horlogerieLa tendance des montres squelettes ne cesse de faire des émules. Car, il est vrai, pourquoi avoir une montre au poignet qui coûte une fortune si l'on ne peut apprécier toute sa complexité à l'?il nu ?Parmi les plus en vue, la manufacture Glashütte fête son 155e anniversaire avec une montre squelette de poche baptisée Julius Assmann 4, en or rose, qui dévoile un calibre manufacture 46. Son cadran 30, blanc galvanisé, laisse apparaître le tourbillon (à l'affichage de l'heure rétrograde) avec des gravures de pièces plates et un barillet à ressort.Hermès de son côté célèbre l'anniversaire de sa collection Arceau, avec la montre Arceau Squelette, en or blanc, disponible à seulement 171 exemplaires, chiffre qui correspond au nombre d'années qui sépare cette création de la naissance de la prestigieuse maison en 1837. La montre dévoile dans son boîtier asymétrique un mouvement H1932 réalisé par la manufacture Vaucher Fleurier, gravé d'un petit étrier, en clin d'?il à l'héritage équestre d'Hermès. De Swatch, avec sa montre en acier Irony à 6.500 euros, à Bréguet (et son modèle Tradition en or rose) en passant par Baume et Mercier ? qui ajoure le cadran de son Classima Executives Skeleton pour laisser deviner les ponts de son mouvement acier en forme de spirale ? à Cartier, avec la Santos 100 à calibre 9611 MC, tous ces modèles optent pour une subtile mise à nu.saphir transparentDe son côté, Louis Vuitton repousse les limites et va encore plus loin avec la Tambour Mystérieuse, qui dissimule comme par magie son propre mécanisme. Reste à contempler ? à travers des disques de saphir transparent ? le calibre « suspendu » LV 115 composé de 115 pièces faites à la main. Les plus observateurs pourront même deviner, incrustées discrètement dans la masse oscillante de la montre, les initiales de l'heureux propriétaire. Méfions-nous, qui dit squelette ne signifie pas ne plus avoir aucun secret. Au contraire, ces montres par leur ingéniosité démontrent que la haute horlogerie n'a pas fini d'innover et de nous surprendre dans les années à venir. À suivre, donc. Julie André

latribune.fr

13 Juin 2009, 1:41

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