Les plus gros pollueurs de la planète préparent Copenhague

Le 3e round des négociations du MEF se déroule du 22 au 23 juin au Mexique. L'occasion pour les champions des émissions de gaz à effet de serre d'apprendre à s'entendre avant les négociations mondiales qui s'ouvriront à Copenhague en décembre prochain.
(Crédits : © 2009 Thomson Reuters)

A six mois de Copenhague, les ministres de l'Environnement des 17 pays les plus pollueurs de la planète sont réunis à Jiutepec au Mexique pour ouvrir un nouveau cycle de négociations sur le changement climatique. Leur mission ? Trouver un terrain d'entente avant le sommet danois dont l'objectif est de remplacer le protocole de Kyoto qui expire en 2012.

Le Forum des économies majeures (MEF) rassemblent les pays du G8, les grands émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud, Mexique) ainsi que la Corée du Sud, l'Indonésie et l'Australie, responsables à eux seuls de 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Lancé à l'initiative du président américain Barack Obama, le MEF veut marquer le retour des Etats-Unis dans les négociations sur le réchauffement de la planète après huit années d'immobilisme sous l'administration Bush. Les précédentes réunions du MEF, dont la dernière s'est déroulée les 25 et 26 mai dernier à Paris, ont été marquées par une certaine frilosité américaine : alors que l'Europe s'engage sur une réduction d'au moins 20% de ses émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990 (voire de 30% si un accord international a lieu), les Américains proposent une réduction de seulement 4 à 6%.

Autre sujet mis sur la table des négociations du MEF : la création d'une sorte de « fonds vert mondial » pour mettre fin aux querelles sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique. Le concept est simple : chaque pays (sauf les pays pauvres) verse une contribution en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre, de sa démographie et de son PIB. Plus le pays engage des politiques nationales en faveur de la réduction de ses GES, moins il contribuera au fonds. « Si 100 à 200 milliards de dollars ont été annoncés pour réduire significativement les émissions, 10 milliards par an seraient suffisants, au moins au début », explique le vice-ministre de l'environnement mexicain, Fernando Tudela. .
 

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les plus gros pollueur de la planète, on les connaît bien aujourd'hui, devraient être jugées pour crimes contre l'humanité. Il se trouve qu'ils continuent à tuer de centaines des milliers de personnes sans que la justice les tombent dessus!! Sans y a...

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