Sur un marché devenu atone,

les prix se rééquilibrent.

L'intérêt pour le cap Ferret ne se dément pas. L'endroit jouit d'une bonne image, à la fois sauvage et familiale, dans un environnement préservé. De nombreux articles ont vanté son charme discret, et les people qui s'y rendent sont aux antipodes des jet-setteurs tapageurs. « Mais il n'est plus question de transactions de 7 à 10 millions d'euros, précise Cédric Fourteau, de l'agence Ateliers, Lofts et Associés. Les prix commencent à se rééquilibrer, ce qui pourrait fluidifier le marché devenu atone. » Car la demande est toujours là. « Elle porte sur des biens de caractère, dans l'esprit des cabanes revisitées, rappel des villages ostréicoles. » Le calme et une vue intéressante sont obligatoires. La clientèle du cap Ferret ? Bordelais, Parisiens, Suisses, Belges ou Anglais ? recherche des maisons de 4 à 5 chambres avec 800 à 1.000 mètres de terrain pour recevoir famille et amis. « Ce type de bien en très bon état et en première ligne, côté Bassin, oscille désormais entre 3 et 4,5 millions d'euros », estime Cédric Fourteau. La zone des 44 hectares, toujours très recherchée, se situe dans le même registre. Un produit similaire, dans un environnement de qualité, mais moins en vue se négociera entre 1,3 et 2 millions d'euros. Des maisons plus banales, mais de bon niveau, sont affichées entre 450.000 et 600.000 euros. Claude Mandraut