BNP Paribas profite à plein de l'intégration de Fortis

La deuxième banque de la zone euro par la capitalisation boursière publie ce mardi un bénéfice net de 1,604 milliard d'euros pour le deuxième trimestre 2009, en hausse de 6,6% par rapport à la même période de l'année dernière grâce notamment à une forte contribution de Fortis.
(Crédits : © 2009 Thomson Reuters)

Après avoir dévoilé un bénéfice de 1,55 milliard d'euros au premier trimestre, BNP Paribas rassure à son tour après les résultats positifs publiés lundi par ses concurrentes britanniques Barclay's et HSBC.

BNP Paribas fait une nouvelle fois mieux que prévu même si la comparaison entre la performance de la banque et le consensus est difficile à réaliser en raison de l'intégration de Fortis et de l'écart de survaleur (badwill) lié à l'acquisition de la banque belge, finalisée le 12 mai dernier. Il n'empêche, BNP Paribas publie un résultat net en hausse de 6,6% à 1,6 milliard d'euros alors que le consensus ne tablait qu'en moyenne sur un profit de 1,23 milliard. La contribution de Fortis au résultat net du deuxième trimestre - les résultats de Fortis ont été consolidés sur un mois et demi - est de 261 millions d'euros; le produit net bancaire - équivalent du chiffre d'affaires pour les banques - ressort à 9,044 milliards en hausse de 20,1% sur un an. Les investisseurs pourraient être un peu déçus car ils attendaient plutôt 9,272 milliards. 

Le résultat brut d'exploitation affiche un gain de 44,7% à 4,061 milliards d'euros au deuxième trimestre, là également bien au delà des attentes  (consensus de 3,673 milliards). 

Pour couvrir les risques liés aux créances douteuses du fait de la crise, la banque a par ailleurs passé 2,039 milliards d'euros de provisions, un chiffre multiplié par trois par rapport à l'année dernière. Les créances douteuses empoisonnent les établissements bancaires un peu partout dans le monde. BNP Paribas, qui a reçu 5,1 milliards d'euros d'aide de l'Etat dans le cadre du plan français de soutien au secteur bancaire, affiche un ratio de solvabilité financière (Tier 1) de 9,3% à fin juin.

Pour l'ensemble du premier semestre, le produit net bancaire du groupe s'élève à 19,470 milliards d'euros (+30,6% par rapport au premier semestre 2008), et le résultat net part du groupe s'inscrit à 3,162 milliards d'euros (-9,3% par rapport au premier semestre 2008), soit un bénéfice net semestriel par action ordinaire de 2,9 euros. 

BNP Paribas se renforce dans l'italien Findomestic
 

Intesa Sanpaolo et BNP Paribas ont conclu un accord sur Findomestic, la société de crédit à la consommation détenue à 50% par les deux groupes. Suite à cette transaction, BNP Paribas, par l'intermédiaire de sa filiale à 100 % BNP Paribas Personal Finance, prendra le contrôle de Findomestic. La transaction, sous réserve des approbations réglementaires, permettra à BNP Paribas de redynamiser le développement de Findomestic, en mettant en œuvre une nouvelle stratégie commerciale et industrielle adaptée à un environnement de marché du crédit à la consommation italien qui évolue rapidement.

Intesa Sanpaolo va vendre sa participation dans Findomestic dans le cadre de ses actions de gestion de son capital sur ses actifs non fondamentaux. Selon les termes de l'accord, le Groupe Intesa Sanpaolo doit vendre sa participation de 50 % en deux étapes: une participation de 25 % rachetée par BNP Paribas en 2009; la participation résiduelle de 25 % sera vendue entre 2011 et 2013. 

A l'exclusion de l'augmentation de capital de 500 millions d'euros approuvée récemment, la valeur de la première participation de 25 % est égale à 500 millions d'euros, alors que la valeur de la participation résiduelle sera quant à elle déterminée, dans une fourchette de 350 à 650 millions d'euros.
 

 

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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je ne suis pas déçu des résulatats de BNPPARIBAS FORTIS ,la gesttion de cette banque me paraît toujours aussi rigoureuse

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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seul les petit gens on fait les frais des bons placements

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Espérons seulement que la banque saura rendre à l'Etat l'argent qui lui a été prêté. Si sa gestion est rigoureuse et honnête, ce sera le cas. Attendons et constatons.

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