La dramatique désindustrialisation de Renault et PSA en France

Renault et PSA annoncent des nouveaux modèles pour leurs usines françaises. Mais, derrière ces proclamations, la réalité industrielle dans l'Hexagone est désastreuse. La production de Renault en France a chuté de 60% en sept ans, celle de PSA Peugeot-Citroën de 40%. Et les effectifs des usines poursuivent leur plongeon. Revue de détails de cette déflagration.
Renault Douai. Copyright Renault

Bonne nouvelle : Renault va redonner de l'activité à ses usines françaises. Promis, juré. La firme automobile tricolore s'est « engagée à produire un minimum de 710.000 véhicules en France à horizon 2016, contre un peu plus de 530.000 en 2012 ». Cocorico. Et ce, suite à l'accord de compétitivité signé par les organisations syndicales sauf la CGT. L'usine de Douai (Nord), le plus important site du constructeur au losange en France consacré aujourd'hui aux monospaces Scénic, va ainsi lancer à partir de 2014 toute une série de nouveaux modèles sur une nouvelle plate-forme modulaire commune Renault-Nissan. 

Premier jalon : le futur remplaçant du fameux Espace. Viendra ensuite le successeur de la Laguna de gamme moyenne supérieure. Par ailleurs, le site normand de Sandouville, qui va perdre ce qu'il reste du haut de gamme Renault, se prépare à lancer le nouvel utilitaire Trafic promis à de gros volumes (pour un fourgon) et produira aussi le Primastar, un utilitaire de Nissan.

Annonces chez PSA

Chez PSA Peugeot-Citroën, on va certes fermer l'usine d'Aulnay en région parisienne l'an prochain. Mais le constructeur n'en fait pas moins le plein de nouveautés pour ses sites français. La Peugeot 2008, dérivé loisirs de la petite 208 commercialisé en mai 2013, est produite à Mulhouse (Haut-Rhin). La prochaine berline compacte 308, lancée en septembre prochain, sera, elle, fabriquée à Sochaux (Doubs).Tout va bien, non ? 

Une véritable désindustrialisation

Eh bien non, justement ! Car, derrière ces annonces rassurantes, la réalité industrielle de l'industrie automobile française est beaucoup moins rose. C'est même à une véritable désindustrialisation que l'on assiste ces dernières années dans l'Hexagone. En 2012, Renault y a ainsi produit 532.571 voitures et utilitaires légers seulement, soit à peine moins que l'ensemble de la production de son allié japonais Nissan dans sa seule usine britannique de Sunderland. Des niveaux quasi-dérisoires par rapport à 2005, par exemple, année où Renault produisait dans ses usines tricolores 1,27 million de véhicules ! Soit un plongeon de presque 60% en sept ans à peine !  Et ce, alors que la production mondiale du groupe au losange est quasiment restée stable sur la période.

Chez PSA Peugeot Citroën, la chute est moins flagrante, mais néanmoins sensible. Les sites français de PSA ont fabriqué, par rapport à cette même année 2005, 41% de véhicules en moins à 1,11 million d'unités l'an passé. Pour une production mondiale du consortium, qui a, elle, reculé de 14%. Du coup, les volumes cumulés dans l'Hexagone de Renault et PSA ont plongé exactement de moitié en sept ans ! Pas de quoi pavoiser.

Effectifs en chute

Dans ces conditions, les usines voient leurs effectifs fondre littéralement. Le site de Renault à Douai n'emploie plus que 4.450 personnes aujourd'hui... contre plus de 6.000 il y a dix ans. Douai a produit à peine 138.500 véhicules l'an dernier. Des niveaux historiquement faibles, 3,5 fois moins élevés qu'en 2004 ! Quant à Flins, il a assemblé l'an passé 115.500 Zoé et Clio avec 2.600 salariés, contre 270.000 voitures avec 4.750 personnes en 2004. L'usine mécanique de Cléon (Seine maritime) a fabriqué de son côté 642.000 boîtes de vitesses et 548.000 moteurs l'an passé avec 3.500 personnes. Il y a dix ans, Cléon employait 5.100 personnes pour fabriquer plus d'un million de boîtes et 856.000 moteurs...

