Nissan avoue avoir falsifié les données d'émission de polluants

Le groupe automobile japonais a reconnu que des process internes de certification n'ont pas respecté les protocoles prévus par la loi. Nissan poursuit ses investigations en interne afin d'en savoir davantage sur l'ampleur de cette fraude.
Nissan a admis que des personnes non-certifiées avaient conduit les contrôles d'émissions de polluants.
Nissan a admis que des personnes non-certifiées avaient conduit les contrôles d'émissions de polluants. (Crédits : Andrew Yates)

Le constructeur d'automobiles japonais Nissan a reconnu lundi que la plupart de ses usines au Japon avaient employé des méthodes de contrôle de pollution de véhicules inappropriées.

Des rapports fondés sur des "mesures altérées"

Les mesures des performances concernant les émissions de gaz d'échappement et des tests d'économie de carburant n'ont pas été effectuées conformément au protocole prescrit, et les rapports d'inspection ont été fondés sur des valeurs de mesure altérées, a expliqué le constructeur dans un communiqué.

Nissan, partenaire de Renault, n'a pas précisé dans ce document le nombre de véhicules concernés ni la durée, en mois ou années, durant laquelle ces méthodes illégales ont été employées.

Des personnes non-certifiées

A la demande des autorités, Nissan a été forcé depuis septembre dernier de conduire des inspections sur la façon dont sont ou ont été contrôlés ses véhicules, après avoir dû reconnaître que des personnes non-certifiées apposaient leur signature sur des documents de tests.

Durant cette enquête interne, sont apparues les autres pratiques répréhensibles dont le groupe a fait état lundi au ministère japonais des Transports avant de prévenir la presse.

"Des investigations exhaustives sur les faits décrits ci-dessus, y compris sur les causes et les antécédents de ce type de mauvaise conduite, sont en cours", a assuré le constructeur.

Les véhicules, "hormis les modèles GT-R", sont cependant en eux-mêmes conformes aux normes de sécurité japonaises et leurs émissions gazeuses correspondent aux spécifications du catalogue, "ce qui signifie qu'il n'y a pas d'erreurs dans les chiffres d'économie de carburant divulgués par Nissan" aux clients.

Pour le modèle de sport GT-R, Nissan n'a pas précisé dans le communiqué quel était le problème rencontré.

(Avec AFP)

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Commentaires 3
à écrit le 09/07/2018 à 18:28
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Avez vous entendu parler du systéme EDAR ? Il pourrait bientôt prendre place sur les portiques écotaxes, il a déjà démontré la tricherie des constructeurs et notamment Nissan et son Qasqai ! Deux systèmes EDAR ont été installés en Écosse en septem...

à écrit le 09/07/2018 à 13:28
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J'éprouvai beaucoup sensible dans les travailles qui se font sous le soleil. Rien n'est bon pour l'homme que de manger,buver et d'être content du résultat de son oeuvre,donner par Dieu. Merci!

à écrit le 09/07/2018 à 12:34
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Tout ça pour nous dire que finalement seule la GT-R pose problème! Voilà une info capitale, une fois de plus ne serait-ce pas pour déstabiliser Renault?

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