Des accords à long terme pour la fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) ont été signés ce mercredi entre Séoul, Shell et Total. Sur les marchés, les deux titres des groupes pétroliers ont peu réagi. La Corée du Sud a pourtant scellé des accords d'un montant total de 84 milliards de dollars (58 milliards d'euros) avec ces deux groupes pétroliers, pour leur acheter du gaz naturel en provenance d'Australie.
Il était urgent pour Séoul de trouver d'autres fournisseurs de gaz. Deuxième consommatrice mondiale de GNL après le Japon, la Corée du Sud était en quête d'un accord pour remplacer des approvisionnements auprès de l'Indonésie, de la Malaisie et du Brunei arrivant à échéance entre 2013 et 2015.
La compagnie publique Korea Gas (Kogas) a détaillé l'organisation de l'approvisionnement. Elle importera 5,64 millions de tonnes par an (mtpa) de GNL entre 2013 et 2035, a annoncé le ministère coréen de l'Economie dans un communiqué, ce qui représente environ un cinquième des importations de GNL du pays en 2010.
Ces accords doivent être signés le mois prochain. Kogas va également prendre une participation de 10% dans le projet Prelude de Shell, qui concerne la production de gaz naturel en Australie, soit un investissement additionnel de 1,5 milliard de dollars.
Sur les marchés, l'annonce ne semble pas avoir d'impact. Mercredi matin, l'action Total gagnait 0,25% et le titre Shell cédait 0,27%, superformant légèrement l'indice Stoxx Europe 600 du pétrole et du gaz qui reculait de 0,45%.
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