Sandouville particulièrement frappé

Cette décroissance n'est rien à côté de la décadence de Sandouville. Le site phare de Renault en Seine maritime, voué à la gamme moyenne et au haut de gamme, a vu ses effectifs passer de 5.300 employés en 2004 à 2.150 aujourd'hui. «La direction a ouvert grand les vannes. 1.046 salariés peuvent prétendre à partir d'ici à 2016 », renchérit la CGT. Résultat, dans trois ans, l'usine pourrait employer un petit millier de salariés ! Il est vrai que la production s'est effondrée en neuf ans de 220.000 véhicules annuels à 40.000 ! Tout juste 125 voitures (Laguna et Espace) sortent quotidiennement de l'usine, contre 1.500 par jour en 2000, d'après la CGT. Nombre des salariés restants demeurent sceptiques sur les promesses de produire à terme 100.000 utilitaires par an dans cette usine située près du Havre.

Production à Rennes réduite de 60%

Côté PSA, ce n'est pas mieux. Entre 2005 et 2012, Rennes a vu sa production annuelle réduite de plus de 60% à 129.600 voitures. Mulhouse l'a divisée presque par deux à 224.000 unités, tout comme Sevelnord (Nord, hors véhicules fabriqués pour Fiat) à moins de 60.000 exemplaires l'an dernier. Sochaux a perdu 100.000 unités sur la période. Quant à Aulnay en fin de vie, il fabriquait encore plus de 280.000 véhicules en 2005 !

Modèles moins prisés

La baisse dramatique d'activité des usines tricolores reflète celle des... modèles. Le naguère si populaire Scénic (et son dérivé Grand Scénic) est produit à une cadence réduite des deux-tiers à 132.760 unités annuelles par rapport à il y a dix ans. La Renault Laguna a atteint péniblement les 27.700 unités en 2012, contre plus de 145.000 dix ans auparavant. Quant à l'Espace, longtemps considéré comme le fleuron du génie français, il n'était plus assemblé l'an passé qu'à raison de 12.900 véhicules, six fois moins que dix ans auparavant. Quant à PSA, il fabriquait 816.500 Peugeot 206 il y a dix ans, pour l'essentiel en France.

L'an passé, il n'assemblait plus que 566.000 petites Peugeot, la production étant répartie cette fois entre trois modèles (206, 207, 208), dont une grosse part construite hors de l'Hexagone. Dans la gamme moyenne supérieure, PSA fabriquait 259.000 Peugeot 407 en 2005 à Rennes. En 2012, il n'assemblait plus que 116.400 Peugeot 508, son successeur, dont une moitié environ seulement dans l'Hexagone...

Plongeon des gros véhicules

La chute de production en France de Renault et PSA s'explique en partie par la délocalisation vers des pays à bas coûts, surtout au sein de l'ex-Régie. Mais pas seulement. Le plongeon des volumes en France reflète aussi la désaffection croissante des clients pour les véhicules de gamme moyenne et supérieure des deux constructeurs tricolores, traditionnellement fabriqués dans les usines hexagonales. Un bilan d'autant plus attristant que l'industrie automobile allemande a, elle, globalement maintenu ses volumes de production outre-Rhin dans le même temps, grâce au succès de ses véhicules en général et de son haut de gamme en particulier... Les modèles vendus à des prix élevés sont logiquement bien moins sensibles au différentiel de coûts en France ou en Allemagne par rapport à l'Europe de l'est que les petits véhicules d'entrée de gamme.

 

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Commentaires 51
à écrit le 19/04/2013 à 7:59
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Votre constat est juste, et encore; il ne tient pas compte de la délocalisation galopante des équipementiers qui représentent quand même 70% de la VA d'une automobile. Si le gouvernement ne réoriente pas sa politique en matière de soutien de la produ...

