Les créances immobilières les plus exposées

Première source d'inquiétude, les prêts liés aux programmes de vente en état futur d'achèvement. Sous la menace des garanties financières d'achèvement, qui les rendent responsables en cas de défaillance du promoteur, les bailleurs « font alors face à des arbitrages pour lesquels ils n'ont pas forcément l'expertise nécessaire, comme la décision d'interrompre un projet ou de le mener à terme », explique David Lacaze, chez Paul Hastings. Un problème qui ne va pas s'arranger avec le blocage du marché de la promotion. Autre facteur de risque, le financement de l'immobilier de bureau au profit de fonds d'investissement, notamment les opérations « à recours limit頻, qui présentent souvent un fort effet de levier. Un type de montage dans lequel la banque, qui ne peut se retourner contre les investisseurs, se retrouve très exposée en cas de défaut.
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