Les Etats-Unis suspendent le moratoire sur les forages en eaux profondes

L'administration américaine a levé ce mardi l'interdiction de ces forages, mise en place suite à la catastrophe de la plate-forme Deepwater Horizons. Des mesures plus strictes doivent encadrer ces pratiques.

Le moratoire américain sur les forages en eaux profondes a été suspendu ce mardi alors qu'il devait initialement prendre fin le 30 novembre dernier. Mais les élus démocrates des États bordant le golfe du Mexique ont obtenu l'abandon de cette mesure mise en place le 12 juillet dernier en réponse à l'explosion en avril de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, à l'origine de la vaste marée noire dans le golfe du Mexique.

"Nous avons décidé qu'il était désormais temps de lever la suspension des forages en eaux profondes pour les exploitants qui seront en mesure de se conformer aux exigences plus sévères que nous avons imposées" s'est contenté d'expliquer ce mardi le secrétaire aux Affaires intérieures, Ken Salazar. Le Congrès américain a en effet adopté une série de mesures destinées à encadrer de manière stricte le secteur des forages en mer, afin d'éviter toute nouvelle catastrophe .

Les élus républicains estiment que de telles initiatives pourraient porter atteinte à la production américaine de pétrole dans le golfe du Mexique, menaçant ainsi l'économie du pays. "Le moratoire de l'administration Obama sur les forages en eaux profondes a déjà coûté des milliers d'emplois et ce projet de loi va continuer à en supprimer d'autres dans le secteur américain de l'énergie", avait indiqué Pete Sessions, un élu de l'opposition, lors du vote ces mesures.

Mais pour les démocrates, le projet de loi est destiné à renforcer la sécurité des employés travaillant sur des plates-formes de forage en mer, mais vise également à protéger l'environnement ainsi que l'économie du golfe du Mexique, en cas de nouvelles catastrophes pétrolières. "Cette loi porte sur la sécurité, sur l'établissement de nouvelles règles de sécurité, notamment pour les ouvriers travaillant sur des plates-formes", estimait ainsi Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants.

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