à écrit le 13/04/2013 à 7:40
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C'est résultat des barèmes de taxe CO2 qui pénalisent le plus les véhicules de moyenne gamme française : ils sont indolore sur le haut de gammme compte tenu de leur prix, et inexistant sur le bas de gamme produit hors de France!

à écrit le 13/04/2013 à 4:55
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@Vercaud : vous vous trompez. Renault n'a pas abandonné le haut de gamme. Mais la crise a retardé les plans dans ce domaine, comme l'ont déclaré à plusieurs reprise les dirigeants.

à écrit le 13/04/2013 à 4:38
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on ne peut avoir une politique qui dégoute de l'automobile et se plaindre ensuite de ne pas en vendre! Fallait penser avant!

le 13/04/2013 à 17:05
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C'est pas faux comme raisonnement. Nous sommes dans la gouvernance de l'urgence,tête dans le guidon,pas de freins.

à écrit le 12/04/2013 à 22:41
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Ce n'est malheureusement que l'illustration la plus visible de la dégringolade de l'importance du marché français automobile et la conséquence des virages stratégiques loupés. Contrairement à ce qui est souvent dit, Ghosn l'a très bien compris en ne ...

le 13/04/2013 à 20:10
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De quelle nationalité est Mr Ghosn , et en quelle année est-il devenu le patron de Renault ?

à écrit le 12/04/2013 à 22:08
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La désindustrialisation est connue depuis longtemps. On fait de la croissance à l?envers à la mode Roi mérovingien de type Dagobert ! L?automobile, c?est ricardo qui le dit, nous perdons un avantage. La production de voitures a chuté de 33% depuis la...

à écrit le 12/04/2013 à 21:49
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Il faudrait abandonner les produits à faible valeur ajoutée, dont les véhicule font partie, et se tourner vers les nouvelles technologies. Il est techniquement impossible de concurrencer les asiatique sur ces domaines.

à écrit le 12/04/2013 à 19:51
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Les entreprises s'adaptent à la mondialisation. Si Renault n'avait pas délocalisé depuis 20 ans, il n'existerait plus. Ce qu'il fallait réfuter, c'est cette mondialisation qui nous a été vendue heureuse et qui disloque tous les champs économiques et ...

à écrit le 12/04/2013 à 17:26
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voila les ravages de la prime a la casse!sans cette prime les constructeurs auraient été obligés de réagir plutot que de le faire au dernier moment

à écrit le 12/04/2013 à 17:12
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En grande partie dû à l'exécrable C.Ghosn; il se fout de Renault à l'inverse de la hauteur de son estime pour Nissan... Renault déclassée par sa politique de gamme (véhicules rebadgés Renault; Koleos, Latitude), son absence des secteurs porteurs (SUV...

le 28/12/2015 à 12:32
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Quelle époque sommes nous arrivées une dictature patronale et gouvernementale, dans les années 70 la France en grève totale et dure devant une telle repression contre les ouvriers se battant pour leurs emplois

à écrit le 12/04/2013 à 16:57
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Le dernier tour de vis sur le co ² n 'a fait qu amplifier ce phénomène. La TVS super dissuasive est aussi un frein puissant à l'achat de véhicules un peu plus haut de gamme . Une voiture à 140 gr paye 770 euro chaque année , paye 1621 à 141 grammes, ...

à écrit le 12/04/2013 à 16:47
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Bon ...toures mes excuses pour le basic de ma réflexion...mais je me demande toujours comment on va pouvoir continuer à acheter des voitures (ou autre chose d'ailleurs) sans moyens car sans travail puisque sans production locale...ben oui mais le ter...

à écrit le 12/04/2013 à 16:44
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C'est pourtant simple: la cgt et autres syndicats marxistes sont non seulement contreproductifs mais encore pire; ils auto-detruisent (avec jeu de mot) nos industries. Une bonne nouvelle: quand les usines seront toutes fermees, il n'y aura plus de cg...

le 12/04/2013 à 17:49
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+ 100. La France est en décadence, à tous points de vue.

