EDF annonce ce jeudi matin que son résultat net part du groupe au premier semestre 2009 est resté stable à 3,117 milliards d'euros. Le résultat net courant baisse de 5,5%. Le chiffre d'affaires progresse de 8,2% et de 4,9% en organique (le groupe a racheté notamment British Energy) à 34,897 milliards. En France, le chiffre d'affaires s'élève à 18,3 milliards d'euros, en croissance de 2,8%. EDF souligne que "cette croissance est attribuable pour 1,3 point à la progression du chiffre d'affaires en électricité, portée par l'évolution des tarifs d'août 2008."
En rentabilité opérationnelle, l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) gagne 12,2% et 2,4% en organique à 10,141 milliards alors que l'Ebit (résultat d'exploitation) bondit de 14,6% à 6,775 milliards.
Cité dans le communiqué, le PDG du groupe, Pierre Gadonneix, estime que « les résultats semestriels, tirés par les activités internationales, démontrent la pertinence de la stratégie de croissance du Groupe. EDF a posé les bases de son développement futur par la relance de l'investissement en France, la conduite du chantier de l'EPR de Flamanville et bientôt celui de Penly, avec la participation d'autres grands opérateurs européens. A l'international, dans le cadre de la
relance du nucléaire, nous nous attachons à promouvoir, à l'appui de nos compétences, le modèle de l'EPR. Nous poursuivons dans tous les pays dans lesquels nous sommes présents notre engagement dans les énergies renouvelables et l'éco-efficacité énergétique. Il s'agit de répondre aux enjeux de sécurité d'approvisionnement, de lutte contre le réchauffement climatique et de compétitivité en confortant notre place de leader dans un secteur en consolidation. »
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