Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur
La France propose d'aider les États-Unis. De quelle manière ?
Avant d'entamer une visite officielle aux États-Unis cette semaine, j'ai suscité des réunions interministérielles. Nous avons recensé les possibilités d'intervention de la France puis contacté le département d'État qui a pris note de notre disponibilité. Le Cèdre, l'organisme créé après la catastrophe de l'Amoco Cadiz, peut notamment faire intervenir ses experts sur la mangrove et les vasières. Si nécessaire, la France enverra du personnel de la Sécurité civile, chargé du nettoyage des côtes.
Les entreprises françaises peuvent-elles participer ?
J'ai recensé une quinzaine de PME proposant des prestations pointues. J'apprécierai prochainement s'il est nécessaire d'envoyer une mission aux États-Unis pour présenter leur offre de façon centralisée. Parmi elles, figure Le Floch Dépollution, une société bretonne travaillant dans la prévention. Écoceane fabrique des bateaux de ramassage d'hydrocarbures en mer, Thomsea réalise des chaluts anti-pollution de surface et Nymphea Environnement propose des solutions de récupération des polluants.
Et les groupes pétroliers ?
Des entreprises comme Total appuient déjà BP dans le cadre de leur solidarité professionnelle. Les groupes du secteur sont organisés en coopératives régionales, ce qui est aussi le cas pour la zone Caraïbe et Amériques.
Propos recueillis par É.C., à Houston
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