Président de la banque centrale d'Argentine.Notre problème, désormais, c'est la relance économique. flashinterviewL'Argentine a connu ces derniers mois un fort regain d'inflation. Êtes-vous toujours inquiet ? Actuellement, l'inflation est orientée à la baisse. Notre problème, désormais, c'est la relance économique, et c'est le cas de tous les pays de la région.Car vous n'avez pas su éviter la crise? Des crises, nous en avons de façon récurrente depuis trente ans. Tous les cinq ou sept ans, nos économies ont eu un problème. L'instabilité est chronique ! Imaginez-vous, par exemple, en tant que gouverneur, j'ai eu 55 prédécesseurs en soixante-treize ans d'histoire de la banque centrale !Mais cette fois, l'Amérique latine semble mieux résister? Absolument ! La crise n'a induit ni fléchissement désordonné de la valeur des monnaies par rapport au dollar, ni envol insensé des taux d'intérêt obligataires. Et le système financier dans son ensemble est resté stable. Nous avons donc une capacité à absorber le choc bien meilleure qu'avant. Pour nous, c'est un succès en soi !

latribune.fr

14 Mars 2009, 1:32

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