du PS qui a entraîné dans son soutien officiel à Emmanuel Macron 46 élus locaux du Rhône. Et nombreux sont les députés socialistes à s'interroger, plus ou moins discrètement, sur cette éventualité afin d'essayer de sauver leur siège aux législatives.

Si un tel scénario se concrétise, ce sera alors vraiment la fin du PS version Epinay. Les aubrystes auront bien du mal à calmer les forces centripètes qui agiteront le parti. Et si les socialistes vont à Canossa, Emmanuel Macron, sûr de son fait, dictera alors ses conditions pour que ce ralliement n'effraie pas ses soutiens centristes.

Un champ politique entièrement recomposé

Un scénario d'autant plus plausible que le PS est affaibli et n'exerce plus sa force d'attraction d'antan, ayant perdu quantité de collectivités territoriales lors des différentes élections intermédiaires. On ne voit pas comment un Benoit Hamon, un Arnaud Montebourg et à fortiori un Manuel Valls - qui, lui, de surcroît ce sera fait « voler » son espace politique par Emmanuel Macron - pourraient éviter un tel mouvement. Il en découlerait, à terme, un vaste redécoupage du champ politique avec un parti ouvertement « de gauche », regroupé derrière Jean-Luc Mélenchon ; un parti « progressiste », rassemblant les décombres du PS et diverses chapelles centristes, mené par Emmanuel Macron à la recherche de sa « majorité de projet » ; un  parti « conservateur », émanation du parti « Les Républicains » et ses alliés et, enfin, le Front National...

Au-delà de l'échéance présidentielle, c'est ce sombre avenir possible que les candidats socialistes ont en tête. La décontraction affichée face au « phénomène » Macron est feinte. Pour Manuel Valls, il s'agit même d'une question de survie politique... Si l'ancien ministre de l'Economie réussit son pari, l'ancien Premier ministre n'aura en effet plus beaucoup d'espace politique, la place étant largement prise à sa gauche par Jean-Luc Mélenchon. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, eux, survivront politiquement leur chemin, mais avec des troupes rabougries. C'est ce formidable potentiel séisme politique qui hante les esprits socialistes à la veille du premier tour de la primaire.

Jean-Christophe Chanut
Commentaires 77
à écrit le 07/03/2017 à 20:21
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Il était temps !

à écrit le 27/01/2017 à 9:59
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Le parti socialiste n'a été qu'une usine à gaz d'un fin politicien qu'était Mitterand surfant sur les erreurs du choix d'état présidentiel, une "démocrature" comme on dit dans les partis dits autonomistes, en niquant intelligement les communistes et ...

à écrit le 24/01/2017 à 15:42
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Le pataques socialiste français a du tellement miner Sigmar Gabriel, le chef du SPD allemand qu'il vient de démissionner de la tête du parti et il ne se présentera pas aux élections fédérales contre Angela Merkel. Tout est dit !

à écrit le 24/01/2017 à 13:48
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Fin du PS selon les règles d'Epinay 71 .Le mouvement "en marche " de Macron a fini par précipiter le procéssus engendré par les incohérences du Président Hollande. PS éclaté en cours de mandature ,l'entrée en opposition ne lui apportera les fondement...

à écrit le 23/01/2017 à 16:36
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Macron : Avec ou sans (R) ?

le 23/01/2017 à 19:34
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sans le R pour accompagner ta tarte, n'est-ce pas :-)

à écrit le 23/01/2017 à 16:26
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Super, alors on va attendre la fin de la primaire. Booon ! Voilà une bonne nouvelle ce matin... Comme on dit au P.S. : Primaire à gauche, deuxième à droite et hop ! on est bien arrivé ! Je voulais dire : à l'extrême droite .

à écrit le 23/01/2017 à 16:13
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"Jean-Luc Mélenchon continuera d'afficher 14 ou 15% ? ...AFFICHER c'est le mot à retenir. J'attends de voir un tel score réalisé par Mélenchon à la présidentielle...Tout comme celui qui est prédit au FN. La présidentielle se sont surtout, après, les...

à écrit le 23/01/2017 à 16:06
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D'abord je n'utilise pas de pseudo car lorsqu'on veut parler on a le courage de se montrer. C'est la première honnêté en politique. Ceci dit, je tiens à vous faire remarquer que le PS devait être mort sous Mitterrand (Le Luron se moquait assez du ...

