Médiamétrie clarifie les règles d'audience Internet

ternetPetit à petit, Médiamétrie tente d'améliorer la mesure d'audience des sites Internet qui fait polémique depuis plusieurs mois. Hier, le comité Internet, qui est composé des éditeurs (Lagardèrerave;re, TF1, RTL, etc.), des régies Internet et d'annonceurs, a adopté deux mesures visant à encadrer le « cobranding », qui consiste à additionner sous une même marque l'audience de différents sites Internet. Première mesure : le site « cobrand頻 devra être aux couleurs de la marque afin « que l'internaute ait l'impression d'être dans le même univers, indique Benoît Cassaigne, le directeur Internet de Médiamétrie. Au-delà de la taille du logo, qui doit déjà être au moins équivalente à celle du site cobrandé, il faudra un ensemble graphique cohérent ». En revanche, le comité a rejeté une mesure plus contraignante, qui aurait imposé dans les sites cobrandés une barre de navigation identique à celle du site de l'éditeur.Il reviendra au comité d'autorégulation de Médiamétrie de juger si les éditeurs mettent en place la nouvelle mesure. Composé de 17 acteurs du marché, cet organe qui statuait jusque-là sur les « clics forcés », qui gonflent artificiellement l'audience d'un site, était très peu actif. Ses membres se veulent désormais plus impliqués.Deuxième mesure : le poids du « cobranding » entre sites qui n'appartiennent pas au même groupe ne pourra désormais excéder 50 % de l'audience d'une marque. Exemple : le site journal.com qui enregistre 1 million de visiteurs unique ne pourra additionner que 500.000 visiteurs supplémentaires issus de partenariats. Un site ne pourra plus doubler, ou tripler son audience rien qu'avec le cobranding qui sera plafonné à un tiers du total. « Cela va concerner une demi-douzaine de sites », estime Benoît Cassaigne.désolationPremière victime annoncée : la marque « Presse régionale », qui inclut l'audience d'une kyrielle de sites de la presse régionale. Si les espaces publicitaires seront toujours vendus de façon groupée, le directeur général du Syndicat de la presse quotidienne, Vincent de Bernardi, se désole de la perte de la « visibilité de la marque ». Également en ligne de mire, NRJ, qui additionne l'audience de plusieurs sites de jeux.Par ailleurs, Médiamétrie a « gelé en avril et en mai 1.700 panélistes, dont le comportement était jugé anormal », explique Benoît Cassaigne. Dans le panel des 25.000 internautes recrutés par Médiamétrie en août dernier, certains, issus de sites de jeux promotionnels sur Internet, auraient introduit un biais dans la mesure d'audience des sites. Sandrine Cassini
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