à écrit le 12/04/2013 à 16:12
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Heureusement que ces marques ont délocalisé sinon elles n'existeraient plus. Les 35 heures ont sonné le glas de l?industrie française. Dès son arrivée en 2007 Sarkozy avait les moyens de les abroger aussi bien dans le privé que le public. Il a préfér...

à écrit le 12/04/2013 à 15:46
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Ce que je ne comprends pas c'est qu'il y a tellement moins de voiture extra-européennes sur les routes par rapport à il y a quelques années, tout en ayant surproduction en Europe. Ou alors c'est le résultat du rapprochement des lieux de production d...

à écrit le 12/04/2013 à 15:39
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Pour réindustrialiser la France,plusieurs ingrédients sont nécessaires:1) la volonté politique,combien de nos élus politiques et membres du gouvernement ont une compétence ou une compréhension entrepreneuriales( voir le pourcentage d'ingénieurs dans ...

à écrit le 12/04/2013 à 15:03
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Voilà un vrai sujet pas la taxa à 75 % ou l affaire cahuzac ou le mariage pour tous. On doit réfléchir à notre avenir et à nos erreurs On fabrique des voiture que les clients ne veulent pas et on va les produire en zone franche à l étranger ...

à écrit le 12/04/2013 à 14:31
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On ne peut fabriquer éternellement plus de voitures. On ne produit que ce que l'on vend c'est l'évidence. Les ALLEMANDS tant cités en exergue ne vont pas tarder à connaître les affres de la mévente et ce qui a été douloureux chez nous le sera bien pl...

le 12/04/2013 à 15:12
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Le problème est qu on ne produit plus rien habillement voiture électronique etc. Quand tu fais rien tu t appauvris c est une vérité de la palice

le 12/04/2013 à 21:51
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Il reste les médicaments pour le moment et le secteur de la santé en général.

à écrit le 12/04/2013 à 14:30
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Désindustrialisation quand ma generation à connu la reconstruction de l'industrie.... Les hommes politiques ne font que parler , apprentissage, formation, innovation, mais que font ils pour que le savoir faire perdure et sois transmis aux nouvelle...

le 12/04/2013 à 15:43
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Ils font des contrats de génération et augmentent les effectifs de pôle emploi.

à écrit le 12/04/2013 à 14:19
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L'industrie auto est en crise il suffit de comparer la quote de Peugeot renaulkt avec leurs equivalents teutons. Comment dans ces conditions nous pourrions avoir une consolidation de la production industrielle en fr, en sachant que la croissance s'es...

à écrit le 12/04/2013 à 14:10
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Bon an mal an, les constructeurs français vont produire en France autant de voitures neuves que les français vont en acheter en 2013. Ils vont en exporter la moitié puisque leur part de marché est d'environ 50%. N'est-ce pas la logique du développeme...

à écrit le 12/04/2013 à 14:08
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Et puis c'est réglé. Mais non, on préférera crever les frontières et la gueule ouverte que de voir Ernest ou Laurence s'appauvrir.

à écrit le 12/04/2013 à 13:47
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Le gouvernement doit énergiquement augmenter la production de Trabant. Le directeur du Junglewelt rappelait encore dernièrement que les jeunes ne pouvaient pas s'offrir une voiture facilement.

à écrit le 12/04/2013 à 13:27
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Plutôt que de nous disputer férocement entre Français d'opinions politiques divergentes, nous ferions mieux de reconnaître cette évolution sur le moyen et même long terme de nos industriels qui ont une vision moins figée dans l'instantanéité que cell...

à écrit le 12/04/2013 à 13:21
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Comme. Jean-Marc a inventer la corde a faire tournée le vent ça devrait aller ! :-)

à écrit le 12/04/2013 à 13:10
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L'exemple allemand montre qu'il n' y avait aucune fatalité dans cette évolution. Pourquoi VAG a su établir avec Audi une marque haut de gamme et pas Renault ou PSA ? L'environnement économique (euro, niveau de salaires) était en gros le même.

le 12/04/2013 à 14:01
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jb, il ne vous aura pas échappé que les taxes sur le haut de gamme ne sont pas les mêmes de l'autre côté du Rhin...

le 12/04/2013 à 14:03
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il y a une grosse difference. VAG est plus mondial que renault, principalement centré sur la France. et les gens qui visait des berlines francaises ( moins cher qu'une alemande ) se sont rabattu sur des petites modèle, a cause du bonus ecologique, et...

le 12/04/2013 à 16:35
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Audi était une marque de luxe bien avant l'euro.

le 12/04/2013 à 22:51
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ils ne font que descendre en gamme ...

