Baisse de la TVA dans la restauration : 21.700 emplois créés en un an

Hervé Novelli, secrétaire d'Etat à la consommation, s'est félicité ce vendredi de la création de 21.700 emplois dans la restauration et l'hôtellerie depuis la baisse de la TVA le 1er juillet 2009.

Les restaurateurs ont tenu leurs objectifs en matière d'emploi après la baisse de la TVA entrée en vigueur il y a un an, s'est félicité vendredi Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Artisanat et aux PME. En contrepartie de l'abaissement de la TVA à 5,5% le 1er juillet 2009, la profession avait pris l'engagement non seulement de baisser les prix mais aussi de créer 40.000 emplois en deux ans, dont 20.000 pérennes, tout en améliorant la situation des salariés. Si la promesse sur les prix n'a été que partiellement tenue, l'engagement sur l'emploi a été respecté.

Publiée jeudi, la statistique de l'Insee sur l'emploi salarié montre que le secteur a créé 12.300 emplois au premier trimestre, après 8.300 au quatrième trimestre 2009 et 1.100 au troisième trimestre, ces deux derniers chiffres ayant été révisés en nette hausse. Au total, ce sont ainsi 21.700 emplois créés dans le secteur de l'hôtellerie-restauration depuis le 1er juillet.

"L'objectif fixé par les pouvoirs publics de 20.000 créations d'emplois en deux ans en contrepartie de la baisse de la TVA est donc, en moins d'un an, non seulement atteint mais dépassé", s'est félicité Hervé Novelli dans un communiqué. "Avec 12.300 créations d'emplois au premier trimestre 2010, l'hôtellerie-restauration confirme son rang de numéro un tous secteurs économiques confondus pour la progression de l'emploi".

Côté prix, en revanche, seul un établissement sur deux en moyenne a baissé les prix de certains de ses produits - généralement les chaînes et grands groupes - et le coût de la mesure, 2,4 milliards d'euros par an, est critiqué dans l'opposition et jusque sur les bancs de la majorité à l'Assemblée nationale. Selon un sondage publié jeudi dans La Tribune, 61% des Français sont favorables au retour au taux de TVA de 19,6% dans un contexte d'économies budgétaires.

Le volet social du "contrat d'avenir" a également été respecté avec la conclusion, en décembre, d'un accord de revalorisation salariale. "Nous embauchons aujourd'hui avec un salaire de 25% supérieur au droit commun et une prime TVA de 2% du salaire annuel est attribuée aux salariés", rappelle dans un communiqué la Fédération des cafés-hôtels-restaurants indépendants, qui regroupe les organisations patronales CPIH, Fagiht et Synhorcat. "Les restaurateurs ont contribué à répondre à la première priorité des français, à savoir l'emploi et les salaires", fait-on valoir au Synhorcat.

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