à écrit le 23/01/2017 à 16:02
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pauvres socialos bof la déconfiture comme la droite ,mais ouf ! sauver par super macron , au faite c est qui celui la a oui celui qui va vous plumer ., ubériser a outrance soyer réalistes . le seul parti qui gouverne, est l europe et ces sbires....

à écrit le 23/01/2017 à 14:44
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Aubry soutient Hamon, quel handicap pour ce pauvre garçon. Pour Aubry, elle s'améliore, elle passe de 35 heures par semaine à 800 euros par mois pour rester à ne rien faire à la maison. Il restera du temps pour la prière !!

le 23/01/2017 à 15:44
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@2027lafin: et d'ici qu'ils demandent d'être payés en heure supplémentaire exonérées d'impôts, y a pas loin puisqu'ils ont pris l'habitude qu'on leur donne tout ce qu'ils réclament :-)

à écrit le 23/01/2017 à 11:48
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Et si seulement ça pouvait être vrai, de ma retraite Portugaise, je prie pour que votre pronostic se vérifie d'ici mai prochain. Cela fait 50 ans que j'attends la fin du bolchevisme Etatique à la Française.

à écrit le 23/01/2017 à 11:24
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Passée de 400000 à midi, 1 million à 17h. 1,7 millions en fin de soirée. 2 millions dans la nuit et maintenant probablement 10 millions. Et encore, on sera autour de 100 millions mercredi soi vraisemblablement. Merci qui ? Merci pour ce moment.

à écrit le 23/01/2017 à 10:28
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Saluons le nouveau parti Libéral Social de Mr Macron . Qui sera rejoint par les carriéristes du feu parti socialiste .

à écrit le 23/01/2017 à 3:07
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La mediocrite absolue. Pays a la derive.

à écrit le 22/01/2017 à 21:20
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Le PS est dans une zone de turbulence depuis des années, il ne l'est pas plus maintenant que depuis environ trois ans. Au contraire, le fait qu'il fasse quelque chose (organiser sa primaire, même si je n'en vois pas l'intérêt vu que quelque soit le v...

le 23/01/2017 à 0:08
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@Axel: tout à fait, le PS descend aux abymes depuis que Hollande en a été le pr 130sident. Avec son bilan à Tulle et son bilan au PS, seuls les béotiens pouvaient croire qu'il serait un bon président de la République :-)

à écrit le 22/01/2017 à 20:57
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Le PS est voué à l' échec tant qu' ils ne remettent pas en cause cet évasion fiscale (légal ou pas) ; c' est impressionnant le manque d' intérêt des professionnels politiques à ce sujet. Mais pour s' y attaqué il faut mettre fin, ou réformer en gr...

à écrit le 22/01/2017 à 20:42
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Si Hamon est le candidat, le 29/01, plutot qu'un 7% discréditeur en avril, il lui serait plus judicieux, pour une " O.P.A " fin juin sur son Parti, de se ranger derrière Mélenchon à 17%

le 23/01/2017 à 14:04
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C'est sûr: cela donnerait le FN gagnant à tous les coups..Riche idée..

à écrit le 22/01/2017 à 18:40
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Les élus PS pourront tout le temps se recycler avec la droite pour essayer de faire un vrai parti , sinon c'est la mort des deux , il faut l'envisager il me semble ,car à terme les citoyens vont comprendre qu'ils n'ont eu que des échecs depuis 40 an...

à écrit le 22/01/2017 à 17:46
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Rien à cirer de ce cirque. Les poids lourds ( Mélenchon) de l'Extrème Gauche, et M.Le Pen 26% ( Extreme Gauche : meme progr Eco et Social que Mélenchon) Et le PRESIDENT DE GAUCHE MACRON 26% au 1er tour, sont au dessus de cette primaire. ( Fillon fera...

à écrit le 22/01/2017 à 17:38
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P.S. : Du latin Post Scriptum. C'est ce qu'on écrit quand les choses importantes ont déjà été dites ! Ciao.

à écrit le 22/01/2017 à 17:34
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Après la primaire, la mort du parti socialiste ? Dites-vous. Dans le pire des cas, il pourrait être écrit comme épitaphe, « avoir essayé n’avoir pas pu »

à écrit le 22/01/2017 à 16:14
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Il pourrait être écrit comme épitaphe, « avoir essayé n’avoir pas pu »

à écrit le 22/01/2017 à 15:00
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La lutte finale , plutot .

