Les mauvaises nouvelles continuent pour la grande distribution britannique. Au lendemain de la fermeture définitive des quelque 800 bazars Woolworths, Marks & Spencer a confirmé hier la suppression de plus de 1.200 emplois, soit près de 2 % de sa main-d'?uvre. Face au ralentissement de la consommation outre-Manche, l'enseigne va fermer 27 magasins, essentiellement ceux de petite taille consacrés uniquement à l'alimentaire.Marks & Spencer tire les conséquences de résultats médiocres au quatrième trimestre, avec une baisse de son activité de 1,2 %. Mais, hors international et Internet, les ventes à magasins comparables se sont effondrées de 7,1 %. Les rayons vêtements ont particulièrement souffert. Aussi, Marks & Spencer a choisi de se lancer dans une véritable guerre des prix. Avant même Noël, l'enseigne a mené deux jours de réduction de 20 % de ses prix et procède actuellement à des soldes très agressives. Ce qui réduira sa marge brute de près de 2 points.Les difficultés de Marks & Spencer font suite à celles de Next, enseigne vestimentaire dont les ventes à magasins comparables ont reculé de 7 % au deuxième semestre. Encore s'agit-il là des enseignes qui ne risquent pas la faillite. D'autres ont déjà mis la clé sous la porte. Zavvi (ex-Virgin Megastore) a été placée sous administration la veille de Noël. La chaîne de vêtements pour enfants Adams, elle aussi sous administration, vient d'annoncer la fermeture de 111 de ses 270 magasins, provoquant 850 licenciements. L'administrateur espère trouver un repreneur pour le reste de l'entreprise mais une faillite complète n'est pas exclue. Elle suivrait alors le sort de l'enseigne de meubles MFI, dont la centaine de magasins a fermé définitivement juste avant les fêtes. Enfin, Viyella, une marque de prêt à porter féminin vieille de deux siècles a été placée hier sous administration. Éric Albert, à Londre

latribune.fr

20 Jan 2009, 1:31

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