Si Arnaud Montebourg souhaité faire réagir en proposant une nationalisation du site mosellan d?ArcelorMittal, c?est une réussite. La chef de file du Medef, Laurence Parisot s?est insurgé contre cette éventualité lors d?une intervention sur RTL ce jeudi matin. "Envisager une nationalisation, lancer simplement le débat sur un tel principe, est vraiment scandaleux" s?est indigné la dirigeante de l'organisation patronnale.
"inadmissible"
"S'il s'agit par de tels propos, tout simplement d'exercer une pression, de faire du chantage, dans le cadre d'une négociation, c'est inadmissible", a-t-elle ajouté, alors que le gouvernement a jusqu'à samedi pour trouver une solution de reprise du site et se mettre d'accord avec ArcelorMittal, sans quoi ce dernier compte fermer définitivement les hauts-fourneaux.
"Ébranler le principe du droit de propriété comme ça, à la va-vite, c'est très grave et en plus c'est très coûteux" a poursuivit Mme Parisot. Ce n'est pas à l'Etat "de commencer à dire à chaque entreprise de France : « Voilà votre stratégie»", a-t-elle martelé.
Déjà début octobre, Mme Parisot, avait jugé "consternante" la volonté du gouvernement d'imposer par la loi aux industriels, de céder une usine viable promise à la fermeture, une mesure promise par François Hollande lors de sa campagne électorale.
Avec agences
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