à écrit le 22/01/2017 à 14:56
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Le journaliste fait il exprès de considérer que ce qui reste du PS n'aurait pour seul choix que de rejoindre Macron -le clone de Valls- plutôt que Mélenchon? ne peut on pas considérer que les millions de (non) votants qui manquent à la primaire PS ...

à écrit le 22/01/2017 à 13:51
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Le PS a signé son propre arrêt de mort, le jour où il a commencé à adhérer à l'idéologie de la construction européenne, ça n'est donc pas récent. Mais la nouveauté, c'est qu'à l'épreuve des directives européennes, qui s'inscrivent directement dans le...

à écrit le 22/01/2017 à 12:58
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Voter Macron, c'est en réalité voter Hollande, l'imposture ne va pas durer jusqu'au premier tour.

le 22/01/2017 à 15:59
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en effet l'un et l'autre sont des imposteurs, feignant leur différence mais in fine les mêmes menteurs. des socialisses....

à écrit le 22/01/2017 à 11:05
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Si Macron est élu, il lui faudra trouver une majorité parlementaire qu'il ne pourra trouver tout seul.

à écrit le 22/01/2017 à 10:37
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La mort du parti socialiste, enfin une bonne nouvelle pour le pays. On peut espérer que ceux qui refonderont une autre gauche seront mois bornés et ringards que le PS actuel. En fait , comme dans les démocraties modernes , un parti social démocrate ...

à écrit le 22/01/2017 à 10:36
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MACRON EST UNE BULLE MEDIATIQUE QUI VAS EXPLOSE EN VOL? BENOIT HAMON RISQUE DE GAGNIER LES PRIMAIRES SOCIALITE? EST MELENCHON EST UN HOMME DU PASSE?? DANS CE TRIOS DE GAUCHES ? SEUL UN VAS SURVIVRES UN QUI A DES IDES NEUVES AVEC LE REVENUE UNIVERSEL ...

le 23/01/2017 à 19:15
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Record battu, 11 fautes en quatre lignes, bravo.

à écrit le 22/01/2017 à 10:27
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Le PS existe sous différents noms depuis 150 ans, il ne va pas disparaitre, il va se transformer comme il l'a fait régulièrement dans son histoire. J'ai envie de dire il est plus que temps. Par ailleurs, je vois Macron gagnant ce qui va faire aussi ...

le 22/01/2017 à 14:45
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Vous avez raison : la Gauche A Gagné, la Présidentielle : LE PRESIDENT DE GAUCHE Macron, SUR Le Pen. Fillon est ELIMINE au 1er tour avec 19%. et dans cet élan LA GAUCHE, Gagné une écrasante majorité à l'A.N ( dont 35 Députés socialistes-Bèrou : en mo...

le 22/01/2017 à 18:34
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@nico: les candidats sont cohérents avec eux-mêmes: ils veulent le pouvoir ! Quant au reste, ce sont quasiment tous des fonctionnaires qui n'ont aucune idée des réalités. Ils ne risquent rien, car s'ils ne sont pas élus, ils retournent dans la foncti...

à écrit le 22/01/2017 à 10:26
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Pour ces primaires, le parti socialiste a ressorti de vieilles momies, tenté de réveiller d'anciens mythes, reprit le langage du déni de réalité, étalé des promesses intenables qui si elles n'étaient pas stupides en seraient tout de même risibles. Al...

à écrit le 22/01/2017 à 10:22
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Comment ont il pu mettre quelqu'un qui a été condamné par la justice ? Faux diplôme, faux cheveux,...tout est faux chez cet homme.

à écrit le 22/01/2017 à 10:17
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Excellent article. in fine, comme pour la droite, nous sommes en face de choix durs. une gauche de gouvernement incarnée par Valls, qui y croit ncore, ou une gauche de frondeurs plus irresponsables qui ne se font aucune illusion sur la Présidentielle...

à écrit le 22/01/2017 à 10:15
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Merci François pour ce bon moment de mise à mort du parti socialiste !

à écrit le 22/01/2017 à 9:25
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La disparition du PS qui a ruiné la France depuis des années, le pied ;-) Reste à faire de même avec les autres partis. Qu'en a Macron le félon, ce n'est qu'un feu de paille (l'homme du capital).

