L'allemand E.ON a livré ce mercredi des perspectives prudentes pour 2010, à l'instar de ses concurrents tels que GDF Suez, la crise se faisant sentir sur les prix et la demande d'énergie. Le numéro un mondial des services collectifs (énergie et environnement) anticipe un bénéfice d'exploitation ajusté en hausse de 3% au plus en 2010, en tenant compte des actifs dont il a planifié la cession.
Le groupe projetait auparavant une hausse de 10% de son résultat d'exploitation cette année, en excluant les cessions. E.ON vendra des actifs rentables représentant une dizaine de milliards d'euros au moins d'ici la fin de l'année dans des marchés ou domaines où il ne compte ni investir ni se développer. Le groupe allemand compte ainsi vendre sa filiale aux Etats-Unis, a-t-on appris de sources proches du dossier, restreignant sa présence sur place aux seules éoliennes.
En 2009, le bénéfice d'exploitation ajusté à baissé de 2% à 9,6 milliards d'euros, à comparer au consensus Reuters qui donnait 9,9 milliards. E.ON est valorisé un quart de moins que ses pairs européens car il est exposé à un marché du gaz grevé par une chute des prix. En outre, le groupe s'expose à une action des autorités en Allemagne, où il occupe une position dominante. Son PER est de 9,3 contre 12 pour le secteur, selon Reuters StarMine.
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Sujets les + commentés