Retour à Paris pour le patron de General Electric. Jeff Immelt doit revenir dans la capitale jeudi et vendredi pour présenter une offre améliorée sur Alstom a appris l'AFP mercredi de sources proches du dossier. Il doit être reçu jeudi à la mi-journée par le gouvernement, puis rencontrer les syndicats d'Alstom dans l'après-midi, ont indiqué ces sources.
Une rencontre entre le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg et des représentants syndicats d'Alstom, ainsi que le point de presse conjoint qui devait suivre mercredi à la mi-journée, ont été reportés à jeudi après-midi, ont indiqué des sources syndicales.
Mardi, Siemens, engagé avec Mitsubishi dans la bataille pour conquérir Alstom, n'avait négligé aucun moyen pour rallier l'Etat, les administrateurs et salariés de l'industriel français, détaillant l'offre qu'il venait de déposer.
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GE offrirait 12,35 milliards
De son côté, le conglomérat industriel américain, qui entend contrer cette proposition du tandem germano-nippon, assurait peaufiner son offre. Dès mardi, il envisageait de céder son activité de signalisation à Alstom, en sus de son offre initiale qui court jusqu'au 23 juin.
GE a mis sur la table 12,35 milliards d'euros pour racheter la totalité du pôle énergie d'Alstom, qui représente 70% du chiffre d'affaires du groupe français.
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Siemens proposerait 3,9 milliards
Siemens se contenterait de l'activité de turbine à gaz, pour 3,9 milliards d'euros. Son partenaire MHI propose trois coentreprises dans lesquelles Alstom resterait majoritaire, notamment dans les turbines à vapeur, utilisées dans les centrales nucléaires.
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Mitsubishi rachèterait 10% d'Alstom
Parallèlement, le Japonais propose de racheter 10% du capital d'Alstom à Bouygues, qui en détient actuellement 29,3% et affirme vouloir conserver la totalité de cette participation.
Le feuilleton Alstom n'est pas terminé.
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