Les pannes informatiques se multiplient dans le secteur aérien. Deux mois après l'Administration fédérale américaine de l'aviation (FAA), deux semaines après Lufthansa, c'est au tour des aéroports parisiens d'être affectés. Plus exactement, c'est la police aux frontières qui est touchée depuis la mi-journée par cette panne, ce qui engendre des temps d'attente plus importants que d'habitude pour les passagers comme l'indique l'AFP.
Aéroports de Paris, gestionnaire des deux plateformes, a indiqué sur son compte twitter qu'il s'agissait d'une « panne nationale du système informatique d'identification des voyageurs ». Celle-ci affecte les départs et les arrivées, d'où une congestion aux postes de contrôle aux frontières. Les autres aéroports français n'ont pas signalé de problèmes similaires.
Cette panne a été provoquée par une opération de la direction interministérielle du numérique, qui coordonne les systèmes d'information des administrations, sur le réseau interministériel de l'Etat, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Vers 14h00, le système informatique en cause fonctionnait à nouveau, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur. Vers 15h, un « retour progressif à la normale » était annoncé par Aéroports de Paris sur Twitter.
Files d'attente à rallonge
L'impact réel de cette panne n'a pas été indiqué. L'AFP rapporte néanmoins que des images publiées sur les réseaux sociaux montraient d'importantes queues de passagers patientant aux contrôles des aéroports parisiens, faisant du surplace ou assis par terre. L'agence cite aussi une passagère en provenance de Martinique, qui assure avoir passé près de deux heures dans la file d'attente à Orly, où « 1.500 à 2.000 personnes » n'avançaient pas d'un pouce.
« Tout est mis en place pour que la situation soit la moins difficile possible pour les voyageurs. Des distributions d'eau sont mises en place et des agents ont été déployés pour répondre aux questions des voyageurs », a déclaré un porte-parole d'ADP.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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