Après deux premiers contrats avec Pfizer et BioNTech (de 300 millions de doses chacun), l'exécutif européen a annoncé la signature officielle du nouveau contrat conclu début mai avec le laboratoire germano-américain portant sur 1,8 milliard de doses. De quoi raviver la campagne de vaccination européenne jusqu'ici à la traîne, même si ce contrat porte sur la réservation de doses de vaccins entre fin 2021 et 2023.
La confirmation de cette commande donne aussi une autre perspective à l'UE, celle de réduire l'écart actuel de vaccination avec les Etats-Unis. Or, pour le moment, l'Union européenne accuse encore un retard important dans la vaccination par rapport aux Etats-Unis. Au 19 mai, près d'un américain sur deux a déjà reçu une première injection contre un tiers des Européens, selon les données d'Our World in Data.
« Notre objectif est d'avoir vacciné 70% de la population adulte d'ici à la fin juillet (...) soit une cible presque comparable à celle que les Etats-Unis se sont fixée », a ainsi déclaré Ursula von der Leyen lors d'une conférence à Berlin.
L'UE toujours en retard
Des vaccins exportés
Pour sa défense, Ursula von der Leyen a rappelé que l'Union européenne a exporté 220 millions de doses de vaccin, soit presque autant que ce qu'elle a utilisé pour ses propres citoyens, dans une critique à peine voilée des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.
« D'autres (pays) gardent pour eux l'intégralité de leur production de vaccins, mais l'UE atteindra ses objectifs de vaccination sans se couper du monde », a conclu la présidente de la Commission.
(Avec Reuters)
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