Le nombre de jours de "ciel bleu" a augmenté de 6,6 points de pourcentage sur les trois premiers mois de l'année, a précisé Liu Bingjiang, chef du pôle pollution atmosphérique au ministère de l'Ecologie et de l'Environnement. "C'est un niveau que nous n'avions même pas oser imaginer", s'est-il félicité, notant que l'objectif pour toute la période 2016-2020 était de seulement 3,3 points de pourcentage.
L'épidémie de coronavirus, qui a émergé dans le centre de la Chine en décembre dernier avant de se répandre dans le reste du monde, a poussé les autorités, dans la plupart des pays à instaurer un confinement de la population et à réduire l'activité des entreprises. Le virus a infecté à ce stade plus de quatre millions de personnes dans le monde.
Recul de 15% des concentration de particules fines
Des millions de personnes étant contraintes de rester chez elles, les concentrations de petites particules fines ont reculé de près de 15% dans plus de 300 villes chinoises au cours des trois premiers mois de l'année, selon les données officielles du ministère.
A Shanghai, les émissions polluantes ont chuté de près de 20% au premier trimestre, tandis qu'à Pékin, elles sont restées à un niveau stable, précisent ces données. À Wuhan, berceau de la pandémie, la baisse est de plus d'un tiers en moyenne mensuelle.
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