La BCE augmente de 500 milliards d'euros son programme d'urgence

En plein rebond d'épidémie de Covid-19 en Europe, la Banque centrale européenne s'est réunie pour proposer un ensemble de mesures supplémentaires pour combattre les effets économiques de la crise sanitaire.
(Crédits : Ralph Orlowski)

La Banque centrale européenne a annoncé jeudi qu'elle augmentait de 500 milliards d'euros son programme d'urgence face au coronavirus.

Elle a aussi annoncé la prolongation des vagues de prêts géants et bon marché aux banques jusqu'à la fin de l'année prochaine, face à une croissance fragile et une inflation atone en zone euro.

L'objectif est de fournir, entre juin et décembre 2021, un nouveau matelas de liquidités aux banques qui en auront besoin. Les conditions favorables dont bénéficient les banques pour des prêts en cours ont été, elles, prolongées jusqu'à juin 2022, explique l'institution dans un communiqué.

Ainsi, la BCE annonce qu'elle va maintenir ses taux directeurs au plus bas.

Lire aussi : Les banques "doivent se préparer au pire" avec la deuxième vague du virus, prévient la BCE

Délai des vaccins et dynamique de l'épidémie renforcent l'incertitude

L'incertitude "reste forte" pour l'économie de la zone euro au regard "de la dynamique" de l'épidémie de Covid-19, et du calendrier de "déploiement du vaccin", a affirmé jeudi la Banque centrale européenne, à l'issue de sa réunion de politique monétaire.

"Le conseil des gouverneurs continuera à se tenir prêt à ajuster ses instruments, selon ce qui nécessaire", face à "une incertitude qui reste forte au regard de la dynamique de la pandémie et du rythme de déploiement des vaccins", a affirmé l'institution, qui a prolongé et amplifié jeudi ses programmes de rachat de dettes contre la crise.

La Bourse de Paris déchante un peu

La Bourse de Paris, qui gagnait 0,33% à la mi-séance jeudi, dans l'attente du remède supplémentaire anti-crise qu'allait proposer la Banque centrale européenne en début d'après-midi. Après les premières annonces, vers 14 heures, on constatait un fléchissement de l'indice, la hausse n'étant plus que de +0,13%.

Commentaires 3
à écrit le 10/12/2020 à 20:36
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Cela confirme l'aphorisme "on ne prête qu'aux riches"; vue l'explosion de la pauvreté, les riches sont de moins en moins nombreux...

à écrit le 10/12/2020 à 16:59
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Encore un instant, monsieur le bourreau ...

à écrit le 10/12/2020 à 14:38
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Qui elles mêmes nous les retournent avec bien entendu une belle plus valu, on attend juste que quelqu'un un jour nous explique pourquoi cet intermédiaire privé depuis aussi longtemps qui nous coute si cher ?

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