A l'heure du pétrole cher et alors que la question de l'indépendance énergétique préoccupe de plus en plus de gouvernement, le groupe italien Enel se positionne dans la tendance qui tend à développer le nucléaire. Dans un entretien accordé à Il Sole 24 Ore, l'administrateur délégué du groupe, Fulvio Conti, se dit prêt à investir 20 milliards d'euros en Italie pour construire des centrales.
En effet, le gouvernement italien a annoncé en mai son intention de renouer avec le nucléaire, vingt-et-un ans après son abandon. L'objectif de cette mesure est de réduire la dépendance du pays au pétrole et au gaz.
Pour atteindre l'objectif de 20% de l'énergie du pays produite par le nucléaire, Fulvio Conti évalue les besoins de l'Italie à quatre ou cinq centrales "EPR", une nouvelle génération de réacteurs, dont le coût serait de 20 milliards d'euros.
Mais Enel n'envisage pas forcément de se lancer seul dans l'aventure du renouveau du nucléaire en Italie. Le groupe estime qu"il est "capable de financer l'investissement avec [ses[ flux de trésorerie qui, entre 2008 et 2012, s'élèveront à 63 milliards" d'euros, mais il ajoute qu'il peut "le partager avec d'autres investisseurs".
Le géant italien de l'énergie devrait en effet disposer de liquidités plus importantes dans les mois avenir. En effet, d'après le journal ABC, Enel a exclu de réaliser des acquisitions majeures, après le rachat l'an dernier de l'espagnol Endesa avec Acciona comme partenaire minoritaire. D'autant plus que d'après le quotidien espagnol Expansion, Acciona serait disposé à céder sa part d'Endesa à Enel pour environ 11,6 milliards d'euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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