à écrit le 21/01/2017 à 23:12
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C'est quoi le nouveau nom ? Les démocrates comme aux USA ?

à écrit le 21/01/2017 à 22:40
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Il n' y plus de clivage politique chez tous ces néolibx, Micron compris, ils feront demain la même politique servile que Sarkozy ou Hollande, cad une présence qui se réduit à..signer les GOPE -feuille de route de l' UE- et sacrifier les ultimes ...

à écrit le 21/01/2017 à 22:23
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La fin du PS composé de gens qui ne sont pas plus socialistes que le pape serait une excellente nouvelle :-)

à écrit le 21/01/2017 à 22:17
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Certains commentaires sont rigolos, comme si ces gens étaient nés de la derniere pluie sans passé ,sans memoire .En 1993 le PS a connu une veritable deroute aux legislatives .Des leaders comme Jospin furent battus ,pire meme l'indeboulonable Rocard b...

le 22/01/2017 à 9:52
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Être millionnaire n'est pas un problème pour un candidat (voir les parcours de Sarkozy et Le Pen...), et toutes les "surprises" dont vous parlez sont déjà sur la table depuis le début.

à écrit le 21/01/2017 à 20:45
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Fillon éliminé de toute évidence, au 1er tour, puis du Le Pen-Macron, Bèrou rallié moyennant 35 Députés. Macron prépare les 577 Candidats Députés, la droite va etre laminée. C EST LA GAUCHE DE TOUTE EVIDENCE, pour 5 ans.

à écrit le 21/01/2017 à 19:03
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La fin du système qui maintenu les mêmes aux décisions du pays, une société s'affolée qui faisait ses choux gras en maintenant ce système , un carcan . La droite est concernée également le peuple vat enfin se libérer.

à écrit le 21/01/2017 à 18:53
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la France qui travaille espère sincèrement la disparition de ce petit parti de profiteurs, DSK, CAhuzac, Sapin, Touraine riches comme Crésus à l'ISF et jouant les pauvres mais compatissant avec les sans-dents ,comme dirait Hollande, mais leur problèm...

le 21/01/2017 à 20:49
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C'est bon encore encore!!! Ahhhhh

le 21/01/2017 à 21:17
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malade? obsédé? simplet? socialisse sans doute? donc les mêmes critères, pauvre homme triste fin du ps.

à écrit le 21/01/2017 à 18:38
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le ps doit changer de nom,revenir a une gache plus sociale -libérale et s'ouvrir aux jeunes talents:Larouturou,Placé ou Cosse.alors seulement,les français recommenceront a voter pour lui

le 21/01/2017 à 23:34
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@élu ps: se déguiser pour qu'on ne les reconnaisse pas ? Bon débarras si les faux socialistes disparaissent :-)

le 22/01/2017 à 10:15
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Le PS doit en effet s'ouvrir aux jeunes talentueux. Mais des trois noms que vous citez, seule Cosse est jeune, et aucun des trois n'impressionne par sa compréhension de la situation de la France et de ses problèmes à régler... Les trois apparaisse...

le 23/01/2017 à 8:28
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@elu ps c'est vrai que Cosse et Place c'est mobilisateur! le Jour où le ps comprendra que les écolos d'appareil comme ces deux nom le plombent et l'éloignent des classes populaires il aura fait un grand pas

à écrit le 21/01/2017 à 18:24
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le journaliste devrait apprendre à compter. Le total est 100%; Marine Le Pen 28% La droite Fillon et les autres canditats de droite 35%; La gauche et le centre gauche n'a que 35 à 38% à se partager suivant les resultats des regionales et encore la ga...

à écrit le 21/01/2017 à 18:21
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Dès le début du mandat Hollande la préoccupation du PS a été sociétale au lieu de s'attaquer au chômage , ce parti est trop axé sur des faits annexes loin des soucis des Français . Leur dogme : une certaine utopie , bien penser et culpabiliser les op...

à écrit le 21/01/2017 à 18:08
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Il n y a plus de PS mais il reste des socs à foison déguisés en Macro (n)

à écrit le 21/01/2017 à 18:01
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" Le PS connaît là le même sort que les autre partis sociaux-démocrates européens, laminés par l'exercice du pouvoir en raison des politiques qu'ils ont menées" Normal, ils ont appliqué les directives de la commission européenne à majorité de droi...

