
La Grèce ne doit pas bénéficier d'un renflouement qui impliquerait que ses créanciers acceptent de subir des pertes, a déclaré Jens Spahn, ministre délégué allemand aux allFinances, dans un entretien à la radio Deutschlandfunk diffusé dimanche, réaffirmant la position ferme de Berlin sur ce dossier.
"Il ne doit pas y avoir de 'bail-in'", a-t-il dit selon la retranscription de ses propos. "Nous pensons qu'il est très, très probable que nous parviendrons à un accord avec le Fonds monétaire international qui ne nécessite pas une décote" sur le montant de la dette grecque, a-t-il ajouté.
De nouvelles réformes à venir pour Athènes
Le FMI plaide pour l'octroi à Athènes d'un allègement important du fardeau de sa dette mais l'Allemagne s'oppose à un tel geste en tant que premier contributeur financier au Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de soutien de la zone euro.
Athènes et ses créanciers ont conclu lundi un accord prévoyant de nouvelles réformes, qui devrait permettre le déblocage d'une nouvelle enveloppe d'aide financière dans le cadre du plan conclu en 2015.
Des experts de la Commission européenne, du MES, du FMI et de la Banque centrale européenne (BCE) sont attendus dans la capitale grecque dans les prochains jours pour procéder à une évaluation des réformes prévues par le plan.
L'opinion publique allemande partagée sur la question
Jens Spahn, un membre de la CDU, le parti conservateur de la chancelière Angela Merkel, a déclaré que la Grèce souffrait davantage du manque de croissance économique que du poids de sa dette, ajoutant que réduire le montant de celle-ci mécontenterait d'autres pays de la zone euro, comme l'Espagne, qui ont dû entreprendre des réformes difficiles.
Il a ajouté que l'Allemagne s'efforçait de convaincre le FMI de rester impliqué dans le plan d'aide à la Grèce en raison de son expertise dans le soutien aux pays en difficulté dans lesquels des réformes sont nécessaires en échange d'aide.
Un sondage publié vendredi montre que l'opinion publique allemande semble partagée sur l'opportunité d'un allègement de la dette grecque.
(avec Reuters)
ils n'espèrent quand même pas nous faire avaler qu'ils n'ont pas compris que "les réformes nécessaires" sont celles-là même qui interdisent toute reprise de la croissance en Grèce. Bizarrement, ces braves gens ne posent pas la question de savoir pourquoi la Grèce, avant la crise financière de 2008, connaissant un taux de croissance avoisinant les 4%. Serait-ce que les Grecs sont devenus "fainéants" depuis 2008 ? Et les beaux parleurs de la CDU peuvent-ils aussi nous expliquer pourquoi et comment l'Allemagne a pu sortir, sans rechigner, sans discuter, et sans contrepartie, 100 milliards d'euros pour sauver gratuitement la mise à la banque Hypo Réal Estate victime de ses prises de positions aventureuses sur les marchés ?
Pour l’Allemagne, si on accepte que des pays de la zone euro doivent perdre de l’argent sur des prêts qu’ils octroient ou qu’ils cautionnent pour d’autres pays de la zone euro , on crée une exception qui serait précisément ensuite appelée à ne peut plus être qu’une exception et on serait alors dans une union de transferts où les pays « bien portants « de la zone euro financeraient les pays mal portants, union dont l’Allemagne ne veut pas entendre parler. Selon elle, les pays mal portants doivent réduire leurs dépenses et rembourses leurs dettes en euros. C’est le point de vue allemand et comme c’est celui qui paye qui décide, s’il décide de ne pas payer on ne peut pas l’obliger.
Heureusement que la BCE est là, pour le moment, pour faire une union de transferts alternative. Autrement l'expérience de l'Euro serait déjà terminée depuis quelques années. Mais ça ne va pas durer éternellement comme cela.
C'est comme cela que cela se passe avec les grosses entreprises.
l'heure est plutot a lever l'impot ( en grece, hein, pas en allemagne) vu les taux de recouvrement du pays
Les allemands dirigent l'europe et les banquiers dirigent les allemands, qui dirige l'europe donc ?
Cette situation d'hégémonie allemande devient puante et aucun de nos candidats pour parler de ce dysfonctionnement, euphémisme, majeur de l'UE.
Au secours, vite un frexit.
Ceci afin de rééditer le désastre qui a suivi les réparations de guerre exigées de l Allemagne apres 1918. Des réparations irréalistes et impayables qui ont eu pour consequence la montée en flêche du NSDAP et la prise du pouvoir par Hitler.
Le remboursement d un emprunt à la Grece a ete réglé par un accord mutuel dans les années 50.
y a de la marge, hein?
Que sommes nous ?
Es ce acceptable !
aux grecs et a engagé la France en cautionnant le remboursement du prêt. Encore
une initiative qui va coûter cher aux contribuables tricolores. comme il est plus que probable que les taux remontent d'ici quelques mois, les pays du club Med ,dont la France fait parti aurons beaucoup de mal a boucler les fins de mois. Cette crise potentielle va faire tanguer les économies dans les années à venir.