Isabelle Kocher ne sera pas nommée présidente d'Engie

La directrice générale d'Engie, Isabelle Kocher, ne devrait pas être nommée présidente du groupe énergétique en mai après le départ de Gérard Mestrallet, affirme dimanche le Journal du Dimanche.
(Crédits : Stephane Mahe)

"Le 8 mai, l'assemblée générale d'Engie nommera bien un successeur à Gérard Mestrallet, mais ce ne devrait pas être Isabelle Kocher", écrit le JDD, indiquant qu'elle "aurait été informée de cette décision par un coup de fil de Bercy".

En mai 2016, la fonction de PDG du groupe avait été dissociée entre les fonctions de président et de directeur général, un rôle endossé par Mme Kocher. Mais elle devait à terme "récupérer les deux fonctions".

"Ce n'est pas à moi d'en décider"

Selon le JDD, le conseil d'administration dans lequel l'État joue un "rôle déterminant" - il détient 24% du groupe - a indiqué en décembre qu'il souhaitait le maintien d'un tandem. "Dans cette hypothèse, la directrice générale (...) se verrait confirmée à son poste", selon cette source.

Interrogée dans "Le Grand Rendez-vous" (EUROPE 1/LesEchos/CNEWS), Mme Kocher a répondu: "Ce n'est pas à moi d'en décider".

"Si un président nous rejoint et parce qu'il est complémentaire, parce qu'il est convaincu du projet (de transformation d'Engie, ndlr), il nous aide à l'accélérer, j'en suis ravie", a-t-elle affirmé, saluant par ailleurs l'action de M. Mestrallet à la tête du groupe, qu'elle a qualifié de "grand bâtisseur".

Des rumeurs au sujet de tensions entre les deux dirigeants...

"Il se trouve que le conseil d'administration d'Engie a décidé de dissocier les fonctions de président du conseil d'administration (de celle) de directeur général, respectons les choix de la gouvernance", a pour sa part déclaré sur BFM le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

Il a affirmé que la dirigeante avait fait un "très bon travail à la tête d'Engie" et avait "la confiance de l'État".

Selon le JDD, Mme Kocher espère encore faire changer d'avis les membres du conseil d'administration. Le journal ajoute que "celui qui s'opposerait à ce qu'elle obtienne les pleins pouvoirs s'appelle Emmanuel Macron".

(avec l'AFP)

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Commentaires 4
à écrit le 22/01/2018 à 23:07
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Macron a un ami qui attend le poste de Président d'Engie ; et il est fidèle en amitié .

à écrit le 22/01/2018 à 18:36
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Lutte de pouvoir dans un microcosme où toutes les places sont chères et permettent de se créer des alliés quand on les nomme, cela ne passe pas par la fusion de deux fonctions, bien au contraire. Macron à la manœuvre dans toute sa duplicité.

à écrit le 22/01/2018 à 18:19
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Compte tenu du ton de sa réponse, elle aurait du s'appeler Rembalkocher, non? 😁

à écrit le 22/01/2018 à 12:14
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Cela s'appelle diviser pour mieux régner ...et éviter des situations à la Carlos Ghosn où l'état actionnaire n'arrive pas à faire baisser son salaire en assemblée général .

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