à écrit le 21/01/2017 à 18:00
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Ce qui est étonnant avec le PS (je pourrai dire les PS) c'est que l'Europe les lamine dans tous les pays mais le pire c'est qu'ils en réclament encore ! Combien de fois fois n'a-t-on pas entendu de la part de ces prétendus partis socialistes devenus ...

à écrit le 21/01/2017 à 17:42
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Yann Brossat va pouvoir transformer Solférino en logements. Moi qui me désespère dans ma banlieue je pose une option pour un trois pièces.

à écrit le 21/01/2017 à 17:31
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Le parti socialiste est mort depuis longtemps, l' avis de décès est acté pour les connaisseurs. Il est mort avec la politique néolibérale qu' a choisi la gauche et il espère survivre avec le néolibéral Mao Tsé Kron poussé par la ...

à écrit le 21/01/2017 à 16:51
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Le PS est mort intellectuellement depuis un certain 21 avril soir d'un difficile premier tour pour un certain Jospin. Depuis c'est le néant à part dire que tous ceux qui pensent pas comme eux sont des démagogues et des populistes. Et que Trump, Pouti...

à écrit le 21/01/2017 à 15:48
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Voilà près de 20 ans que les communistes soutiennent les socialistes. Alors que la situation s'inverse, on va vite voire ce que valent les paroles de certains. Je prépare une entrée de tomates et d’œuf pour ceux qui rejoignent le centre droit de M...

à écrit le 21/01/2017 à 15:46
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Dans le livre un président ne devrait pas dire ça qui reflète fidèlement les propos de Hollande ce dernier décrit pourquoi il apprécie Najat Vallaud-Belkacem "Une ministre ambitieuse ....qui manie la langue de bois à la perfection et qui n'est pas un...

à écrit le 21/01/2017 à 14:51
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Au vu de la situation du PS, Les journaux peuvent d'ores et déjà remplace l'illustration des articles de presse sur le PS par une simple rose enserrée dans un poing fermé mais couché au fond d'un cercueil avec le couvercle à côté prêt à être vissé...

à écrit le 21/01/2017 à 14:39
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La machine à fabriquer des chômeurs lancée en 1981 est le résultat d'un socialisme dogmatique qui à vécu : fin de partie pour l'emprise de l'état bureaucratique sur l'économie, la politique de redistribution opaque et inégalitaire, le gaspillage orga...

le 21/01/2017 à 18:18
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"La machine à fabriquer des chômeurs lancée en 1981 est le résultat d'un socialisme dogmatique qui à vécu" Et donc, entre 1981 et 2017 , aucun président ni gouvernement de droite ?

le 23/01/2017 à 17:50
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ah je ne savais pas que la gauche était au pouvoir depuis 36ans en France!!! Franchement votre commentaire c'est vraiment de la mauvaise foi!

à écrit le 21/01/2017 à 13:52
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C'est une bonne nouvelle. Nombre de locaux qui ne servent à rien. Et nombre de personnes payées pour de l'idéologie. Passé d'une jeunesse trotskiste ou maoïste à un soutien pour Hollande, le President impuissant fessé par Léonarda à la TV, quelle ...

à écrit le 21/01/2017 à 12:55
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Quand on a autant menti, trahi, spolié...il faut accepter de mourrir. Espérons qu'ils leur restent un peu de dignité.

à écrit le 21/01/2017 à 12:00
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Le PS n'étant plus qu'une coquille vide ce ne serait pas dramatique, voir souhaitable même.

à écrit le 21/01/2017 à 11:56
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Au congrès d'Epinay, personne n’aurait parié un sou sur le nouveau PS (ex- SFIO). Nous étions moins nombreux que les évangélistes autour de la table à la fédération de Seine-Maritime, à Rouen. Et avec nous ce pauvre P.Bérégovoy. Qui aurait alors pari...

à écrit le 21/01/2017 à 10:58
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Le Parti Socialiste a été tué par Valls de concert avec Macron sous marin de l'UMP auprès de Hollande le grand naïf, bien entendu avec la très grande complaisance très active des députés faux-socialistes qui ont soutenu et ... encouragé VallsMacron

le 21/01/2017 à 11:35
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Le PS a été tué par la campagne mensongère de 2012 et les promesses insensées de Hollande à cette occasion. S"il avait clairement annoncé la mise en place d'une politique de l'offre au lieu de limiter ses promesses à défaire ce qui avait été fait (qu...

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