Bientôt un Londres-Deauville pour 46 euros avec Ryanair

La compagnie à bas coût irlandaise a annoncé l'ouverture à partir du 3 avril 2015 de sa première ligne avec la Normandie. Elle reliera l'aéroport londonien de Stansted à celui de Deauville. Une arrivée saluée comme un "décollage" aéroportuaire pour cette région bientôt réunifiée.
Par cette opération, la compagnie aérienne fait un pas de plus dans sa nouvelle stratégie focalisée davantage sur la clientèle affaires.

Relier la célèbre plage de Deauville à la capitale britannique en une heure sera possible au printemps prochain. Ryanair a annoncé jeudi 11 décembre le lancement "d'un nouveau service bi-hebdomadaire qui transportera 18.000 clients par an". Après un premier essai non concluant en 2007, la future ligne sera la 31e de Ryanair en France, et la première en Normandie qui compte cinq aéroports.

Accéder à 200 destinations

Avec la plus forte progression dans le Grand Ouest, celui de Deauville a enregistré en 2013 un trafic de 138.000 voyageurs, essentiellement pour des vols charters saisonniers. En 2014, ce trafic devrait baisser aux alentours de 120.000 mais pourrait remonter avec cette ligne régulière.

Le lundi et le vendredi, les passagers pourront ainsi embarquer à bord d'un Boeing 737-800 depuis la Normandie ou de l'aéroport de Londres-Stansted et prendre une correspondance vers les quelque 200 destinations proposées par Ryanair dans le monde entier.

Lire : La métamorphose de Ryanair paye déjà

Les Britanniques, premiers touristes en Normandie

A l'inverse, les voyageurs britanniques, qui sont la première clientèle touristique pour la Normandie (1 million de nuitées, 2/3 des résidences secondaires), accèderont plus facilement à la région.

Cette ligne sera interrompue le 23 octobre 2015, puis sera reconduite en fonction de la fréquentation.

"Au moment où la grande Normandie 'décolle', l'arrivée de Ryanair est une bonne nouvelle pour les Normands" a déclaré le président de la Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol.

Il a cependant refusé de révéler le montant de la subvention réclamée par la compagnie, estimant qu'elle est "raisonnable". Un sujet souvent épineux entre les régions et la compagnie low-cost.

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