Le groupe français de restauration collective Sodexo a estimé ce jeudi que la dévaluation du bolivar au Venezuela aura un impact limité sur ses résultats 2009/2010 et maintenu ses prévisions pour son exercice décalé.
Sodexo n'est pas encore en mesure de chiffrer cet impact, en raison des incertitudes sur les évolutions, notamment de l'inflation, au Venezuela. Cependant, il a calculé l'effet théorique que cette dévaluation aurait eu sur son bilan annuel 2008/2009. Qualifié de "peu significatif", il représente "moins de 4% du résultat opérationnel consolidé et du résultat net du groupe". L'impact négatif serait de 30 millions d'euros sur les 746 millions de résultat opérationnel consolidé engrangé en 2008/2009 et de 14 millions sur le bénéfice net de 393 millions.
"Les objectifs de Sodexo pour 2009-2010 demeurent inchangés dans la mesure où ils ont été fixés à taux de change constants", selon un communiqué. Mais la dévaluation récente de la monnaie vénézuelienne, qui doit permettre de favoriser la production locale aux dépens des importations, pèsera sur ses résultats.
D'autres groupes français sont concernés par la dévaluation du bolivar, comme le groupe d'hôtellerie et de tourisme Accor, qui a annoncé en début de semaine que cette mesure aura un impact négatif d'environ 15 millions d'euros sur le résultat net part du groupe. Le groupe de distribution Casino, présent dans le pays, devrait lui aussi être affecté mais n'a pas souhaité commenter dans l'immédiat.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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