Une mauvaise année en perspective pour l'industrie viticole française

Les vendanges françaises cette année seront fortement pénalisées par les gels du printemps et les volumes de vin attendus devraient baisser de 17% par rapport à ceux de 2016, selon une première estimation du ministère de l'Agriculture.
La récolte pourrait être historiquement basse et inférieure à celle de 1991, concernée elle aussi par un gel sévère.
La récolte pourrait être "historiquement basse et inférieure à celle de 1991, concernée elle aussi par un gel sévère". (Crédits : Jean-Louis Zimmermann via Flickr CC License by.)

Une année 2017 à oublier pour les viticulteurs ? "A 37,6 millions d'hectolitres, la récolte 2017 devrait être inférieure de 17% à celle de 2016 et de 16% à la moyenne des cinq dernières années", indique Agreste, le bureau des statistiques du ministère de l'agriculture dans sa dernière parution reçue samedi 22 juillet.

Cette récolte serait alors "historiquement basse et inférieure à celle de 1991, concernée elle aussi par un gel sévère", ajoute la publication.

Le Sud-Ouest, l'Alsace et le Jura particulièrement touchés

Les bassins du Sud-Ouest, notamment le Bordelais, des Charentes, d'Alsace, et du Jura seraient les plus affectés. Des pertes liées à la grêle sont aussi à prévoir en Bourgogne-Beaujolais, Sud-Ouest, Languedoc et Sud-Est.

Les vignobles du pourtour méditerranéen sont pour leur part affectés par un autre phénomène, la coulure (chute des fleurs ou des jeunes baies), essentiellement sur les cépages Grenache.

Agreste indique aussi qu'au 17 juillet, le cycle végétatif des vignobles présente une avance de 10 à 20 jours selon les bassins par rapport à une année moyenne. Les vignobles sont au stade "fermeture de la grappe" pour les moins avancés. Cette avance s'explique par un printemps et un début d'été chaud.

Ces estimations ne présagent toutefois pas des dates de vendanges, et sont susceptibles d'être révisées en fonction de la météo des semaines à venir.

(Avec AFP)

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Commentaires 7
à écrit le 24/07/2017 à 8:59
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Pleurez doux alcyons ...... comme tous les ans nous sortons de nos propriétés du domaine et venons gémir : a vo'te bon coeur messieurs dames , .... nous vous revaudront ça les années fastes ( .....non je déconne , c'était pour la rime ! )

à écrit le 24/07/2017 à 1:45
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Il faut privilégier la qualité à la quantité ! Combien de fruits et légumes sont infects aujourd'hui, sans aucun gout, et en plus, coutent hyper chers pour une qualité nulle ?!

le 24/07/2017 à 9:05
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Chaque année c'est la même chose: Pauvres agriculteurs il faut que l'état les aide en engraissant les milliardaires de l'agro-industrie voyons. Mais si mais si c'est logique...

à écrit le 23/07/2017 à 13:10
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L'important, c'est surtout la qualité. A la limite, c'est presque bien qu'il y ait une baisse des volumes de production, vu qu'il y a surproduction mondiale. Il ne faut pas trop s’inquiéter pour les gros mono-cépages et les vins artificiels. Le pro...

à écrit le 23/07/2017 à 8:09
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On importera du vin de Chine...😁

le 23/07/2017 à 20:14
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@Delahaut: et cela posera un problème au socialiste, car le vin du Jura est appelé "vin jaune" et ils donneront raison aux Chinois pour racisme aggravé même si le président se repentit que l'on ait dénommé ce vin de la sorte pendant des siècles :-)

à écrit le 22/07/2017 à 17:05
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Affreux ! Je sens que je vais avoir une larme en pensant aux propriétaires de grands crus bordelais.

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