à écrit le 12/04/2013 à 13:02
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RIP , ma dernière voiture française , une 407 achetée en 2005 fut une telle catastrophe que j'ai du mal à m'apitoyer , désolé ...

le 12/04/2013 à 13:41
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Ce genre de commentaire sur l'absence de qualité des véhicules français est très courant. Des gens qui se laissent séduire par des véhicules étrangers se retranchent souvent derrière cet argument. La réalité est beaucoup moins tranchée et les marques...

le 12/04/2013 à 15:09
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Tu n as donc jamais entendu parler des moteurs de scénics qui cassait à 60000 km et ces zozo de Renault qui traînait les pieds qui prenait en charge le minimum après des mois. J en connais plusieurs et ils sont vacciné

le 12/04/2013 à 15:30
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@kris Il est clair qu'il est plus facile de trouver dans une casse auto une pièce pour une voiture française bon marché que pour un modèle étranger peu vendu. De manière générale les pièces détachées sont mieux distribuées dans l'hexagone pour les m...

le 12/04/2013 à 16:21
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@ Paul : Mdr. J'ai personnellement un scénic qui a 10 ans, plus de 220000 km. Mais je dis ça, je dis rien...

le 12/04/2013 à 17:34
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@ Enjoy: j'i une 406 essence, 195000 km, sans problème, et compte encore la garder, plutôt que de la remplacer par une caisse d'électronique peu fiable.

le 12/04/2013 à 21:49
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tu n'as jamais entendu parler des VW avec les problèmes de turbos, débitmètres, lèves-vitres électriques, ESP, boites DSG et j'en passe.

le 14/04/2013 à 0:14
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Perso, une 406 diesel de 1997 avec 267 000 km. Entretient normal pas de soucis particuliers et pas envie de changer.

à écrit le 12/04/2013 à 12:52
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EADS aussi commence à délocaliser, par exemple déjà en Chine, puis ce sera sans doute en Argentine ou au Brésil et pourquoi pas aussi au Qatar, en Inde, dans le futur.

le 12/04/2013 à 13:39
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EADS ne délocalise pas, sa production se mondialise! La nuance? quand Airbus ouvre une usine d'assemblage en Chine, Airbus augmente en parallèle les cadences de production en France et en Allemagne! Bref, exactement le même modèle que pour l'industri...

le 12/04/2013 à 13:39
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Airbus produit des sous ensembles techniques au Maroc et Tunisie et ce de plus en plus (programme A350), en toute discretion bien sur, petit a petit certaines entreprises quittent la France et l'Europe sur la pointe de spieds pour eviter les effets m...

le 12/04/2013 à 13:43
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tu ne dois pas lire de bons journaux . La prochaine délocalisation chez Airbus est pour les USA .

le 12/04/2013 à 14:15
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tu ne dois pas lire de bons journaux non plus parce qu'Airbus ne délocalise pas mais s'implante (industriellement) aux USA pour percer dans ce marché et vendre des avions. Bien sur, cela fera travailler des Européens, parce que toutes les pièces ne s...

le 12/04/2013 à 15:51
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Au début, EADS importera des pièces détachées de France, puis progressivement, de moins en moins, puis au final, ce seront les meilleurs (les Américains ou les Allemands) qui exporteront des pièces en France.

le 13/04/2013 à 12:46
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Qu'est-ce que vous croyez ? que les Français vont gentiment les laissez faire, qu'ils n'ont pas d'arguments à faire valoir ? Que les Allemands sont les seuls à diriger EADS ? Cette peur de la France qui se fait manger toute crue je la comprends, mais...

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